Église, homohérésie, des chiffres impressionnants

Le Père Dariusz Oko

rapportés par un prêtre polonais, le P. Dariusz Oko, spécialiste de la question. L'affaire McCarrick n'est donc que la pointe émergée de l'iceberg (31/7/2018)

Voir sur ce sujet:
¤ Relier les points (10 février 2018, P. Ray Blake, à propos de l'attitude ambigüe de François)
¤ Le triomphe de "l'homohérésie" dans l'Eglise (15 février 2018)
¤ Le lobby gay dans l'Eglise (The Bones, 13 février)
¤ Barros: le Pape reconnaît ses erreurs
¤ Cardinal (!) McCarrick
¤ Dégradation

Et aussi:
¤ Le rapport du John Jay College sur la pédophilie dans l'Eglise, un important article de Massimo Introvigne en 2011: benoit-et-moi.fr/2011-II

 
80% des prêtres condamnés aux Etats-Unis pour abus étaient homosexuels; et 90% des cas d'abus qui parviennent à la Doctrine de la Foi - du point de vue des victimes - sont de jeunes hommes adolescents.
(...) dans le monde ecclésial, les abus vont dans le sens inverse de ceux qui se produisent dans le monde extérieur. En dehors de l'Église, la grande majorité des abus sont commis contre des personnes du sexe opposé; dans l'Église, c'est exactement le contraire.

Il semble que le pape François soit rattrapé par les scandales pédophiles commis par des hommes d'église, qui avaient déchaîné contre Benoît XVI à partir de 2010 une telle tempête médiatique - alors qu'il était celui qui le premier avait pris le problème à bras le corps et avait durant tout son pontificat (et même avant) mené une lutte infatigable contre ce fléau. Ce qui n'avait pas empêché les campagnes de presse orchestrées, contre lui, de se succéder à un rythme de plus en plus soutenu (allant jusqu'à l'impliquer personnellement!!), jusqu'à sa démission, en 2013... au point que certains ont pu émettre l'hypothèse qu'elles en étaient le motif (dossier complet ICI: benoit-et-moi.fr/2010-I).
Curieusement, François - auquel les médias avaient accolé le qualificatif flatteur de "Pape de la tolérance zéro" jusqu'à ce que, récemment, son attitude ambigüe et ses contradictions (notamment dans le traitement de l'affaire Barros) jettent une lumière moins flatteuse sur ses intentions réelles, suscitant du même coup leurs critiques -, semble pour le moment, malgré tout, relativement épargné par la tempête.
Jusqu'à quand?

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En marge de l'affaire McCarrick, Marco Tosatti consacrait hier un article (à faire froid dans le dos!!) au thème dit de l'"homo-hérésie", s'appuyant sur les recherches d'un universitaire polonnais, le Père Dariusz Oko. Je me suis souvenue que ce dernier avait déjà fait l'objet de plusieurs article sur La Bussola, et j'ai retrouvé sur leur site une interview (qui apparaît, avec le recul, prophétique! j'avoue qu'à l'époque, j'étais dubitative, et je ne l'avais pas traduite) datant de 2012, et le commentaire de Riccardo Cascioli.

Église, homohérésie, les chiffres impressionnants du P. Dariusz Oko, les craintes des progressistes


www.marcotosatti.com
29 juillet 2018
Ma traduction

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Le Père Dariusz Oko, de l'Université Jean-Paul II de Cracovie, a écrit il y a quelques années un essai intitulé "Avec le Pape contre l'homo-hérésie dans l'Église", qui dénonçait la propagation dans la hiérarchie ecclésiastique d'un réseau d'homosexualité. Le cas du Cardinal McCarrick, avec toutes ses ramifications, et celui de l'évêque auxiliaire du Honduras, encore considéré comme tel par le site du diocèse, homme de confiance du Cardinal Oscar Maradiaga, lui-même grand conseiller et électeur du Pape, et président du Conseil des Cardinaux (C9) qui devrait faire la réforme de l'Église, en sont les deux cas ayant explosé. Mais pas les seuls. Et selon le professeur polonais, interviewé par Lifesitenews, l'affaire Mc Carrick ne représente que la «pointe de l'iceberg» du phénomène. «Selon des estimations fiables, 30 à 40 % des prêtres et environ 50 % des évêques aux États-Unis ont des penchants homosexuels», a-t-il dit. On connaît le cas de l'évêque Rembert Weakland, icône du progressisme catholique, archevêque de Milwaukee, dont il a été révélé que pour arranger l'histoire de sa relation homosexuelle, le diocèse avait payé 450 000 dollars.

Mais le problème est certainement plus large, et ses frontières s'étendent vers la soi-disant «pédophilie cléricale»; qui dans la plupart des cas n'est pas la pédophilie, mais de l'éphébophilie, si, comme le disait Massimo Introvigne, 80% des prêtres condamnés aux Etats-Unis pour abus étaient homosexuels; et s'il est vrai, comme l'affirmait le professeur don Davide Cito, de l'Université Sainte Croix, que 90% des cas d'abus qui parviennent à la Doctrine de la Foi - du point de vue des victimes - sont de jeunes hommes adolescents.

Ce qui contredit abondamment ce qu'un representant bien connu de l'église progressiste et fortement idéologisée (ainsi que financée par la Région) a écrit hier dans le quotidien porte drapeau de la gauche [La Repubblica?]: à savoir que les abus, en ce qui concerne le clergé, ne sont pas un problème d'homosexualité. En réalité, comme l'affirmait le professeur Davide Cito il y a déjà un certain temps, dans le monde ecclésial, les abus vont dans le sens inverse de ceux qui se produisent dans le monde extérieur. En dehors de l'Église, la grande majorité des abus sont commis contre des personnes du sexe opposé; dans l'Église, c'est exactement le contraire.

Mais la gauche de l'Église et les «qui suis-je pour juger» ont du mal à l'admettre, parce que cela jouerait lourdement sur la campagne subtile, lente et sournoise qui est menée pour dédouaner l'homosexualité et les relations homosexuelles à l'extérieur de l'Église. Pensons aux évêques allemands, qui veulent la bénédiction des couples homosexuels, pensons aux articles dans Avvenire contre les prières et les processions de réparation au scandale public des gay pride.

Et en effet, James Martin, le grand porte-drapeau jésuite des causes LGBT, se plaint déjà de la «chasse aux sorcières» dont «la mentalité diabolise la grande majorité des gays célibataires qui sont fidèles à leurs vœux, servent l'Église et sont comme tous les autres horrifiés par les abus commis». Et l'auteur del'article de la Repubblica prévient à l'avance: «Tôt ou tard, un monseigneur Corbeau fera lyncher un innocent».

Mais le problème, c'est que souvent, il ne s'agit pas d'abus, mais de propositions, faites à des gens jeunes mais majeurs. Et le problème est que cela se passe dans les séminaires, comme le dit le professeur Oko: «Cela résulte du fait que la mafia couleur lavande est souvent au pouvoir dans les diocèses, les monastères, les séminaires, et même empêche l'ordination d'hommes normaux qui ne se plient pas devant eux. Ces scandales ne sont que la pointe de l'iceberg de ce qui pourrait venir au grand jour.

Et ne pensons pas que le problème ne concerne que les États-Unis. Les séminaires italiens, les universités pontificales, les couvents sont impliqués. Comme l'a dénoncé à plusieurs reprises le Père Ariel Levi de Gualdo. Pourtant, selon le Préfet de la Congrégation pour le Clergé [Beniamino Stella], le vrai problème avec les séminaires, ce sont les jeunes qui veulent devenir prêtres et qui aiment la tradition de toujours de l'Église. Et les désignations de commissaires et les visites apostoliques sont pour les ordres et les diocèses qui semblent trop amoureux de la tradition. Et Maradiaga, face à une lettre de séminaristes qui dénoncent «une période de tension dans notre maison à cause de situations gravement immorales, surtout d'une homosexualité active dans le séminaire», les qualifie de "faiseurs de ragot" (cf. Ed Pentin, résumé en français ICI).

La lettre a été signée par cinquante séminaristes. Et Maradiaga avait même protégé son évêque auxiliaire et bras droit, contraint de quitter Rome pour des scandales financiers et moraux.

UNE INTERVIEW DU P. OKO (LA BUSSOLA, 2012)

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Un lobby gay conditionne l'Eglise


Roberto Marchesini
20 décembre 2012
www.lanuovabq.it
Ma traduction

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Don Dariusz Oko, auteur d'un article qui a fait discuter la moitié de l'Europe, parle: l'homo-hérésie est une tntative de subvertir l'enseignement de l'Eglise en matière de sexualité.


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L'Église est fortement infiltrée par un puissant lobby gay, qui décide des nominations et des promotions par le biais d'un mécanisme de chantage et d'omertà. C'est la thèse soutenue par don Dariusz Oko dans un article publié à l'origine dans la revue polonaise "Fronda" et plus tard dans la revue théologique allemande "Theologisches", faisant grand bruit dans toute l'Europe.
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Don Oko, quand et comment, historiquement, le lobby homosexuel s'est-il affirmé au sein de l'Église?

- Il existe différents types de lobbies, et depuis des siècles ils existent dans de nombreux milieux. Ce n'est pas un aspect spécifique de l'Église catholique. Après le Concile Vatican II, à l'époque de la révolution sexuelle de 1968, la théologie morale catholique a commencé à accueillir des idées qui étaient auparavant considérées comme étrangères au Magistère de l'Église et à la morale traditionnelle. Un exemple pourrait être l'enseignement du prêtre catholique américain Charles Curran, qui défend l'égalité des orientations homosexuelles et hétérosexuelles. De cette façon, l'homosexualité a cessé d'être considérée comme contraire à la loi naturelle et à la Révélation. Cette façon de considérer la sexualité humaine s'est infiltrée dans de nombreux séminaires et monastères à travers le monde. En conséquence, dans de nombreux séminaires diocésains et abbayes de tous les continents, on a commencé à soutenir l'idée qu'il existe deux orientations sexuelles équivalentes: hétérosexuelle et homosexuelle. C'est ainsi qu'on demande au clergé uniquement la chasteté, considérée comme abstinence d'actes impurs, et la capacité de vivre dans le célibat, sans entrer dans les détails de leur orientation ou leurs tendances sexuelles. De cette façon, l'homosexualité en tant que tendance et type de personnalité a cessé d'être un obstacle à l'ordination sacerdotale. Dans les années soixante-dix et quatre-vingt du vingtième siècle, les prêtres avec des tendances homosexuelles ont commencé à créer beaucoup de problèmes dans de nombreux diocèses et abbayes du monde. Le scandale des abus sexuels sur des mineurs qui a éclaté dans les années 1980 aux Etats-Unis est en grande partie dû aux prêtres gays, et en 2002, cette situation a conduit à un véritable tremblement de terre. En 1989, don Andrew Greeley, écrivain et sociologue catholique, a parlé dans l'hebdomadaire américain National Catholic Reporter de la «mafia lavande» [un terme qui désigne le lobby gay au sein de l'Église catholique] dans un article qui en a scandalisé certains et en a trouvé d'autres d'accord. Selon Greeley, le sacerdoce devenait de plus en plus gay et n'était plus représentatif de l'Église universelle.

À ce propos, vous parlez d'homo-hérésie. Quelles en sont les caractéristiques?
- L'homo-hérésie est le refus du Magistère de l'Église catholique sur l'homosexualité. Ceux qui soutiennent l'homosexualité n'acceptent pas que l'homosexualité soit un trouble de la personnalité. Ils mettent en doute que les actes homosexuels soient contraires à la loi naturelle. Les défenseurs de l'homo-hérésie sont en faveur du sacerdoce pour les gays. L'homo-hérésie est une version ecclésiastique de l'homosexualisme.

Quelles réactions votre article a-t-il suscités dans les mileux ecclésiastiques? Comment a-t-il été reçu?
Les réactions ont été pour la plupart positives et mes amis qui ont participé à la naissance de mon travail se sont réjouis. Ces voix ont également donné satisfaction à tous les croyants fidèles au Saint-Siège. Il y a eu tellement de citations dans différents médias qu'il n'est pas possible de les rappeler toutes. Il est de plus en plus difficile de trouver un prêtre en Pologne qui ne connaisse pas mon article. Beaucoup de laïcs et de prêtres m'ont remercié, m'ont félicité pour mes connaissances et mon courage, et m'ont donné des informations nouvelles et plus détaillées à l'appui des thèses de mon texte. Beaucoup de gens ont souligné combien il est important d'aborder cette question parce que la dégénérescence morale des prêtres détruit quelque chose de particulièrement important pour l'Église, la frappe dans le cœur. J'ai reçu ces réponses surtout des éducateurs des séminaristes.
Évêques, abbés et recteurs de séminaires m'ont dit que cet article est un instrument très utile pour leur travail, car d'une part il rappelle et recueille les points clés du Magistère sur l'interdiction de l'ordination pour les personnes de toutes les tendances homosexuelles; d'autre part, il aide la réflexion, et à résoudre les doutes sur le sujet, même si certains pourraient encore en avoir.
(...)

Dans votre article, vous valorisez les laïcs dans la lutte pour la purification de l'Église. Quel peut être leur rôle?
- Je voudrais attirer l'attention sur deux choses concrètes. La première concerne la manière dont les laïcs doivent réagir dans les cas de rapports sexuelles avec un mineur dans les milieux ecclésiastiques, par des prêtres, des responsables de groupes de prière, des enseignants, des scouts, etc. Dans ces cas, malheureusement, il y a une véritable conspiration du silence. Il faut plus de courage et d'engagement de la part des laïcs.
La deuxième concerne les séminaires. Malheureusement, les laïcs n'ont que peu ou pas de connaissances sur la formation des futurs prêtres. Pourtant, dans les séminaires, l'avenir de l'Église se décide de manière déterminante. Il faut une plus grande implication des laïcs afin de ne pas permettre l'ordination des homosexuels. Tous, clergé et laïcs, nous devons soutenir les efforts du Pape Benoît XVI qui, au lieu de la division entre homosexualité active et homosexualité passive, introduit dans les documents officiels une distinction entre les tendances homosexuelles transitoires, qui se produisent pendant l'adolescence, et celles qui sont profondément enracinées. Les deux formes d'homosexualité, et non plus seulement l'homosexualité active, constituent un empêchement à l'ordination sacerdotale. L'homosexualité n'est pas conciliable avec la vocation sacerdotale. Par conséquent, non seulement il est rigoureusement interdit d'ordonner des hommes ayant une quelconque tendance homosexuelle (même transitoire), mais aussi de les admettre au séminaire.

Vous indiquez des solutions pour aider l'Église à sortir de cette crise. Mais que peut-on faire pour aider les prêtres qui ont des tendances homosexuelles? Et pour les prêtres gays?
- Les hommes avec des tendance homosexuelle qui ont déjà été ordonnés diacres, prêtres ou évêques conservent la validité de leur ordination, mais sont obligés d'observer tous les commandements de Dieu ainsi que toutes les dispositions de l'Église. Tout comme les autres prêtres, ils doivent vivre dans la chasteté et cesser toute action contre le bien de la personne humaine et de l'Église, toute activité de nature mafieuse et surtout toute attitude de révolte contre le Saint-Père et le Saint-Siège. Les prêtres souffrant de troubles de ce genre sont fortement encouragés à entreprendre au plus vite une thérapie appropriée.

Intervenir avec décision


Riccardo Cascioli
20 décembre 2012
www.lanuovabq.it
Ma traduction

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Ce n'est pas le fait que les prêtres et les évêques sont eux aussi des pécheurs qui doit scandaliser, mais le fait que l'on tente de transformer le péché en doctrine. C'est pourquoi l'"homohérésie" est une question à aborder avec clarté et détermination: les générations futures de prêtres sont en danger.


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Que parmi les prêtres il y ait des homosexuels n'est pas une nouveauté et ce n'est pas le problème posé par don Dariusz Oko dans l'interview que nous publions [ci-dessus]. Personne ne veut criminaliser une orientation sexuelle ou s'ériger en juge de ceux qui - par faiblesse ou autre - péchent gravement. Nous sommes les premiers à devoir demander pardon pour nos péchés. Mais l'Église a toujours fait la distinction entre le péché - à condamner - et le pécheur, à sauver.

Ce qui en revanche est un grave problème pour l'Église, c'est la tentative actuelle de transformer le péché en doctrine, et c'est ce que don Oko entend expressément lorsqu'il parle d'homo-hérésie et de lobby gay. Qu'il y ait aujourd'hui différents prêtres qui concilient tranquillement leur vocation avec le comportement homosexuel est malheureusement devenu clair à la fois dans les enquêtes journalistiques - voir l'article de Panorama, il y a deux ans, sur "les bonnes nuits des prêtres gay" à Rome (cf. benoit-et-moi.fr/ete2010) - et dans l'actualité récente. Mais cette tranquillité ne peut pas ne pas remettre en question ce qui est enseigné dans les séminaires, et certains plans pastoraux pour les homosexuels approuvés même dans les diocèses italiens sont la preuve que la pensée homosexualiste, qui met sur le même plan les tendances hétérosexuelles et homosexuelles, se répand aussi dans la hiérarchie.

L'aspect le plus inquiétant de la dénonciation de don Oko est celui qui concerne un véritable lobby gay, en mesure de conditionner pesamment la vie de l'Église, garantissant carrières ecclésiales et impunité pour les prêtres homosexuels. Voilà comment, dans l'article original publié en Pologne, don Oko décrit ce qu'il appelle aussi homomafia:

«Il faut comprendre et essayer de respecter au mieux nos frères et sœurs homosexuels, comme toute personne humaine. Ils essaient souvent de toutes leurs forces de résister à leurs tentations, et certains y réussissent même, et vivent de manière honnête et même sainte (...) De toute façon, ils savent très bien qu'ils risquent d'être démasqués et discrédités, et à cause de cela, ils se soutiennent mutuellement. Ils forment des groupes informels, des bandes et même une sorte de mafia, cherchant à dominer surtout les lieux où vivent le pouvoir et l'argent. Une fois qu'ils ont atteint une position de prise de décision, ils cherchent à soutenir et à promouvoir, en premier lieu des gens de nature similaire à la leur ou du moins ceux dont ils sont certains qu'ils ne s'opposeront jamais à cause de leur caractère faible. De cette façon, il peut arriver que l'Église ait dans des positions de direction des personnes profondément corrompues, des personnes très éloignées du niveau spirituel digne d'une charge importante, des personnes fausses particulièrement exposées au chantage des adversaires du christianisme (...)
D'autres fois, lorsqu'un vicaire tente de défendre les jeunes du harcèlement sexuel d'un curé, c'est lui, et non le curé, qui est rappelé à l'ordre, harcelé et finalement transféré. Pour avoir courageusement accompli son devoir, il se retrouve à vivre des expériences douloureuses. Il arrive qu'avec une action organisée, on le fasse chanter, on l'humilie et on le diffame dans la paroisse et dans le sacerdoce. En outre, lorsqu'un prêtre ou un frère subit lui-même du harcèlement sexuel de la part d'autres collègues et supérieurs et cherche à demander aide et défense aux niveaux plus élevés, il peut arriver qu'il rencontre un homosexuel encore plus important.


Don Oko mentionne également des cas concrets aux États-Unis, en Pologne et en Irlande, mais il est certain que le cas sensationnel dans lequel le lobby gay a montré toute sa force est d'avoir détourné de lui-même l'attention à propos du scandale pédophile qui a bouleversé plusieurs épiscopats. En réalité, les recherches, en particulier aux États-Unis, à partir des plaintes concernant la pédophilie, ont montré que plus de 80% des cas ne sont pas de véritables pédophilie (abus d'enfants en âge pré-pubère) mais d'éphébophilie (abus d'adolescents) qui est une dégénérescence de l'homosexualité. C'est donc cela le vrai problème derrière les abus sur mineurs, mais c'est un sujet qui semble tabou dans l'Église, grâce aussi à la couverture des principaux médias qui ont tout intérêt à exploiter les scandales pour remettre en cause l'enseignement de l'Église sur la sexualité, y compris le célibat des prêtres.

Même sans céder au complotisme et sans exagérer les dimensions du phénomène (il est clair que la grande majorité des prêtres vivent leur vocation de manière cohérente), le temps est cependant venu de regarder la réalité en face et de faire face au problème pour ce qu'il est, parce que quand un enseignement contraire au Magistère (en particulier dans le domaine de l'orientation sexuelle) prend racine dans les séminaires, cela signifie que l'on met en danger des générations entières de (futurs) prêtres.....

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