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A peine le Pape rentré de Rome, les corbeaux recommencent leurs attaques, à travers le plus complaisant des relais, le quotidien "Repubblica". Un commentaire de Salvatore Izzo, adressé personnellement à mon amie Raffaella (4/6/2012, mise à jour).

     


Je ne peux que répéter ce que j'ai déjà dit, sur l'impossibilité de savoir actuellement ce qui est vraiment en jeu (1), qui est derrière... et surtout, le rôle des media , qui devient de plus en plus trouble. Et ce ne sont pas des medias quelconques.

C'est une fois de plus La Repubblica qui est à la manoeuvre, pour déstabiliser le Pape, cela au moins est désormais très clair. Tandis que le Saint-Père se laissait "cajoler" par la foule, à Milan, le corbeau lançait ses dernières attaques, à travers les colonnes du Libé tréansalpin (cf. http://rassegna.camera.it)

"Chassez du Vatican les vrais responsables. Encore une fois, c'est le même bouc émissaire qui paie. Quelle meilleure victime que le majordome du Pape. La vérité doit être cherchée dans le pouvoir central... C'est-à-dire dans les archives privées de Mgr Ganswein...", lit-on dans cet article de l'inqualifiable quotidien italien.

L'argument du "bouc émissaire" est, nous le savons, un grand classique, utilisable par les deux bouts.



Je n'ai pas envie de traduire en entier ce vilain salmigondis, où il est question de Georg Ganswein, des cardinaux Bertone et Burke, du Chemin néocatéchuménal, etc.. Je n'ai aucun autre élément pour trancher que mon intuition, qui me dit qu'il s'agit d'une campagne grossière, visant à déstabiliser la papauté, et peut-être faire partir le Pape - d'une façon ou d'une autre, malheureusement.
Attaquer ceux qui lui sont proches, et sincèrement dévoués, en particulier son secrétaire, ressemble à un piège diabolique destiné à l'isoler complètement.
De toutes façons, selon la technique de l'amalgame (qui était déjà celle des wikileaks), la vérité se cache dans un labyrinthe inextricable, et les nombreuses pistes, toutes fausses.... sauf une, évidemment, sont uniquement destinées à faire diversion.
En prime, s'ajoute l'hypocrisie consistant à prétendre qu'il s'agit d'aider le Pape: par exemple, parmi les documents transmis par le corbeau, il y a une lettre datée du 19 février 2009, EN PLEINE TEMPÊTE LEFEBVRISTE (benoit-et-moi.fr/2009-I/), signée de Benoît XVI. Mais on n'en voit que la signature, car, pudeur (!!) suprême de l'élégant journal de gauche, "nous ne publions pas la lettre intégralement, pour ne pas offenser la personne du Saint-Père, déjà durement éprouvé par ses inepts collaborateurs", ajoutant toutefois "par correction (ndt: ???), nous nous réservons de publier le texte intégral, dans le cas où l'on s'obstinerait à nier la vérité des faits".

En attendant, voici la lettre de Salvatore Izzo. Un 'vatican insider', loyal au pape, qui lui aussi s'interroge, et interprète, selon sa sensibilité:

Chère Raffaella,
(paparatzinger5blograffaella.blogspot.it)
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Un quotidien (ndt: il s'agit bien entendu de La Repubblica) a publié d'autres documents du Vatican, et l'a fait dans une tentative de redimensionner la responsabilité de Paolo Gabriele (1).
Il s'agit d'une opération inacceptable.
En attendant, il est évident que les papiers ont la même origine, donc nous pouvons raisonnablement supposer que c'est un complice de PG - qui les avait reçus de lui avant son arrestation - qui les a donnés au journal. Cette hypothèse semble cohérente avec l'affirmation du père Lombardi qui a dit (ndt: hier) à ce propos: « voilà des mois que nous voyons publiés des documents anonymes et signés, il est évident que celui qui a reçu cette grande quantité de textes ne se la joue pas avec l'intention de tout faire en une fois puis de nous laisser en paix».

En outre, dans l'article se préfigure une véritable tentative de faire chanter le secrétaire du pape et le cardinal secrétaire d'Etat.
Il me semble que le journalisme n'a rien à voir avec tout cela. Ici, nous parlons de vol et de chantage, d'opérations médiatiques téléguidées
visant à bloquer le nettoyage que Benoît XVI a commencé et qui effraie tellement les vieux appareils curiaux, en particulier ceux compromis avec le père Marcial Maciel, et pas seulement avec lui. Entre autres choses, le conditionnement psychologique qui peut avoir conduit PG à la trahison évoque le contrôle des consciences exercé par leur fondateur criminel sur les Légionnaires, et ceci fait réfléchir. Tout comme fait réfléchir la coïncidence entre l'attaque des corbeaux et le chemin vers la réconciliation avec les lefebvristes, qui perturbe tellement une partie des fidèles et de la hiérarchie.

En tout état de cause, il apparaît clairement dans ce dernier épisode de Vatileaks la volonté de conditionner les dynamiques internes de l'Eglise au nom de cette transparence qui est seulement proclamée mais pas mise en œuvre par ceux qui se cachent dans l'ombre, et qui est même dans la pratique prise en otage par cette campagne à scandale.
On est surpris (ndt: ???) de voir des journalistes signer une semblable horreur.

Et cela fait mal de voir humilier ainsi le pape, le faisant apparaître comme otage de quelqu'un qui au lieu d'aider le trompe. Oui, le maître d'hôtel a trahi sa confiance, mais pas les autres qui sont proches du Pape et l'aident.
Personnellement, je ne pense pas, du reste, qu'au Vatican il y ait beaucoup de trafiquants d'autres documents confidentiels, et cette démarche imprudente, qui veut donner accréditer la thèse du corbeau qui revient, le prouve. En amont et en aval des vols de PG, il y a peu de monde. Et je ne pense pas qu'ils servent je ne sais quelle puissance étrangère (ndt: on a parlé de la Chine, et des USA).
Prochainement devraient commencer les interrogatoires formels et dans les procès-verbaux, il y aura leurs noms, attendez-vous à des écrans de fumée des médias dociles, prêts à écrire que nous regardons le doigt et non la lune. Comme si ce n'étaient pas des choses graves, le vol, le recel et la désinformation, le tout aux dépens de notre Pape

Note

(1) L'article s'achève ainsi:

Les nouvelles lettres du corbeau sont en tout cas le signe que la bataille au sein du Vatican est encore en cours. Et démontre que "Paoletto", le valet de chambre de Benoît XVI... même s'il est coupable, n'est que du menu fretin. Le corbeau est de retour. Et comme cela a été clair dès le début, il ne s'incarne pas dans une seule personne. A peine mercredi dernier, au terme de l'audience générale, le Pontife avait-il voulu répéter sa pleine confiance "à tous mes collaborateurs" que précisément les principaux collaborateurs du Pape sont cités dans ces écrits: le cardinal Bertone et don Georg. Une bataille, donc, qui continue. Et qui fait apparaître cette partie seulement comme des prémisses, présageant l'ombre de nouveaux coups de théâtre.