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Un sidérant et sirupeux exercice de désinformation par un "catho adulte" espagnol. J'ai failli me faire prendre!!! Réflexion (et traduction) de Carlota (6/5/2012)

     



Le Pape, le sécrétaire et le bébé: sous couvert de compliment... José Manuel Vidal, un journaliste espagnol croisé à plusieurs reprises dans ces pages (voir par exemple ici: benoit-et-moi.fr/2011-I/) offre une véritable synthèse!

Sur le site (indispensable) de mon amie Raffaella, je vois le lien vers un article en espagnol, illustré d'une photo "craquante" du pape embrassant un bébé. Des photos comme cela, nous en avons toutes les semaines depuis 7 ans!
L'article s'intitule "Le pape, le secrétaire et le bébé".
Raffaella, qui lit sans doute l'espagnol comme moi, c'est-à-dire comme tous les gens de langue latine, parle de "tenerissimo articolo".
J'ai évidemment demandé à Carlota de le traduire, mais il m'est venu un doute en "regardant" les commentaires et en y découvrant les noms d'Hitler et de Pinochet!!! Rien que cela!
On a les lecteurs que l'on attire (ou que l'on mérite). Cette remarque vaut aussi pour certains blogs français.

Ah, j'oubliais: je garde pour moi certains commentaires de Carlota. Censure!!
Mais je ne résiste pas au plaisir de citer celui sur Mgr Gänswein. Il est trop drôle:

Parce que pour être prêtre et secrétaire du pape il faut être Quasimodo ?.. Il a d’autant plus de mérite à être prêtre que toutes les bonnes femmes en pâmoison ont dû lui casser les pieds depuis 35 ans au moins !!!!

Carlota

Camarades stagiaires de l’École de désinformation du Komitet, nous allons travailler aujourd’hui sur un exercice concret contre celui qui est notre ennemi le plus implacable : le Pape. Mais comme nous avons étudié la semaine dernier l’Homo Catholicus (rires dans la salle).
Eh oui, camarades stagiaires je vois que vous avez assimilé. Toujours employer le langage de l’ennemi, et en passant un peu de latin, ne fait pas de mal.
Bref nous savons que les catholiques ont toujours le cœur tendre et la mémoire courte surtout quand il s’agit d’oublier les offenses. Il nous faut donc, primo leur parler en douceur et non d’un manière doctrinale, deuxio, mettre en avant leur bien-aimé chef en faisant croire que l’on dit du bien de lui, tertio, lancer mine de rien le message que nous voulons leur adresser, et bien sûr, quarto terminer par quelques citations évangéliques pour bien enrober le tout dans un paquet cadeau qui anesthésie le sens critique déjà peu affuté des catholiques, particulièrement de ceux qui se disent adultes, proies particulièrement vulnérables de l’édifice de l’Église et donc à viser en priorité, car ce public-là est vraiment le plus ouvert à notre action de propagande ! Et le tour est joué.

Mais pour cette leçon pratique, nous avons invité un journaliste de ce pays qui aurait pu devenir pour nous, une belle petite République populaire (soupir attendri du vieux conférencier), sans justement ces curés et ces irrédentistes catholiques …(cette fois avec la rage et le verbe haut). (*)

     



Le Pape, le secrétaire et le bébé
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Un geste d’amour et de délicatesse qui vaut mille paroles! Le vieux Pape, avec tout le poids de l’Église sur ses fragiles épaules se transforme en grand-père heureux. Il caresse l’enfant qu’on lui présente avec sa main droite, celle de l’anneau de Pierre. Et avec la gauche, dans un geste de tendresse, il tient sa fragile petite tête. Comme s’il était habitué à le faire. Comme s’il était un grand-père avec beaucoup de petits enfants, ce qu’il n’est pas et ce qu’il est.

Et le regard de Benoît XVI se fait encore plus doux. Et ses yeux semblent caresser l’innocence.
À son côté le visage de son fidèle et beau secrétaire, monseigneur Georg Gänswein , resplendit d’allégresse. Et le bébé se sent aussi heureux et il tend sa petite main vers l’homme vêtu de blanc. Et il le regarde et il semble le bénir ou s’intéresser à sa cape blanche.

Belle image évocatrice, qui réconcilie le Pape "balayeur" de Dieu avec l’enfance abusée par les “pommes pourries” du clergé catholique. Dans la protection de l’enfance, l’Église joue son propre salut. Ah! celui qui scandalise l’un de ces enfants ! s’exclame Jésus.
Et, en outre elle joue sa crédibilité sociale.

Si la tendresse sauve le monde, une image comme celle-là rapproche le Pape de notre cœur. Et l’humanise face à tant de papolâtrie. Belle estampe d’un humble travailleur de la Vigne du Seigneur qui caresse un bébé avec tout son amour de Pape et d’être humain.

José Manuel Vidal

Note de Carlota

(*) Il s’agit bien sûr d’un texte de fiction, l’Union Soviétique n’existe plus et le Комитет государственной безопасностиles pour KGB, non plus (depuis 1991). Quant aux services de renseignement, d’espionnage et d’influence extérieurs actuels de l’État russe, ils ont d’autres objectif, et bien sûr ce texte n’a rien à voir avec eux. Par contre les ennemis de l’Église sont toujours là, et les loups déguisés en brebis, toujours au travail….Mais nous les avons reconnus, malgré leurs talents ! Tout simplement parce que nous savons que le Diable poursuit toujours son œuvre, se refusant toujours à admettre qu’il ne pourra finalement rien contre notre Seigneur et ceux qui Le servent, et notamment le Successeur de Pierre.