La vie, malgré tout!
Splendide image-symbole
Le 12 mars 2011, une triple catastrophe ravageait le Japon, qui y faisait face avec un courage et une dignité qui forcent l'admiration. La seule réaction, en France, c'était la récupération politique par les anti-nucléaires... Le Père Lombardi se souvient. (14/3/2012)
-> Voir ici la page spéciale du site: http://benoit-et-moi.fr/2011-I/
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Editorial de Radio Vatican
Texte en italien.
Ma traduction
Il y a un an, une apocalypse de quelques minutes a anéanti toute une nation et a impressionné le reste du monde, jusqu'à en conditionner des choix de grande importance sociale. Un an plus tard, le Japon se souvient des victimes du tremblement de terre et du tsunami du 11 Mars 2011, avec les milliers de morts et la traînée de destruction, tandis que le reste du monde se souvient de la façon dont un peuple tout entier a essayé de se remettre de cette tragédie. A elle, et à ses conséquences, le père Federico Lombardi consacre sa chronique hebdomadaire "Octava Dies" (version audio):
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Le très fort tremblement de terre qui a frappé le Japon le 11 Mars de l'année dernière reste gravée dans la mémoire non seulement du peuple du Soleil Levant, mais du monde entier, comme l'encore plus effroyable tsunami dans l'Océan indien de Décembre 2004 avec ses centaines de milliers de victimes.
Le tremblement de terre et le tsunami ont provoqué 20 000 morts japonais, prenant par surprise un pays qui vit depuis des siècles avec ces catastrophes, mais qui n'avait pas prévu celle-là. Qui s'est ensuite prolongé, avec l'impressionnant accident à la centrale nucléaire de Fukushima, aux conséquences plus insidieuses et de plus long terme.
La confiance dans la science, les plans d'urgence, la politique énergétique toute entière d'un pays évolué et bien organisé, ont été remis radicalement en question.
Aujourd'hui, au Japon quatre réacteurs nucléaires sont en exploitation, tandis que cinquante sont arrêtés. Les chercheurs pensent que la secousse de l'année passée a créé une situation d'instabilité qui rend plus proche la probabilité d'un autre grand tremblement de terre.
La vie, les attentes ont changé. Nous avons tous admiré la manière courageuse, digne et solidaire avec laquelle le peuple japonais a réagi à la tragédie et s'est organisé pour en supporter les conséquences.
Le jour du Vendredi Saint, répondant à la question d'une fillette japonaise dans une émission de télévision (cf. benoit-et-moi.fr/2011-I/) , le Pape lui disait: «Moi aussi, je me demande pourquoi. Nous n'avons pas les réponses, mais nous savons que Jésus a souffert comme vous, innocent. Dieu m'aime, il est de mon côté, un jour je vais comprendre que cette souffrance n'était pas vide. Sois-en sûre, nous sommes avec toi, avec tous les enfants japonais qui souffrent. Nous prions ensemble afin que pour vous la lumière vienne bientôt».
Devant la tragédie plus grande que nous, il ne faut pas perdre espoir et être en mesure de trouver le sens le plus profond et durable de notre destin, de notre «être en chemin» ensemble, sur cette terre.
