Jhon Allen jr

John Allen (*) est en quelque sorte le porte-parole de ses collègues britanniques.
Il est intéressant de lire sous sa plume ce que la presse là-bas mijote pour "accueillir" le Pape (5/9/2010).

Un chapitre à ajouter au livre "Attacco a Ratzinger"...


Il répond par anticipation à 4 questions présumées, jugées par lui représentatives à travers les mails et les coups de fil de ses confrères britanniques qui l'ont choisi comme leur expert attitré à deux semaines de l'arrivée du Pape.

Il y aurait évidemment beaucoup à dire sur les questions et les réponses. Tellement que je préfère laisser le texte brut - même si le ton d'humour décalé ne peut pas échapper. Mais l'article est en lui-même très édifiant, par la "fenêtre" qu'il ouvre sur les centres d'intérêt des medias laïcs.

Article en anglais sur le site de NCR:
http://ncronline.org/blogs/all-things-catholic/four-questions-about-popes-trip-uk
Ma traduction.

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Autres articles:

La BBC cathophobe
Le pataquès du voyage en Angleterre et Ecosse
Le voyage au Royaume Uni
Protect the Pope

 

Quatre questions sur le voyage du pape au Royaume-Uni
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Maintenant que Septembre est arrivé , les agences de nouvelles commencent à s'intéresser sérieusement au voyage du pape Benoît XVI au Royaume-Uni du 16 au 19 septembre. Je le sais à cause des appels téléphoniques et des e-mails que j'ai reçus de collègues en Ecosse et en Angleterre au cours des derniers jours , à la recherche de petites phrases en attendant le lever de rideaux.

La presse du Royaume-Uni est extrêmement concurrentielle , alors quand il n'y a pas de véritables nouvelles à rapporter, il faut en fabriquer.
Voici un exemple récent autour du voyage du pape : récemment, les organisateurs locaux ont sorti un "guide du pèlerin" pour les personnes qui assisteront aux grands événements. Il comprend des conseils sur des choses à ne pas faire, comme l'alcool, les barbecues et les flammes découvertes. Également sur la liste , il y a les instruments de musique , ce qui a amené un journaliste du Daily Telegraph à appeler la conférence des évêques pour demander : « Est-ce que cela comprend la vuvuzela ? (il s'agit, bien sûr, de la corne exaspérante popularisée par la Coupe du Monde en Afrique du Sud). La personne à l'autre bout du fil, a dit quelque chose comme : "Eh bien , oui, je suppose que oui".

Titre de l'édition du lendemain, qui devait créer une mini-sensation dans les pages " Nouvelles insolites" partout dans le monde : "Le pape interdit la vuvuzela".

C'était drôle (??), même si chacun des trois mots, dans ce titre, était trompeur (le pape n'a rien fait; c'était plus une suggestion qu'une interdiction; et personne n'a interdit expressément les vuvuzelas. Bien que, pour être honnête , Benoît devrait sans doute être reconnaissant - c'est un cas où les médias ont fait une chose qui a probablement contribué à sa réputation).

Dans le but de nourrir la bête des médias , je vais présenter mes réponses aux quatre questions les plus courantes que j'ai reçues à propos du voyage . Il ne s'agit en aucun cas de s'additionner à une analyse complète des points les plus importants . En revanche, c'est une fenêtre ouverte sur les questions que se posent les journalistes, qui peuvent être perçues comme les thèmes susceptibles de peser lourd dans la couverture médiatique .

1. Est-ce le voyage le plus difficile du Pontificat de Benoît XVI ?
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Ma réponse de base est : "Ne vous flattez pas". Ce sera le 17e voyage de Benoît à l'étranger , et non seulement il n'est probablement pas le test le plus difficile auquel il aura été confronté , mais ce n'est sans doute même pas sa visite la plus exigeante en Europe occidentale .

En termes de contexte immédiat , le voyage de Benoît en Turquie en 2006 était bien plus risqué - son premier dans un pays musulman , dans la foulée de son discours de Ratisbonne qui avait provoqué des protestations virulentes dans le monde islamique. Le voyage du pape de 2009 en Israël et dans les Territoires palestiniens a également été un acte de haute voltige , tant sur le plan diplomatique qu'inter-religieux .

En Europe , le voyage de Benoît en Espagne, en Juillet 2006, a été au moins aussi risqué potentiellement, avec son épreuve de force avec le Premier ministre socialiste José Luis Rodríguez Zapatero - vue par beaucoup de catholiques européens comme un avatar de la laïcité gonflée aux stéroïdes. La rage anti-cléricale féroce de l'Espagne est sans doute moins menaçante pour un pape que le doux ridicule anglais...

Cela dit , il y a une profusion de défis qui attendent Benoît.

Après tout, il est un religieux conservateur, qui entre en collision avec une culture largement laïque et libérale; un allemand en visite dans un pays qui s'est battu dans deux guerres contre l'Allemagne au 20e siècle; un pape voyageant dans un endroit où l'ambivalence au sujet de la papauté fait partie de l'ADN; et le chef de l'Eglise catholique, visitant un environnement culturel où l'essentiel des nouvelles récentes sur l'Eglise concernait les prêtres pédophiles . Dans l'ensemble, c'est un morceau difficile.

Récapitulons: des athées notoires veulent faire arrêter le pape pour complicité présumée dans les scandales portant sur les abus sexuels (**) . Un bureaucrate du Foreign Office a suggéré que Benoît pourrait visiter une clinique pratiquant des avortements, ou lancer sa propre marque de préservatifs . Il y a un nombre grandissant de plaintes autour des raisons pour lesquelles les contribuables Britanniques devraient payer 18,5 millions de dollars pour le voyage. Selon des témoignages , les catholiques britanniques sont réticents à payer leur part, ou même à prendre des billets pour les grands événements , en dépit de l'attrait d'artistes de renom comme Susan Boyle . L'avocat des droits de l'homme Geoffrey Robinson publie un livre intitulé The Case of the Pope, affirmant que Benoît doit être dépouillé de son statut de "seul homme au monde qui est au-dessus de la loi".

Il y aura aussi un peu de rumeur intra-catholique. Les partisans de l'ordination des femmes ont payé pour une annonce sur une quinzaine de bus rouges de Londres, "Pape Benoît - ordonne des femmes maintenant! ".
La semaine prochaine, un groupe appelé Catholic Voices for Reform organise une conférence de presse pour présenter à Benoît XVI des questions sur des sujets tels que la "corruption" et "l'obéissance aveugle". En dehors du bercail catholique, un mélange de laïcs , militants des droits homosexuels , et d'autres, prévoient une marche à Londres, le 18 septembre, sous la bannière de "Protest the Pope!". Un groupe plus petit organise une manifestation distincte contre sa visite dans le quartier de Twickenham , la veille .

Si la question est de savoir si Benoît XVI a fort à faire, la réponse est "oui, bien sûr".
J'ai déjà écrit qu'actuellement, un voyage du pape n'importe où en Europe occidentale est l'équivalent sociologique d'un rassemblement de la Gay Pride, en ce sens que les catholiques aussi se considérent désormais comme une minorité mal comprise, dans l'obligation de pratiquer une politique d'identité .
Récemment, Edmund Adamus , directeur des affaires pastorales dans le diocèse de Westminster , a déclaré que la Grande-Bretagne est devenue plus anti-catholique que l'Arabie saoudite , la Chine et le Pakistan , parce qu'elle a embrassé une "culture de mort" . Le compositeur catholique James MacMillan , qui a composé une messe à l'occasion de la visite du pape , a appelé l'anti-catholicisme "nouvel antisémitisme de l'intellectuel libéral". Toute réaction attendant Benoît XVI au Royaume-Uni ne fera que renforcer ces perceptions .

Si la question , cependant, est de savoir si ce voyage présente une série de maux de tête que le pape n'a jamais connus auparavant , la réponse est essentiellement "Been there, done that". (ndt: selon ma recherche sur internet, Been there done that est une expression anglo-saxonne signifiant « oublie ton idée, nous l’avons déjà fait et ça ne marche pas ». )

A ce propos, le potentiel de retour de flamme en Ecosse est sans doute moins important . Un récent sondage national dit que deux pour cent des Écossais sont "fortement opposés" à la visite du pape , tandis que 31 pour cent sont "très ou assez favorables" et 63 pour cent sont indifférents .

2. Globalement, que peut-on attendre?
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La prédiction est une entreprise dangereuse , mais en voici une que je n'hésiterai pas à faire: Quelles que soient les attentes du public pour le voyage , Benoît saura presque certainement les dépasser.
J'ai trois raisons pour dire cela .

- Tout d'abord, quand Benoît prend la route , il bénéficie d'une barre placée bas. Les gens savent que son pontificat a été marqué par une série de débâcles "Public Relation" (PR) , donc tout ce qui n'est pas une catastrophe absolue peut passer pour un succès . En outre, la plupart des gens n'ont jamais vu le pape avant, et ce qu'ils ont entendu de seconde main n'est généralement pas bon - qu'il est froid , distant , autoritaire , répressif , etc. Face à cette caricature , le contact avec l'homme réel semble toujours être une agréable surprise (c'est peut-être le génie qui se cache derrière la maladresse apparente de la statégie "PR" du Vatican: ils ont créé un scénario dans lequel fondamentalement Benoît ne peut pas perdre).

- Deuxièmement, les manifestants anti-pape ont généralement une plus grande voix dans les médias que leur empreinte sociologique sur le terrain, de sorte que les prédictions de manifestations massives ne se matérialisent presque jamais. Les quelques personnes qui viennent le huer sont une goutte d'eau par rapport aux foules enthousiastes qui acclament le Pape, en particulier parce que les supporters seront dans chaque cadre de caméra , tandis que les manifestants ne seront pas à moins d'un mile de l'action. La grande majorité des gens qui ne sont pas enthousiasmés par la présence du pape vont simplement ignorer le voyage, plutôt que de dresser des barricades.

- Troisièmement, Benoît ne va pas parader en ville et donner aux gens des prétextes pour se fâcher... comme Mouammar Kadhafi lors de sa récente visite de 48 heures à Rome (cf Kadhafi refait son cirque ) (...)

Ce n'est tout simplement pas le style de Benoît XVI , qui est immanquablement un invité aimable et humble .
(...)

Il est vraisemblable que Benoît va exalter les richesses de l'histoire et la culture anglaises , déclarant closes les tensions ouvertes par la Réforme anglaise. Il va exprimer sa gratitude pour les progrès dans les relations entre anglicans et catholiques, et réaffirmer son attachement à l'unité des chrétiens. Il va insister sur la volonté de l'Eglise d'être une force positive pour le bien commun. Il va également essayer d'offrir une "balle" aux six millions de catholiques du Royaume-Uni , notamment par l'exemple du cardinal John Henry Newman , dont la béatification à Birmingham est fixée au dernier jour du voyage papal.

Tout cela va frapper les Ecossais et les Britanniques, même méfiants, comme étant plus favorable que prévu , et donnera probablement un coup de fouet à court terme à la cote de popularité du pape.

Dans un article récent du magazine anglais Standpoint, l'écrivain catholique américain George Weigel a prédit que "Ceux qui s'attendent à rencontrer le 'rottweiler de Dieu' se trouveront au contraire face à un homme timide, à la voix douce et aux manières exquises ... Ceux qui recherchent un 'Enforcer' ecclésiastique borné rencontreront au contraire un homme d'une foi profonde , un doux pasteur". Sur la base de mon expérience, pour avoir couvert les voyages du pape , c'est à peu près juste .

Pour toutes ces raisons , le voyage pourrait ne pas être un coup de circuit - ndt vocabulaire du baseball: un coup sûr qui permet au frappeur de passer par tous les buts sans erreur de la défense, wikipedia (home run) , mais pas non plus un strike out. (idem)

3. La crise des abus sexuel va-t-elle jeter une ombre sur le voyage ?
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Probablement pas. Elle ne l'a pas fait aux États-Unis ou en Australie en 2008 , deux endroits où la crise des abus sexuels a été la plus intense. Les choses ont été relativement si calmes au Royaume-Uni que Mgr Kieran Conry, l'évêque d'Arundel et Brighton a récemment suggéré que le pape Benoît "peut-être soulagé de venir à un endroit où , contrairement à certains de ses autres voyages récents , il n'y a pas de gros problèmes à régler pour lui".

Voici cependant la principale raison pour laquelle la crise ne pourra pas occulter le voyage : un voyage du pape est un de ces rares moments où le Vatican est en mesure d'offrir aux médias une autre histoire à raconter.

Lorsque le Pape sera sur place, il y aura quantité d'images et de sons convaincants: Benoît XVI rencontrant la reine , rendant visite à l'archevêque de Cantorbéry à Lambeth Palace, debout à l'endroit de Westminster Hall où saint Thomas More a été condamné, priant sur la tombe de saint Edouard le Confesseur , et ainsi de suite. Ceci s'oppose au modus operandi habituel du Vatican en période de crise , qui est de courber l'échine et d'attendre que la tempête passe , n'émettant que des déclarations laconiques , tandis que des fonctionnaires arrogants proposent des commentaires spontanées qui ne font souvent qu'aggraver les choses.

Dans son article sur StandPoint, Weigel déplore que "des histoires apparemment sans fin de violence sexuelle commises par le clergé, et la mauvaise gestion de ces péchés et crimes par les évêques catholiques , ne sont pas la seule histoire à raconter au sujet de l'église à la fin de la première décennie du 21e siècle" . Il a raison, bien sûr, mais la réalité "PR" est que le Vatican est souvent incapable de fournir un récit alternatif. Un voyage du pape est l'exception majeure.

Trois autres variables peuvent déterminer quelle place prendra la crise quand Benoît XVI sera sur le terrain.

- Premièrement, certains observateurs estiment que les médias prévoient de révéler de nouveaux cas de violence au Royaume-Uni juste avant l'arrivée de Benoît XVI , déclenchant ainsi un nouveau cycle de la crise , qui s'apparente à ce qui s'est passé en Allemagne plus tôt cette année . Écrivant lundi dans le Guardian, Paul Donovan était d'avis que de telles révélations "mettraient en pièces la stratégie qui a tenté de séparer l'Église au Royaume-Uni du reste du monde, sur la maltraitance des enfants, en faisant valoir qu'elle a agi correctement et mis en place des directives rigides ".

- Deuxièmement, le Cardinal Sean Brady, d'Irlande a annoncé son intention d'accompagner le pape en Ecosse et en Angleterre. Brady a été la cible d'attaques pour son rôle dans la crise massive des abus sexuel en Irlande, y compris l'accusation que dans les années 70, il a contribué à baillonner les victimes d'un agresseur notoire. Si Brady est repéré à la droite du pape, cela pourrait déclencher une nouvelle série de commentaires sur la façon dont Benoît XVI "ne l'a pas fait"

- Troisièmement, le pape lui-même pourrait mettre la crise sous les projecteurs en organisant une rencontre avec les victimes. Bien que ces rencontres soient toujours hors-cameras, au moins certaines des victimes parlent généralement avec les médias par la suite, et en tout cas font la nouvelle. Mgr Vincent Nichols de Westminster a récemment déclaré qu'une telle rencontre en Angleterre, faisait l'objet d'un examen attentif. Si cela arrivait, ce serait la cinquième session de Benoît XVI avec les victimes, après les rencontres au cours de précédents voyages aux États-Unis , en Australie , à Malte, et une à Rome avec les membres canadiens de "first nations", victimes d'abus dans des établissements gérés par l'église .
A l'heure actuelle , ces rencontres attirent des réactions mitigées . Le Pape est crédité de tendre la main , et les victimes qui participent sont souvent émues. D'autres, cependant , objectent qu'il s'agit de "PR" vide. La principale association de victimes auxs États-Unis, le Survivors' Network of those Abused by Priests , a publié un communiqué de presse préventif avant le voyage du Royaume-Uni, affirmant que de telles rencontres "ne peuvent rien changer, ni protéger qui que ce soit", et prétendant qu'il s'agit d' "une hypothèse, triste et stupide et irréfléchie".

4. Quel est l'ordre du jour de Benoît XVI pour le voyage ?
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Dans le sens où cette question est généralement entendue, la réponse est : "aucun". Ce n'est pas une visite d'Etat typique, dans laquelle Benoît XVI espère convaincre le Parlement anglais d'adopter telle loi ou de bloquer telle autre, ou visant à arracher quelque concession de politique commerciale ou étrangère au gouvernement Cameron. Il n'y a pas de check-list à court terme , ce qui signifie qu'il n'y aura aucun moyen d'évaluer le 20 septembre si oui ou non le voyage a été un succès .

Cela ne veut pas dire, bien sûr, que Benoît est en voyage en Ecosse et en Angleterre juste comme ça .

Il est connu que le pape pense en termes de siècles , et ainsi de son "agenda" au Royaume-Uni , comme ailleurs , est décidément à long terme . Sa vision du christianisme dans l'Occident d'aujourd'hui est celle d'une "minorité créative" (un terme qu'il emprunte à l'historien britannique Arnold Toynbee) . Par "minorité", Benoît XVI entend une église qui n'est plus la majorité qui façonne une culture , mais plutôt une sous-culture , ce qui n'est évidemment qu'une concession à la réalité sociologique . Par "créative", il veut dire une sous-culture, claire sur sa propre identité , et passionnée pour diffuser son énergie et sa vision dans la société.

Construire une "minorité créative" est donc un projet en deux étapes :

- Favoriser un fort sentiment d' identité catholique en mettant l'accent sur les marqueurs traditionnels de la pensée, du discours et de la pratique catholiques ;
- Appliquer cette identité au débat social, culturel et politique le plus large, plutôt que de se réfugier dans un ghetto

Dans les grandes lignes, l'"agenda" de Benoît XVI est de faire avancer au Royaume-Uni le projet de minorité créative .

Qu'est-ce que cela pourrait signifier dans la pratique ? Peut-être Peter Sanford , ancien rédacteur en chef du Catholic Herald, a-t-il vu juste dans son article de dimanche dans le Guardian: "Le pape Benoît voudrait peut-être renforcer la détermination collective catholique". Sanford esquissait une philosophie pragmatique, modérée, du catholicisme anglais , souvent terriblement anxieux d'être socialement acceptable. Il a ensuite cité un évêque anglais, lui suggérant que lui et ses collègues devraient peut-être s'engager dans "débat un peu plus poussé, et même brutal" avec l'ensemble de la culture .
Ce qui, selon Sanford "serait une musique aux oreilles du pape".

 

Notes


(*) John Allen a désormais une notice sur Wikipedia en français: http://fr.wikipedia.org/wiki/John_L._Allen,_Jr.
On y lit:
La biographie de 2000 sur le cardinal Ratzinger était très critique du Panzerkardinal. Joseph Komonchak, qui a fait la revue du livre, a parlé de journalisme manichéen. Depuis ce temps, John L. Allen, Jr. a reconnu ces critiques et a commencé à écrire dans un style qui pourrait unir les chrétiens de toutes tendances politiques. Son travail est respecté dans tous les horizons de la société, et il est reconnu comme l'un des meilleurs vaticanistes.

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(**) Voici comment une certaine presse anglaise attend le Pape!!! (vu sur le Benedetto XVI Forum, section de Teresa)


A lire aussi, un article sur Zenit: La BBC prépare-t-elle une couverture « équilibrée » de la visite du pape ? Réflexion du journaliste britannique Edward Pentin
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Selon plusieurs sources d'informations, la BBC devrait offusquer de nombreux catholiques en diffusant un programme prévu pour coïncider avec la visite du pape du 16 au 19 septembre. Le contenu de ce programme est tenu secret mais, selon certaines sources, il s'agirait d'un drame d'une durée de 90 minutes, dans lequel le pape est traduit en justice, accusé de couvrir les abus sexuels perpétrés par des prêtres.