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Une anecdote plaisante, trouvée par mon amie Teresa sur le site du diocèse d'Arlington, Virginie (24/4/2012)

Les portraitistes du Pape, ici: http://benoit-et-moi.fr/ete2010/

     



La portraitiste qui cherche à capturer «l'essence» du Pape
http://www.catholicherald.com/ (ma traduction)
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Depuis son enfance, la portraitiste cubano-américaine Sylvia Castellanos est intriguée par le visage humain. Cette fascination et son amour du dessin l'ont amenée à peindre des centaines de portraits - depuis des dignitaires de Washington, jusqu'à des paysans mayas d'Amérique centrale.

Et à chaque portrait, son espoir est de capturer l'âme de la personne. Pas une mince tâche en soi, mais son objectif est devenu encore plus difficile quand elle a choisi de peindre des chefs spirituels de l'Eglise, le bienheureux Jean-Paul II et le pape Benoît XVI.

«J'ai eu un désir personnel de peindre les papes, parce que c'est mon Eglise, et que ce sont les dirigeants de mon Église», dit Silvia Castellanos, qui a commencé à peindre le pape Jean-Paul II dans les derniers mois de sa vie.
«J'avais 20 ans quand il a été élu pape. Il fallait être là, pour comprendre la signification de ce jeune pape qui aimait faire du ski et de l'alpinisme, qui était si dynamique, alerte et intelligent. Avec le passage du temps, il est devenu ce vieil homme avec la maladie de Parkinson, qui pouvait à peine marcher... Je voulais essayer de saisir quelque chose, de ramener dans la conscience des gens, que c'était là l'homme réel et que c'était ainsi qu'il méritait d'être rappelé».

Depuis que Sylvia Castellanos a immigré aux États-Unis avec sa famille, de sa Havane natale, à l'âge de 9 ans, elle dit avoir été «particulièrement intéressée par le fait que Jean-Paul vienne d'un pays asservi par le communisme».
«J'ai appris plus tard qu'il avait fait des choses en coulisses pour lutter contre le communisme, et cela me l'a rendu particulièrement cher».

Après qu'elle ait achevéé le portrait en 2006, il a été exposé pendant cinq ans au Pope John Paul II Cultural Center à Washington, où elle a reçu beaucoup d'éloges pour avoir saisi <l'essence du pape>. Elle apprécie ces compliments, d'autant plus qu'elle n'a jamais rencontré le Pape Jean-Paul, ni son successeur, le pape Benoît XVI, dont elle a commencé à peindre le portrait en 2010.

Autodidacte, Silvia Castellanos a peint son premier portrait «de commande» à l'âge de 13 ans. Son portrait d'Abraham Lincoln pour un projet scolaire a attiré l'attention du directeur de son école, qui lui en a commandé un de son assistant principal pour 10 $.

Des années plus tard, après avoir obtenu un diplôme d'études supérieures à Princeton, elle a déménagé dans la région de Washington dans les années 1970. Durant les dix années qui ont suivi, elle a travaillé comme directeur de recherche au Comité directeur du Sénat, tout en faisant les portraits de commande pour les personnes éminentes de la colline du Capitole, y compris les membres du Congrès et le personnel international. Au cours de ces années, elle a étudié avec le portraitiste Danni Dawson à la "Torpedo factory" d'Alexandria (Virginie) )

«C'est la seule étude d'art que j'ai jamais faite - dit-elle - Elle m'a appris des choses fondamentales... Je cherche à saisir des émotions de la même façon qu'un fabricant de parfum capture un parfum de telle sorte qu'en débouchant une bouteille, les gens puissent éprouver à nouveau la pleine dimension de l'odeur».

Pour capturer l'essence du Pape Benoît, Silvia Castellanos s'est servi de photographies: «Les gens qui ont rencontré Benoît parlent de la gentillesse et de la sainteté qu'il dégage. Je voulais saisir cela».
Silvia Castellanos a terminé son premier portrait du Pape fin 2010, mais après, en observant attentivement les réactions des spectateurs, elle a été insatisfaite de son travail. Elle a mis de côté la peinture pendant un an et demi jusqu'au mois de Janvier dernier, où elle a commencé à repeindre son visage à partir de zéro. Cette fois, elle est satisfaite du résultat.

«L'important, dans un portrait, c'est de capturer la personne, ses émotions, et qui est la personne. Si vous ne faites pas cela, ce n'est pas un bon portrait, dit-elle. Les gens disent que j'ai maintenant la ressemblance, et j'espère que c'est le cas».

Avec deux dates importantes à venir pour le pape Benoît - son anniversaire, le 16 Avril, et l'anniversaire de son accession au pontificat, le 19 Avril - elle espère qu'elle peut trouver le bon endroit, peut-être à Washington, pour exposer son travail.
«L'Eglise marquera ces deux événements, et peut-être que ma peinture peut avoir un petit rôle, quelle que soit la forme que prendra la commémoration», dit-elle.
Son ambition ultime est que sa peinture puisse être exposée à la Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception à Washington.
Elle espère que son portrait du pape Benoît XVI intéressera aussi en dehors des cercles catholiques. «Dans la mesure où elle sera vu par les non-catholiques, j'espère qu'ils apprécieront la qualité personnelle que j'ai essayé d'insérer», dit-elle. «Et que quand ils regarderont, ils diront, 'c'est donc ainsi qu'il est réellement' »

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Mon commentaire sur le portrait.
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Le portrait est sympathique, et assez ressemblant, sauf le bas du visage de Benoît XVI.
Le Pape vieillit avec grâce. Et, chez la plupart des gens, c'est le menton et le cou qui trahissent l'âge. Pas chez lui. Ici, le cou replet ne correspond pas vraiment à son phénotype. Mais l'expression de douceur est bien rendue.