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L'Eglise face à la pédophilie

Un bon livre de Gérard Leclerc (10/6/2010)

Présentation de l'éditeur

L'Église face à la pédophilie
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Le drame de la pédophilie dans l'Église catholique a pris une dimension inouie. Le scandale est sans précédent dans l'histoire. Pris à partie par les médias du monde entier, Benoit XVI est en première ligne. Les coups pleuvent. Le pape encaisse. Les croyants souffrent.
Pour comprendre la nature du « phénomène pédophile », il importe de ne pas se voiler la face. Les agressions sexuelles dirigées contre les enfants, dont prêtres et évêques se sont rendus coupables, remontent souvent à des dizaines d'années. Les affaires qui éclatent les unes après les autres montrent que la révolution sexuelle, avec sa confusion des valeurs, n'a pas épargné les hommes d'Église.
Notre société exhibe le sexe de toutes les façons possibles. Mais qu'en est-il du sens véritable de l'amour humain ? Le christianisme, religion de l'amour, est sommé d'apporter une réponse. Avec courage et lucidité, Gérard Leclerc met les points sur les « i ». Ce faisant, il éclaire cette tragédie moderne à la lumière de la raison.


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Un petit livre bienvenu, et je dirais nécessaire, dans le paysage éditorial français, puisque le Pape n'a droit en général dans les rayons des librairies qu'à des textes au mieux neutres, au pire à charge.
Celui-ci est honnête, et retrace correctement et assez exhaustivement les faits. Je l'ai lu comme une bouffée d'air pur. Et il est distribué dans le réseau des grandes surfaces culturelles (je l'ai acheté à la Fnac), ce qui peut lui assurer une diffusion appréciable.

Un chapitre bien argumenté est consacré à un édito incroyable de Christophe Barbier, intitulé "un pape fictif", et que j'avais épinglé ici: Lettre ouverte à Christophe Barbier .

En annexe, il y a presque le meilleur du livre, les éditoriaux de Gérard Leclerc pour France Catholique, tous excellents. Parmi eux, un particulièrement réjouissant sur Hans Küng (donnant son avis, dans le débat Ferry-Julliard du 4 juin sur LCI, Jacques Julliard, tout en qualifiant Gérard Leclerc de "meilleur chroniqueur des sciences sociales en France", s'en est presque étranglé de réprobation) dont je ne résiste pas au plaisir de reproduire un passage.
(Je sais, la plupart des gens qui critiquent Küng n'ont rien lu de lui - et vu les pavés, on comprend - mais je pense que ce n'est pas le cas de Gérard Leclerc).

L'article s'intitule:

Hans Küng: l'imposture

Hans Küng a toujours été le partisan d'un interventionnisme musclé pour changer l'institution dans le sens qu'il préconise (mariage des prétres, accession des femmes au sacerdoce, etc.). Interventionnisme verbal, rassurons-nous, car ce grand bourgeois a toujours vécu dans le confort douillet, et même un luxe assez clinquant. Il aime les grosses cylindrées et regardait sans doute avec amusement son collègue Ratzinger se contenter d'une bicyclette dans les rues de Tübingen. Le même Ratzinger qui, analysant ses écrits théologiques, avait trouvé le mot pour définir sa manière : les courbettes !
Küng les a multipliées toute sa vie, croyant être d'avant-garde alors qu'il n'était qu'un banal suiviste de la dernière pluie, jamais en retard d'une mode et d'un conformisme agrémenté de l'aura progressiste. D'évidence, ce n'est pas là l'éthos et l'art des fondateurs et des vrais prophètes : un Ignace de Loyola et un Vincent de Paul. Peut lui chaut. Il est convaincu d'étre le génie théologique de son temps même si, à l'épreuve de la durée, il ne subsistera à peu près rien de son ceuvre, sauf le souvenir de quelques provocations comme celle-là, gratuites, injurieuses, violentes. Et à côté de la plaque comme toujours.

Apparitions à Fatima