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Vatican II: un optimisme funeste

Sur son blog personnel Settimo Cielo, Sandro Magister prolonge le débat suscité par son dernier billet "Les grands déçus du Pape Benoît" (11/4/2011).



Il annonce:
"L'article de www.chiesa sur les traditionalistes déçus, a suscité des réactions immédiates (cf Pourquoi j'aime Benoît XVI).
Celle qui suit est une réflexion de l'un d'eux, co-auteur, en janvier, d'un manifeste de protestation pour la convocation par le Pape d'une nouvelle rencontre à Assise (Des "appels" au Saint-Père) - manifeste qu'il admet par ailleurs ci-dessous couronné de succès, comme le prouve le programme officiel de la rencontre, très différent de celui de 1986)"

Selon sa notice Wikipedia en italien Francesco Agnoli (né en 1974 ) est un "écrivain, journaliste et publiciste italien d'orientation catholique. Il écrit dans l'Avvenire , Il Foglio, l'Adige et sur le mensuel Il Timone.
Diplômé en lettres classiques, il enseigne les sciences humaines à l'Institut du Sacré-Cœur de Trente...
"

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A propos des suites du Concile Vatican II, on relira avec intérêt (je l'espère!) deux textes de grande qualité.
-> Traduite par Carlota, "Une lettre d'un prêtre espagnol de 83 ans ... ni progressiste, ni tradi".
-> Une réflexion mémorable du Père Scalese: L'esprit du Concile

Voici ma traduction du long texte de Francesco Agnoli, reproduit par Sandro Magister.
Je reprendrai volontiers à mon compte l'aveu de l'auteur: Personnellement je n'ai pas de grande compétence pour m'exprimer...
Mais il dit cependant des choses très intéressantes, et utiles au débat.

Concile Vatican II. Un problème complexe
Francesco Agnoli
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Le Concile Vatican II reste, quarante ans après, un événement qui enthousiasme et divise. On en parle continuellement: les progressistes comme le cardinal Martini, Mancuso, Melloni etc. semblent faire remonter à lui la naissance de l'Église, ils en demandent une mise en œuvre plus large et plus efficace et réclament même un Vatican III, pour s'ouvrir encore plus au monde et à la pensée moderne; le pape insiste sur le fait que Vatican II ne doit pas être séparé de ce qui le précède; Mgr. Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, affirme qu'il veut interpréter le Concile à la lumière de la Tradition, se réservant également de pouvoir en critiquer certains passages réputés ambigus et certains documents considérés comme au moins partiellement en opposition avec le magistère précédent (position déjà acceptée par le Pape en ce qui concerne les statuts de la communauté traditionnaliste du "Bon Pasteur", qui a reçu la permission de critiquer dans un esprit constructif, certaines mesures controversées du Concile).

Surtout ces derniers temps, des intellectuels laïques tels que Roberto De Mattei, auteur d'un best-seller comme "Le Concile Vatican II. Une histoire jamais écrite" (Lindau), et des théologiens de valeur comme Mgr Brunero Gherardini, auteur de "le Concile Vatican II. Un discours à faire », ont, de façon méritoire, relancé le débat.

Personnellement je n'ai pas de grande compétence pour m'exprimer, mais je voudrais présenter ici deux concepts, dans l'espoir qu'ils seront utiles au débat, et en espérant ne pas dire trop de bêtises (si c'est le cas, il y aura certainement quelqu'un prêt, fraternellement, à me corriger).

Eh bien, en lisant certains documents du Concile, j'entrevois parfois quelque chose qui me surprend par un optimisme excessif. Le Concile s'ouvrit avec la fameuse déclaration de Jean XXIII contre les "prophètes de malheur": Jean XXIII croyait fermement que notre époque était favorable à un nouveau "printemps de l'Eglise", à un "bond en avant", à une renaissance sans précédent. Il parlait ouvertement d'un "jour, signe avant-coureur d'une lumière plus splendide dont le Concile représentait l'aurore".

En cela, il s'écartait de la vision qu'avaient eu Pie X et Pie XII, plus enclins à voir dans l'ère contemporaine une époque de progressif et terrible éloignement de Dieu. Jean XXIII écrivait le 8 Décembre 1962, à la clôture de la première session du Concile: "Ce sera vraiment la nouvelle Pentecôte qui fera fleurir l'Eglise dans sa richesse intérieure ... ce sera une nouveau bond en avant du Règne du Christ dans le monde, une réaffirmation toujours plus forte et persuasive de la bonne nouvelle de la rédemption, l'annonce lumineuse de la souveraineté de Dieu, de la fraternité humaine dans la charité .... " .
Malheureusement, il n'en a pas été ainsi, comme le constatait également récemment le cardinal Biffi dans ses mémoires, et si on juge l'arbre à ses fruits, nous pouvons dire aujourd'hui que de nombreux signes des temps ont été mal interprétés. Après le Concile, des milliers et des milliers de prêtres ont quitté la soutane pour se marier, ou même après une crise de la foi. Et le temps n'a pas changé les choses.

Le pontificat de Paul VI a été très révélateur sur ce point: Montini fut en effet souvent enclin à partager l'optimisme presque utopique de Jean XXIII et à chercher dans le renouvellement de la pastorale, dans une plus grande ouverture au monde, la voie d'une nouvelle évangélisation; mais il fut aussi conscient, à de nombreuses occasions, et il le dit à haute voix, qu'au lieu du printemps, dans l'Eglise, était venu l'hiver, que la fumée de Satan était entrée dans le temple de Dieu. En lui coexistaient l'idée que Concile signifiait un "réveil printanier d'immenses énergies morales et spirituelles, presque cachées au sein de l'Eglise", en même temps que de profondes crises intérieures, dont il faisait part, entre autres, au cardinal Siri, dans de longs et dramatique entretiens privés. C'est ainsi que certains documents du Concile portent ici et là la marque d'un certain optimisme naïf, qui, selon le Père Stanley Jaki, ami estimé de Benoît XVI, selon don Divo Barsotti, et le redécouvert Romano Amerio, proviennent d'une sous-estimation du péché originel et de la perfidie de l'esprit du monde, compris au sens évangélique. Cet optimisme utopique, disais-je, on le trouve par exemple au début de la Déclaration sur la liberté religieuse: "Dans l'époque contemporaine les êtres humains sont de plus en plus conscients de leur dignité de personnes et le nombre croît de ceux qui exigent d'agir par eux-mêmes, exerçant leur propre liberté responsable, motivés par un sens du devoir et non pas pressés par la contrainte".

Dans "Gaudium et Spes" (ndt: La constitution pastorale Gaudium et Spes « sur l'Église dans le monde de ce temps » est l'un des principaux documents de l'Église issus du Concile. Approuvée par 2 307 des évêques présents, et refusé par 75 d'entre eux, elle est promulguée par le pape Paul VI le 8 décembre 1965, le dernier jour du concile. Le nom « Gaudium et Spes » vient des premiers mots du texte, qui signifient « la joie et l'espoir » ,wikipedia), au contraire, on peut lire des phrases comme celle-ci: "Jamais auparavant l'humanité n'a eu un si vif sentiment de liberté ... nombreux sont pourtant ceux qui arrivent à un sens plus aigu de Dieu ... L'homme d'aujourd'hui est sur le chemin d'un développement plus complet de sa personnalité et d'une découverte et affirmation progressives de ses droits" . Des déclarations similaires, peut-être plus peaufinées et mieux spécifiées dans les passages suivants se trouvent en abondance dans d'autres encycliques presque contemporaines, et tout d'abord, Pacem in Terris.
Quel mal y a-t-il, diront certains, à être optimiste, à vouloir aller à la rencontre du monde de manière persuasive et sans condamnation retentissante? Quel mal y a t-il à préférer "la médecine de la miséricorde plutôt que de la sévérité" comme le dit Jean XXIII, à mettre l'accent sur l' «aggiornamento» plutôt que sur la tradition?

En effet, qui n'aimerait, au moins en apparence, un Christ moins exigeant, qui viendrait transiger avec le monde, qui parlerait avec ses bourreaux jusqu'à les convaincre, et ne demanderait pas, même à ses disciples de lutter contre le péché, au besoin jusqu'au sang et au martyre? Qui ne nous aurait pas rappelé que "vous êtes dans le monde, mais pas du monde"?
Personnellement, je pense que le manque de réalisme, d'un équilibre savant entre la "sévérité" et "miséricorde", a souvent des conséquences négatives, parce que le diagnostic est nécessaire au traitement, et doit donc être implacable et vrai.
"Son attitude, écrivait Paul VI le 7 Décembre 1965, parlant du Concile, a été à dessein très optimiste. Une vague d'affection et d'admiration a coulé du Concile sur le monde humain moderne", préférant "à des diagnostics déprimants, des remèdes encourageants". Mais quelles sont les conséquences de tout cela, de cette attitude si radicalement nouvelle dans l'histoire de l'Eglise? Dans quelle mesure a t-il manqué à notre monde contemporain, un diagnostic cru de sa maladie, certes accompagné de la miséricorde de la cure? Les conséquences d'un optimisme extrême, nous les payons encore aujourd'hui: il a engendré tout doucement chez les catholiques une mentalité excessivement consentante et iréniste.

L'idée qu'on ne doit pas "condamner", qu'on doit toujours dialoguer à outrance, qu'il faut faire voyager l'Eglise avec le monde, a fait son chemin, conduisant aux "catholiques pour le marxisme", aux "catholiques pour le divorce", aux "catholiques pour l'avortement", aux catholiques relativistes ("moi pas, mais les autres ..."), aux "catholique adultes", et ainsi de suite. Non pas à la paix de l'Eglise avec le monde, comme c'est de plus en plus clair aujourd'hui, mais à la discorde entre les croyants eux-mêmes. Un exemple parmi d'autres: l'absence d'excommunication du communisme par les Pères conciliaires, malgré la pétition de 450 d'entre eux, au moment où les persécutions étaient immenses et où cette idéologie de mort dévastaient des populations entières, répond précisément à cet optimisme irréaliste, et à une mentalité qui, voulant se distancier de l'habitude des anathèmes du passé, croit, il me semble naïvement, que le dialogue avec le monde est la solution possible, indolore et efficace, pour la rédemption de l'humanité.

D'où aussi cette vision du dialogue qui devient non pas un moyen, mais une fin; un dialogue dont l'objectif n'est autre que le dialogue lui-même, au lieu de la conversion: comme si le Christ lui-même n'avait pas choisi, en définitive, de témoigner sa divinité avec son sang, et n'avait pas annoncé à ses disciples la persécution et le martyre. Pouvons-nous imaginer un Concile aujourd'hui, où Benoît XVI, pour ne pas se quereller avec le monde, refuserait de condamner le clonage, l'avortement et les manipulations génétiques? Et aujourd'hui que le pape se bat comme un lion pour protéger l'être humain depuis la conception jusqu'à la mort naturelle, pouvons-nous encore souscrire à la célèbre phrase de Paul VI, selon laquelle "la religion du Dieu qui s'est fait homme a rencontré ( ndlr: au Concile) la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu", sans que cela n'engendre "un choc, une lutte, une condamnation", mais plutôt "une immense sympathie"? Ou n'est-il pas de plus en plus clair que l'homme qui s'est fait Dieu est l'antithèse exacte du Dieu qui s'est fait homme, et que, loin de représenter un véritable humanisme, l'humanisme athée contemporain finit par mépriser l'homme, le réduisant à un singe, ou à "un nombre sorti à la roulette", un objet qui peut être manipulé?

Ayant mis en lumière cette mentalité de fond présente dans certains passages du Concile, je voudrais suggérer une autre considération. Peut-être le désir de ne pas blesser, d'être plus "pastoraux", de ne pas utiliser la clarté lapidaire et synthétique du Concile de Trente, a t-il déterminé la présence dans certains documents du Concile de concepts pas toujours clairs, ambigus, laissant la place à des interprétations divergentes. Prenez par exemple le document sur l'œcuménisme, Unitatis Redintegratio .. Il y est répété plusieurs fois le dogme catholique selon lequel seule l'Eglise Catholique est la véritable Eglise du Christ, souvent en insistant sur les différences doctrinales entre les catholiques, par exemple, et les protestants; il y est condamné comme "étranger à l'oecuménisme" le "faux irénisme", donc en ligne avec l'enseignement précédent. Mais ensuite, pour illustrer les méthodes de dialogue, on laisse place, par exemple, à la prière commune, entre catholiques et membres d'autres confessions": dans les congrés œcuméniques, il est licite, et même souhaitable, que les catholiques se joignent dans la prière avec leurs frères séparés ".

Mais cela ne génère-t-il pas la confusion, l'indifférentisme, la mentalité syncrétique? Cela n'amène-t-il pas les fidèles à oublier la réalité, à savoir l'importance dans l'Eglise de la communion avec Rome et de la primauté de Pierre? Les Pères du Concile poursuivent: "Toutefois, la communication dans les choses sacrées ne devrait pas être considérée comme un moyen à utiliser indifféremment pour le rétablissement de l'unité des chrétiens ... Le sens de l'unité, surtout, interdit la communication. La nécessité de participer, la grâce parfois, la recommande. Sur la façon d'agir ... l'autorité locale décidera prudemment .... ".
Mais alors, prier avec les personnes de fois différentes, est-ce un acte souhaitable, ou quelque chose d'équivoque? Des positions de ce genre, peu claires, ont engendré, dans le post-Concile, beaucoup de confusion, qui a culminé, à mon avis, dans la fameuse rencontre d'Assise en 1986.

Alors, les fidèles virent se mélanger indifféremment le nom du Christ, "la Voie, la Vérité et la Vie", avec celui de multiples dieux faux, dans la ville d'un grand saint, à l'intérieur d'églises consacrées. L'effet concret a été la propagation de l'indifférentisme religieux, résumé dans cette phrase qui est devenue à la mode sur les lèvres de beaucoup de catholiques, "nous sommes tous enfants du même Dieu."

Expression vraie, au nom du Ciel, en fin de compte, mais extrêmement dangereuse si elle est utilisée pour faire croire que le Christ, Bouddha et Mahomet sont la même chose.
Expression qui renferme en elle un autre drame de l'après concile: la disparition progressive chez les catholiques de la conscience du devoir d'annoncer le Christ à toutes les nations et de la responsabilité que le don de la foi implique. A Assise en 1986, deux cardinaux ont choisi de ne pas participer, entrevoyant dans l'événement un grand danger pour la foi: le cardinal Giacomo Biffi et le cardinal Joseph Ratzinger, qui dans une préface récente d'un livre de Marcello Pera a souligné combien le dialogue est possible et juste entre les personnes, entre les cultures et les peuples, mais pas entre des conceptions religieuses et doctrinales différentes. (ndt: série d'articles ici, et en particiulier, la lettre du Saint-Père)

Ils étaient, ces deux cardinaux, sur la même longueur d'ondes que le pape Pie XI, qui, dans l'encyclique "Mortalium animos" avait déploré les "congrès, réunions, conférences, avec une large participation du public, auxquels tous, pêle-mêle sont invités à discuter, les catholiques, les hérétiques, et les représentants d'autres religions au nom d'une fausse théorie qui suppose que toutes les religions sont bonnes et louables".
Prier ensemble, pensait Pie XI, ne sert qu'à créer la confusion, à pousser au naturalisme et en fin de compte, à l'athéisme pratique, délégitimant la Révélation et l'Eglise elle-même.

Qu'aujourd'hui, Benoît XVI ait décidé de convoquer un nouvel Assise, ne modifie pas sa position dans le passé: c'est pourquoi ceux qui, comme moi, ne comprennent pas certains gestes, peuvent imaginer qu'au nouveau rassemblement œcuménique sera donné une toute autre tournure (comme le montre déjà le fait qu'aucun lieu de culte ne sera donné aux représentants d'autres religions, et que les athées aussi ont été invités: preuve que la rencontre ne sera pas fondée sur l'idée que "toutes les religions sont bonnes" mais sur l'idée que les hommes, en tant qu'hommes, "doivent se parler").

Un dernier point. La lecture du document du Concile Vatican II sur la liturgie, dont la lettre a été complètement rejetée par la réforme liturgique bugninienne (Annibale Bugnini, 1912-1982, proche ami de Paul VI, fut le principal organisateur de la réforme liturgique de 1970 et de la publication du missel romain rénové ) permet ici d'entrevoir ce que je pense avoir été une autre erreur de ces années, à laquelle le pape actuel essaie tout doucement de porter remède, d'abord avec le Motu proprio, et ensuite en restaurant la croix au centre de l'autel, la communion à genoux, etc.

D'un côté, on a prêché le renouveau, insistant fortement sur lui, engendrant la naissance d'une incroyable série de messes expérimentales, où on voyait de tout, et au cours dequelles le célébrant devenait l'inventeur de plus en plus imaginatif de nouveaux rituels, jusqu'aux messes avec des danseuses sur l'autel; de l'autre, on invitait à maintenir le latin, avec une plus grande utilisation de la langue vernaculaire, et dans le même temps, on demandait de ne pas introduire "d'innovations à moins que ne le requiert une réelle utilité pour l'Eglise, et avec la mise en garde que les nouvelles formes jaillissent organiquement, d'une manière ou d'une autre, de celles existant".
En ce qui concerne le chant, le Concile affirmait que "l'Eglise reconnaît le chant grégorien comme chant propre à la liturgie romaine", auquel il convient de réserver "une place de choix"; il invitait à tenir en grand honneur "l'orgue ... dont le son peut ajouter un éclat admirable aux cérémonies de l'Eglise " .

Dans le même temps, toutefois, en pratique, on a laissé disparaître le latin, et du chant grégorien et de l'orgue, il ne reste pas trace. En parfaite cohérence, les autels d'autrefois ont été démolis, ainsi que les balustrades et tout ce qui, dans les messes traditionnelles, servait à souligner le caractère sacré de la cérémonie et son caractère de renouvellement du sacrifice de la croix. Avec des résultats qui n'ont rien de positif. Se rendre compte de certaines erreurs du passé, que des cardinaux et des papes ont reconnu avec beaucoup d'humilité face à l'explosion du protestantisme, a permis à l'Eglise du Concile de Trente de renaître, après des temps sombres. Le moment n'est-il pas venu, aujourd'hui aussi, de quelque petit mea culpa, d'une révision, au moins, de cet optimisme trop mondain et utopique? En vérité, l'optimisme qu'en tant que chrétiens, nous professons, est immense, mais il nous vient de la résurrection du Christ comme fait historique, pas d'ailleurs. De Sa mort, au contraire, nous devrions apprendre le réalisme, c'est-à-dire la conscience de nos péchés et la nécessité de nous convertir, et de convertir le monde, pas de le câliner.

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