Promenade avec un ami

A l'issue du concert en son honneur, le Saint-Père s'est promené dans le parc surplombant le lac d'Albano avec Giorgio Napolitano, président de la République italienne. Images (12/7/2012)

>> Cf.
Concert pour la fête de Saint Benoit

Merci, comme toujours, au Benedetto XVI forum!

Nouveauté (pour ce modeste site!).
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L'OR d'aujourd'hui publie une interviewe de Giorgio Napolitano, grand bourgeois passé par le Parti Communiste, dont il fut membre du Comité central, qui fut ministre de l'intérieur dans le gouvernement Prodi (1996-1998), et qui ne fait pas l'unanimité chez les catholiques en Italie !! (voir par exemple cet article d'Antonio Socci, paru dans "Libero" du 6 septembre 2010: Mon père mineur et Napolitano).
Mais le pape sait nouer des amitiés, ou des sympathies, qui sont la preuve qu'il est bien au-dessus des préjugés courants (qu'on se souvienne de la réception de George Bush dans les jardins du Vatican en 2008, alors que le président américain en fin de mandat était la risée des medias unanimes!)).

Extrait (http://www.news.va/fr/news/mon-ami-benoit-xvi):
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Six ans se sont écoulés depuis le début de mon mandat. Au mois de mai a commencé la dernière des sept années prévues. Je n’hésite pas à confesser que l’une des composantes les plus belles qui ont caractérisé mon expérience a été précisément la relation avec Benoît XVI. Nous avons découvert ensemble une grande affinité, nous avons vécu un sentiment de grand respect réciproque. Mais il y a plus, quelque chose qui a fait vibrer nos cordes humaines. Et je lui en suis très reconnaissant. Aujourd’hui, par exemple, nous avons passé un moment ensemble caractérisé précisément par une grande simplicité humaine. Nous nous sommes promené, nous avons parlé comme des personnes qui ont une relation d’amitié sincère, avec tout le respect que j’ai pour lui et pour son très noble ministère, pour sa très haute mission. Nous nous sentons dans un certain sens proches, notamment parce que nous sommes appelés à gouverner des réalités complexes. Le Pape naturellement, outre un «chef d’Etat», est également et surtout le guide de l’Eglise universelle. Pour ma part je me trouve au sommet des institutions de la République italienne à un moment très, très difficile. Il est nécessaire de faire prévaloir dans tout contexte de puissantes motivations de sérénité, de paix, de modération. Voilà, je ressens très fortement ma mission de modérateur: et que dire de la mission analogue qui est celle du Pape?