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J Ratzinger,1988: plus de sévérité contre les abus

Deux lettres publiées sur l'OR d'hier en témoignent. Le NYT lui-même s'en fait l'écho! (2/12/2010)

On sait que ce journal a été le fer de lance des attaques contre le Pape, au début de cette année.
Il semblerait que ce n'est pas fini, et que cela reparte, en Allemagne!
Quoi qu'il en soit, les calomnies de mars 2010, en train d'être réduites à néant, ne sont toujours pas démenties par la grosse presse, pourtant si prompte, à l'époque, à se jeter sur lui.



Selon un rapport, dans le passé, le Pape a recherché à sanctionner les prêtres dévoyés
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Dès 1988, alors qu'il était la "tête" doctrinale du Vatican, le pape Benoît XVI avait poussé à des procédures "plus rapides et simplifiées" afin de sanctionner les prêtres dévoyés, mais sa demande n'avait pas été satisfaite, selon des documents rendus publics par le Vatican mercredi.

Au plus fort de la crise des abus sexuels au printemps dernier, les défenseurs de Benoît XVI arguaient qu'il plaidait depuis longtemps pour sanctionner les prêtres qui avaient été reconnus coupables d'une faute grave, alors que d'autres fonctionnaires du Vatican préconisaient plus d'indulgence. La nouvelle documentation est la plus complète qui ait été rendue publique à ce jour, pour étayer ces allégations.

Elle intervient au milieu de nouveaux rapports dans les médias allemands, à propos du "dossier" (record) du pape comme archevêque de Munich, quand un prêtre pédophile notoire avait été transféré à son diocèse.

La nouvelle documentation, mise en ligne mercredi par le journal du Vatican, L'Osservatore Romano (ici: arrieta.pdf [129 KB] ), est apparue pour défendre le pape contre des affirmations selon lesquelles, à la tête du Dicastère de la doctrine du Vatican, il avait été partie prenante une culture de l'inaction et du retard , qui avait échoué à sanctionner rapidement les prêtres ayant abusé de mineurs.

L'article cite en particulier une lettre de 1988 que le pape, alors cardinal Joseph Ratzinger, avait envoyée au Vatican, réclamant "une procédure simplifiée et plus rapide" pour sanctionner les prêtres "trouvés coupables de conduite grave et scandaleuse."

Dans la lettre, il ajoutait que de telles procédures "devraient dans certains cas, pour le bien des fidèles, prendre le pas sur la demande de dispense des obligations sacerdotales, qui, par sa nature, implique "une grâce en faveur du requérant"

En réponse, son interlocuteur suggérait que de telles réformes pourraient porter atteinte à la capacité d'un prêtre de se défendre contre de fausses accusations, et le Vatican n'adopta pas immédiatement la demande du cardinal.

Les lettres apparaissent dans un long article de Mgr Juan Ignacio Arrieta, vice président de l'Office du Vatican pour les textes législatifs, autour des changements au code pénal du Vatican. Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a déclaré que les lettres avaient émergé dans les discussions sur le code, et qu' "il a semblé utile de les publier dès maintenant."

Le mois dernier, le Vatican a déclaré qu'il publierait bientôt de nouvelles directives aux évêques expliquant comment sanctionner les prêtres abuseurs, notamment en coopérant avec les autorités civiles en cas de besoin.

Pendant des années, les évêques s'étaient plaints de la confusion généralisée sur la façon de traiter les accusations d'abus, déclarant qu'ils devaient faire face à un processus bureaucratique et canonique intimidant (?), avec chevauchement des compétences de Rome.

Documents


La lettre du Cardinal Ratzinger, le 19 février 1988, au Président de la Commission Pontificale pour l'interprétation authentique du code de droit Canonique (Conseil pour les textes législatifs), le cardinal José Rosalío Castillo Lara, et, trois semaines après, la réponse du cardinal Castillo Lara, datée du 10 mars
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La lettre du cardinal Ratzinger



La réponse du cardinal José Rosalío Castillo Lara

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