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Deo gratias!

Les 33 mineurs chiliens (en fait, il y a un bolivien) sont tous sortis! Les medias ne sont pas contents. Cela s'est trop bien passé pour eux... et surtout, les chiliens ont la foi. (14/10/2010)

Voir aussi:
Les chapelets du Pape aux mineurs chiliens
Le drapeau des mineurs chiliens pour le Pape

Les 33 mineurs sont sains et saufs.
Je ne voulais pas en parler avant que tout soit terminé.

Hier, après les salutations en langue espagnole, le Pape a évoqué les mineurs en ces termes:

Que la Beata Ángela de Foligno nos ayude a comprender que la verdadera felicidad consiste en la amistad con Cristo, crucificado por amor nuestro. A su divina bondad sigo encomendando con esperanza a los mineros de la región de Atacama, en Chile. Muchas gracias y que Dios os bendiga.

Video sur Rome Reports:



N'écoutons pas les charognards de l'information, accourus au Chili faire leur vilain travail. On entend déjà des critiques du monde des medias, toutes aujourd'hui focalisées sur la récupération politique par le Président Piñera (il n'a pas la bonne couleur politique, c'est le "Berlusconi chilien"!), mais aussi le coût de l'opération, et, tenez-vous bien, la SURMEDIATISATION!!!... j'ai même entendu parler de "télé-réalité géante".
A qui la faute???
Sans parler des psys et autres oiseaux de mauvais augure qui se succèdent sur les plateaux pour annoncer des lendemains difficiles, le dur retour à la réalité pour les mineurs, que l'on va convaincre de développer des "syndromes post-traumatiques" auxquels ils n'auraient jamais pensé!

J'ai bien une petite idée sur la malveillance des medias. Les chapelets envoyés par le Saint-Père leur sont restés en travers de la gorge, tout comme la foi simple affichée, et les images de la Vierge déployées sur les drapeaux.
"Catholiques ou évangélistes, les mineurs et leurs familles puisent dans leur foi des forces pour tenir le coup. Les statuettes et images de la Vierge et de San Lorenzo, saint patron des mineurs, invitent à la dévotion à chaque recoin du campement "Espoir". (Source)

Carlota m'écrit:
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"Je n’ai pas regardé la télévision mais je lis sur www.religionenlibertad.com/ que lorsque les rescapés sortent, comme d’un “accouchement” de la terre , ils portent un maillot où l’on peut lire devant “Merci Seigneur” et quand ils se retournent pour embrasser leur famille, on peut lire une phrase de la Bible : « Dans ses mains étaient les précipices de la terre, dans les siennes les cimes des montagnes »
Que le Chili soit fier de cette opération, c'est normal, combien de mineurs périssent dans d'autres pays. Et d'ailleurs ces prouesses technologiques vont pouvoir être utilisées ailleurs. Quant à la force de caractère des 33 mineurs, elle est extraordinaire. Par ailleurs un pays qui a été touché à 80% par le tremblement de terre de février a raison d'être fier et patriotique. C'est ce qui fait la force de ce pays depuis son peuplement par les Espagnols, le Chili étant la colonie la plus pauvre, la plus rustique, la moins attrayante du vice royaume du Pérou, puis simplement capitainerie, si je ne m'abuse.
L'évêque auxiliaire de Santiago dans l'homélie d'hier pour la messe qui commençait la veillée de prière qui ne devait cesser qu'à la sortie du dernier mineur, a parler de la solidarité qui était un signe fort du pays, il a parlé de "la Chilenidad", que je traduirais esprit chilien. ..

Quant aux présidents présents, cela fait partie des règles du jeu, ils ne seraient pas là, on leur ferait le reproche".

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Cela aurait pu être un moment de solidarité, de consensus. J'ai même momentanément pensé que ce le serait.
Décidément, ils salissent tout.

Je pense à ce que disait le Saint-Père le 8 décembre dernier, devant la statue de l'Immaculée:
Dans la ville vivent — ou survivent — des personnes invisibles, qui de temps en temps apparaissent en première page ou à la télévision, et sont exploitées jusqu'au bout, tant que la nouvelle et l'image attirent l'attention. C'est un mécanisme pervers, auquel il est malheureusement difficile de résister. La ville cache tout d'abord, et ensuite elle expose au public. Sans pitié, ou avec une fausse pitié.



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