Rechercher:

Pages spéciales:

Page d'accueil

Vatileaks

Rencontre des familles

Toscane

Accord avec la FSSPX

Anniversaires

La date du 22 avril, où l'on célèbre la "Journée de la Terre" est l'anniversaire de naissance du fondateur de l'URSS. L'article ci-dessous, du journal "Italia Oggi", démontre que la coïncidence ne doit rien au hasard (1er/5/2012)

     



Lu sur internet

Ici:

La 42e édition de la Journée mondiale de la Terre le 22 avril a été l'occasion de sensibiliser une nouvelle fois les Terriens à la beauté et à la fragilité de leur planète
...
Depuis la première Journée mondiale de la Terre en 1970, les pays de plus en plus nombreux se mobilisent pour tenter de préserver notre planète des méfaits de l'activité humaine. L'accès à l'espace nous permet de porter un autre regard sur notre Terre et d'y observer les transformations rapides dont l'Homme est à l'origine : déforestation, pollution, réchauffement et fonte des glaces sont quelques-uns des phénomènes dont les satellites nous permettent de suivre l'ampleur et l'évolution.
...

La célébration de cette "journée de la Terre" a eu peu d'écho médiatique en France, premier tour des élections oblige (au contraire de ce qui s'est passé, semble-t-il, au Canada, où, à Montreal, plus de 250000 personnes ont convergé vers un parc pour y former une main géante).
Encore que, selon Le Midi Libre, 6142 personnes (bravo pour le "2" final!!!) aient participé à Montpellier à une manifestation, à l'initiative de la chaîne Gulli (une chaîne de télé du groupe Lagardère, tiens donc!!!).
Parmi les bobos festifs venus en famille dans un parc pour lâcher des ballons bleus, combien savaient ce qu'ils étaient en train de commémorer?

Voici un article trouvé sur le site ami italien Rassegna Stampa Totus Tuus, qui explique de façon très convaincante le choix de la date du 22 avril. Ce n'est pas ce qui est expliqué sur la page de wikipedia !

* * *

Le Jour de la Terre tombe le 22 Avril, jour de l'anniversaire de Lénine
En effet c'est lui qui inventa le subbotnik, le travail bénévole obligatoire
Italia Oggi,
20 avril 2012
Alessandra Nucci
---------------------

Samedi prochain, on célébrera la "Journée de la Terre", un événement sur l'origine duquel se succèdent des versions qui, en commun, ont l'Amérique et comme époque, 1970. Il y a trois ans, l'ONU (qui depuis 1970 l'avait toujours célébrée alternativement le 21 Mars à l'occasion de l'équinoxe de printemps, ou le 22 Avril) a officialisé la célébration mondiale à cette date, sans expliquer la raison de son choix.

En réalité, les racines de l'initiative remontent bien avant 1970, n'ont rien à voir avec l'Amérique et tout à voir en revanche avec la date du 22 Avril: c'est l'anniversaire de Vladimir Lénine - en même temps que le centenaire de sa naissance (il est né en effet le 22 avril 1870) - , le fondateur de l'Union soviétique, qui avait établi dès 1920 des journées de bénévolat obligatoire, où étaient imposées, par patriotisme, des activités qui sont aujourd'hui proposées au nom de la santé compromise de la "Terre Mère": enlever les déchets (ndt: quant on pense au vrai mépris de la nature, et à la pollution dont ce régime s'est rendu coupable, il devait y avoir du travail!!!) et collecter les matières recyclables. Lénine appelait ces corvées "Subbotnik," le mot russe qui signifie «sabbat» (samedi); au sommet de la puissance soviétique fut institué le Subbotnik annuel obligatoire, appelé "le subbotnik de Lénine", qui se tenait le 22 Avril, date que dans l'intervalle Khrouchtchev avait rendue fête nationale en son honneur. Des Subbotnik et du recyclage des déchets, même les pays qui ont été dominés par l'URSS, en Europe de l'Est, conservent la mémoire.

Les similitudes entre l'idéologie communiste et la foi verte peuvent être identifiées dans le mépris commun pour la liberté et la propriété privée. Mais là où Lénine imposait l'adhésion joyeuse et universelle au travail forcé, en appelant à l'orgueil prolétaire, l'écologisme militant appelle à la place au ressentiment envers l'humanité en général, accusée de polluer d'abord, et maintenant tout simplement d'exister.

C'est le message sans équivoque que l'on tire par exemple de la page web dédiée au préservatif par l'autorité italienne pour l'Earth Day (www.earthdayitalia.com/). Intitulé "Le préservatif sauve l'espèce", le site explique que "la surpopulation mondiale est un facteur majeur dans l'extinction de nombreuses espèces animales" parce que "plus grand est le nombre de personnes qui se pressent sur la planète, moindres sont les ressources pour les espèces déjà menacées comme les panthères, les tortues marines ..". C'est pourquoi le Center for Biological Diversity "salue chaque année la Journée de la Terre par la distribution de 100.000 préservatifs gratuits".
On pourrait sourire face à cette opposition frontale - mors tua, vita mea, "ta mort, ma vie" - entre l'homme et l'animal, où l'on espére que cette fois, c'est l'homme qui aura le dessous, mais il convient au contraire de prendre très au sérieux cette campagne, à laquelle adhèrent des organisations comme le VHE ("Voluntary Human Extinction") dont la devise est "Puissions-nous vivre longtemps et nous éteindre."

Qu'il ne s'agisse pas d'initiatives rares et isolées, cela est prouvé par la tentative du président bolivien Evo Morales (ndt: voir ici sa notice wikipedia. On y lit curieusement qu'il a reçu en 2000 le prix Kadhafi des droits de l'homme!!!), le 22 Avril dernier, de faire approuver par l'ONU un document qui donnerait aux plantes et aux animaux les mêmes droits que ceux reconnus à l'homme dans la Déclaration universelle de 1946, établissant un ministère de la "Mère Terre" et fournissant à la planète personnifiée, un défenseur civique avec la tâche d'écouter les plaintes de la nature contre l'homme qui pille les ressources. Morales, à qui l'Assemblée générale des Nations Unies a conféré le titre de "Héros mondial de la Mère Terre", souligne opportunément le mariage entre écologisme et communisme en répétant clairement "L'ennemi central de la Mère Terre est le capitalisme".

Dans les mois suivant sa proposition, le président amérindien a perdu de sa popularité, pour avoir tenté d'imposer chez lui une autoroute qui a suscité des émeutes du genre "Val de Suse" chez nous (voir ici: benoit-et-moi.fr/2012-I). Mais on peut imaginer que son initiative auprès de l'ONU sera reprise, si ce n'est pas par lui, par d'autres.
Et les plaintes de la nature, auxquelles les militants les plus extrémistes et radicaux de l'écologisme prêteront leur voix, se traduiront par le paiement de compensations en faveur des pays en voie de développement par les nations accusées de violer les droits humains de la Mère Terre.