Extrait d'une interviewe de l'archevêque de Milan à l'Agence catholique SIR (7/6/2012)
Au terme de la Rencontre des Familles, marquée par un grand succès de participation, et par la joie visible du Pape (1) , le cardinal Scola, dont on a pu apprécier la simplicité cordiale (j'ai particulèremenrt aimé le discours d'introduction au Parc de Bresso et la façon dont il s'est adressé aux jeunes) répond aux questions de l'Agence Sir, dressant un bilan de ces trois intenses journées, dont on se doute qu'elles avaient commencé bien avant, pour la préparation.
Il revient sur l'importance de la famille, le message qu'elle doit envoyer au monde, la vitalité de l'Eglise ambrosienne, la couverture médiatique...
Et parmi les échanges, il y cette confidence extraordinaire, que lui a faite le Saint-Père au moment du départ.
- Que voulez-vous souhaiter le pape
« En ces jours de présence à Milan, j'ai vu Benoît XVI animé d'une grande sérénité, d'une intériorité de prière très intense et de la conscience d'être vraiment conduit par l'Esprit et la Providence. Prenant congé de lui, je lui ai demandé s'il était fatigué et il m'a répondu qu'il ne l'était pas, parce qu'à l'occasion d'événements comme celui-ci, il sait qu'il reçoit toujours une grâce spéciale.
Je pense que ce Pape aura le moyen de nous surprendre à nouveau et dans pas longtemps »
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(1) Malgré les journalistes qui ont répété en boucle «Le Pape semblait fatigué» - une remarque qui n'a de valeur que si on observe quotidiennement et attentivement une personne que l'on connaît bien - il semblait par moment, littéralement, s'être plongé dans un bain de jouvence.
