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Le Pape en avait besoin, et elle s'est faite évidence au cours de ces trois jours extraordinaires à Milan (4/6/2012)

     



Les trois journées milanaises ont été une occasion de voir à quel point les gens aiment Benoît XVI. Et l'aiment désormais pour lui, pas seulement comme Pape (celui-là ou un autre!), et surtout, plus comme le successeur de Jean-Paul II. La tempête des Vatileaks a encore renforcé cette affection.

L'autre élément qui m'a frappée, c'est la chaleur, la cordialité, la bonhommie, la gentillese virile et tranquille qui émanent de la personne du cardinal Scola, et l'affection (payée de retour) qu'il n'a cessé de témoigner au Saint-Père. Chaque discours de bienvenue du cardinal a été ponctué d'une accolade, qui n'était pas que de convenance: ceux qui suivent le Saint-Père et observent son comportement savent que c'est loin d'être automatique - et ce n'est pas lui qui se dérobe!

A l'issue de la visite, l'archevêque de Milan s'est adressé aux journalistes (source: TMNews, Raffa)

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"Le peuple de Dieu aime le Pape, l'opinion médiatique n'est pas l'opinion publique".
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Paroles de l'archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola, qui, après l'accueil chaleurex du diocèse ambrosien à l'occasion de la visite du Pape Benoît XVI a invité les medias à se résigner:

«Vous devez vous résigner à une donnée de fait: l'opinion médiatique n'est pas l'opinion publique. Il y a une différence entre ce que vous dites et ce que les gens pensent, sentent, et vivent... Les gens aiment le Pape, et en particulier, les milanais ont démontré qu'ils aimaient Benoît XVI pour la puissance illuminante de son extraordinaire humilité, unie à une intelligence de la foi et de l'humain vraiment supérieure. Chez les êtres humains, ces deux choses ne vont pas toujours ensemble».

S'adressant aux journalistes, dans la conférence de presse au terme de la visite du Pape, Scola a ajouté: «Peut-être faites-vous partie d'une avant-garde, mais il est arrivé, dans l'histoire, que les avant-gardes se révèlent dangereuses».

Bravo, Eminence!!