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Enquête sur la pédophilie dans l'Eglise

Une première synthèse, dans un livre en italien, sur les scandales qui ont secoué l'Eglise depuis le début de l'année. (25/5/2010)

Fede & cultura

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Après les sombres affaires qui ont agité l'Eglise, et dont le voyage au Portugal a semblé marquer, au moins pour le moment, le terme médiatique, il est temps de faire une synthèse. Notre synthèse, et pas celle des medias auto-complaisants et menteurs.

C'est ce que fait ce livre en italien qui vient de paraître, intitulé "Enquête sur la pédophilie dans l'Eglise", et sous-titré "Le diable enseigne au séminaire".
On peut le commander sur le site de l'éditeur: http://fedecultura.com/... .

Il est composé de plusieurs contributions, dont le désormais fameux texte de Massimo Introvigne "Prêtres pédophiles: un cas de panique morale" (http://benoit-et-moi.fr/2010-I/... )

Un autre, parmi les contributeurs, Lorenzo Bertocchi, a été interrogé par Antonio Gaspari- bien connu et apprécié ici (cf. L'idéologie écologiste) - sur Zenit en italien.

Francesco Colafemmina consacre au livre une recension sur son blog Fides et Forma.

Traductions à venir... dans la mesure du possible.

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Avec l'aimable autorisation de l'éditeur, j'ai traduit une partie de la contribution de Francesco Agnoli (voir récemment: Fatima et ses secrets et, plus anciennement, sur le même thème, un article traduit par un lecteur: La pédophilie est un cadeau de mai 68), reproduite en italien sur le site Messa in Latino .

Il brosse un tableau très clair: les faits sont vrais, il faut en rechercher les causes dans l'explosion libertaire de 68 et les errements de l'après Concile; ils ont été sur-dimmensionnés, et instrumentalisés, par qui? L'Eglise n'a pas de leçons à recevoir, elle a ses martyrs encore aujourd'hui, mais ils n'intéressent pas les donneurs de leçons.

Dimanche 23 mai 2010
Enquête sur la pédophilie dans l'Eglise
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1) La crise dans l'Eglise

a) Il est indéniable que, quoique beaucoup moins que ce qu'on a voulu nous faire croire, il y a eu des cas de pédophilie de la part de religieux dans différents pays du monde; il s'agit de crimes extrêmement graves, terribles, infâmes; Benoît XVI, au début de son pontificat, avait dit à juste titre "il y a beaucoup de saleté dans l'Eglise". Jusqu'au sommet, où il n'est pas rare qu'on agisse comme un frein à la volonté de réforme du pape actuel.

b) Il est indéniable que le relâchement général des mœurs qui a affecté la société dans son ensemble (voir la révolution de 1968), s'est produit aussi dans l'Eglise, à partir du Concile et de ses interprétations. On a voulu s'ouvrir au monde, "aggiornare" (ndt: mettre à jour: le mot "aggiornamento" a été utilisé sans traduction pour décrire la démarche) la foi, mais le résultat est qu'elle s'est peu à peu obscurcie. Le problème de l'immoralité est en fait une conséquence de la crise de la foi: la virginité sacerdotale, comme la chasteté des époux, aujourd'hui tellement violées, sont toutes deux des perles qui doivent être conservées jalousement et avec soin. On trahit la virginité sacerdotale comme on trahit la chasteté matrimoniale quand on a perdu le sens profond de la vocation à laquelle on est appelé. Nous avons besoin de la prière et du sens du surnaturel: ce que la réforme liturgique post-conciliaire a éclipsé, en particulier dans ses nombreuses applications pratiques. En fait, dans la iturgie tridentine, restaurée justement par Benoît XVI, le prêtre était éduqué à l'“Hostiam puram, sanctam et immaculatam”, à la sacralité de ses mains, de son ministère, à ressentir très fortement son rôle d'alter Christus. Cette éducation l'aidait justement à se maintenir aussi près que possible du modèle du Christ. Dans les séminaires, où l'on accédait après des évaluations adéquates et rigoureuses, qui ont été «ingénument» éliminées, on enseignait aux futurs prêtres une certaine attitude, la capacité d'avoir un "détachement" prudent, qui n'ôtait rien à la charité envers les fidèle. Même la soutane servait au prêtre à se rappeler son rôle, à rappeler à lui-même et aux autres, la dignité et la responsabilité de sa mission. Après le Concile, au contraire, on a voulu "démythifier" le rôle du prêtre: tout d'abord en perdant le caractère sacré de la liturgie, qui est la première tâche du prêtre; puis en diminuant de plus en plus le sacerdoce ministériel, à la manière protestante. Dans le même temps l'ouverture au monde a signifié un accent moindre sur la vertu de la pudeur: qui en parle encore? Qu'est-il arrivé aux saints de la pureté, Louis de Gonzague, Marie Goretti? Aujourd'hui, beaucoup de catholiques, y compris de nombreux prêtres, en auraient honte ... Et pourtant, il est maintenant clair que la figure du prêtre comme «travailleur social» ne tient plus. La contre-réforme qui est alors nécessaire, est précisément celle indiquée par le pape: insister sur la valeur du prêtre comme Alter Christus, avant tout par la centralité de l'Eucharistie et le confessionnal. Le Curé d'Ars est justement l'exemple qu'il faut, pour un clergé souvent sécularisé, et pour cette raison ignorant de sa mission, et perdu.

c) Un autre problème très grave surgi au lendemain du Concile a été l'idée, utopique, qu'il n'était plus nécessaire d'exercer un gouvernement de l'Eglise. A tous les niveaux. On a laissé les théologiens, les prêtres, les cardinaux prêcher de plus en plus non pas la doctrine de l'Eglise, non pas le dépôt de la foi, mais leurs opinions personnelles et parfois hérétiques. Semant ainsi la confusion parmi les fidèles et les prêtres eux-mêmes. Permettant à quiconque de se faire sa religion sur mesure, appelant à son secours à tour de rôle, non pas le magistère pétrinien séculaire, mais l'opinion de tel ou tel théologien. Tout ce chaos doctrinal au nom d'une "liberté", d'un christianisme "adulte" n'est rien d'autre le triomphe de l'orgueil et de protagonisme personnaliste. Ainsi, la Babel doctrinalme est devenue inévitablement une Babel morale: d'où des prêtres favorables au divorce, à l'avortement, à l'abolition du célibat, au mariage gay ... Tout a été remis en question, même les principes de base, non négociables; d'où aussi le trouble de nombreux religieux, qui ont commencé à vaciller, à ne plus comprendre le choix exigeant et généreux de la virginité, à ne plus comprendre pleinement leur ministère. Des milliers et des milliers qui ont quitté leur habit, justement après le Concile, à ceux qui l'ont gardé, tout en ne le sentant plus à eux. La crise dans l'Église a ensuite supprimé toutes les barrières à la crise de la société, que chacun, tous les jours, peut toucher de la main.

d) Dans ce climat, bien différent de celui dans lequel l'ex- Saint-Office pré-conciliaire, contrôlait, avec une certaine sévérité, l'orthodoxie mais aussi la morale religieuse, la tâche des évêques elle-même a été bouleversée.
"Évêque" vient de episcopus, "celui qui surveille". En particulier, avec le Concile de Trente, s'était affirmée l'idée que l'évêque devait être que le père bon et vigilant de ses prêtres et de ses séminaristes. Qu'il devait se consacrer à eux, examiner leur adéquation à leur ministère, leur formation, et même leurs difficultés; pour les soutenir au besoin, et, si nécessaire pour aider à corriger la fragilité humaine qui est en chaque homme. Mais cette idée d'un évêque, comme l'a fait si souvent comprendre Benoît XVI, s'est perdue en chemin, et de nombreux prêtres, laissés seuls, ont fini par "s'arranger" tant dans la doctrine que dans la vie quotidienne. C'est ainsi qu'est venu à manquer beaucoup de cet esprit ecclésial qui devrait être constitutif de l'Église militante. Cette transformation du rôle de l'évêque, pour revenir à notre sujet, a fait que de nombreux évêques n'ont pas veillé avec suffisamment de vigilance aux aptitudes et à l'adéquation de leurs prêtres, ont même échoué à intervenir à temps, pas nécessairement uniquement pour punir, mais aussi pour aider ou soutenir le prêtre à un moment de difficulté.

e) Enfin, pour évaluer pleinement la crise dans l'Église, il faut comprendre qu'un christianisme de plus en plus "boniste" (bien pensant) et "amolli" dans les principes, a conduit au sacerdoce, aussi, des personnes peu solides, peut-être même avec un comportement ambigu, comme en témoigne le pourcentage élevé de prêtres ayant des tendances homosexuelles parmi ceux accusés de pédophilie. C'est justement dans ce sens qu'allaient les mesures prises en des temps peu suspects par Benoît XVI, critiquées évidemment par la presse laïque, pour empêcher l'accès aux séminaires pour les personnes ayant des tendances homosexuelles (dans ce cas le pape a été accusé d'intention discriminatoire).
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2) L'instrumentalisation des faits

Cela dit on ne peut ignorer la manipulation évidente devant laquelle nous nous trouvons:

a) la plupart des attaques contre le pape proviennent de milieux cléricaux qui voient d'un mauvais oeil sa volonté réformatrice, attentive à la tradition, de la part de prêtres et peut-être même d'évêques et de cardinaux qui voudraient bien continuer la récréation de quarante ans. A ceux-là s'ajoutent volontiers ces milieux "athéisants" et anti-chrétiens , qui ne veulent pas laisser échapper une occasion d'attaquer l'Église dans son ensemble, au prix de généralisations, de falsifications, d'instrumentalisations de toute nature. Du New York Times, à l'Unità et à la Repubblica, il s'agit de journaux qui considèrent la foi et la morale catholique comme de la fumée dans les yeux, par exemple en termes d'avortement, de famille, de clonage, de manipulations génétiques, etc ... et qui ont fait du relativisme éthique, de l'individualisme le plus luciférien, leur étandard (c'est pourquoi on ne comprend pas au nom de quoi, eux qui sont ouverts à chaque arbitraire de l'individu, condamnent le comportement immoral de certains religieux); raison pour lesquelles ces médias ont souvent rapporté des accusations très générales, sans fondement, provenant souvent de sources «ambigües».

b) L'attaque, venant après beaucoup d'autres, est très peu probable et éminemment suspecte, car à sens unique: on veut faire passer l'idée que l'Eglise catholique est le lieu par excellence de la pédophilie, ignorant le fait qu'il s'agit plutôt d'un péché typiquement moderne, lié à la révolution des moeurs des années soixante, et qui a investi l'ensemble de la société. La pédophilie, en effet, est en hausse dans la famille, l'école, dans les milieux sportifs, les Eglises protestantes, dans le monde juif, partout ... Mais la presse, surtout celle d'une certaine orientation, pointe toujours du doigt le même accusé, quitte à continuer à vivre sur des cas vieux de 30-40 ans! Elle pointe du doigt l'Église, omettant de relever que c'est justement la culture progressiste qui a été le bouillon de culture - dans lequel de nombreux ecclésiastiques ont aussi malheureusement nagé et nagent encore - des milliers de perversions morales de la société. Il suffit de citer Shulamith Firestone (ndt: féministe radicale américaine, on trouve sa trace sur Internet à propos d'un texte traitant de l'abolition de l'enfance..., il en était déjà question ici), Daniel Cohn Bendit, et tous ceux qui se sont exprimés et s'expriment pour une «libération sexuelle» qui finit souvent par concerner aussi les enfants!

c) C'est dans cette unilatéralité suspecte que se situent les condamnations souvent préjudicielles de l'Eglise et que l'on feint de ne pas voir combien derrière de nombreuses accusations de pédophilie, il y a, et il y a eu des motifs économiques, idéologiques ou de simples vengeances personnelles (la chose arrive souvent également dans les familles, où, à la suite d'un divorce, il n'est pas rare qu'un parent accuse l'autre d'abus sur les enfants pour se venger ou pour obtenir la garde). Ainsi, on confond les accusations de pédophilie, par exemple, avec les condamnations effectives, et il suffit qu'un prêtre soit dénoncé pour abus sur des enfants, pour que la presse construise des châteaux de cartes et des déclarations retentissantes bien avant l'enquête sur les faits. Comme s'il existait une présomption de culpabilité du clergé, jusqu'à preuve du contraire.

d) Cette feinte naïveté de tous ces moralisateurs occasionnels occulte, ou souvent minimise le fait, bien connu, que par exemple des cabinets d'avocats américains ont fait des milliards grâce à l'utilisation sans scrupules d'accusations de pédophilie. Qui parfois provoquent une telle panique chez l'accusé, que celui-ci préfère payer des sommes exorbitantes juste pour ne pas avoir à se soumettre, à tort ou à raison, à un procès long et infamant, et au lynchage médiatique. Qu'on pense que l'archidiocèse de Boston, pour indemniser les victimes d'abus, réels ou imaginaires, de ses prêtres, a payé 85 millions de dollars, et que l'archidiocèse de Los Angeles a payé 774 millions de dollars. Plusieurs diocèses américains sont en procédure de faillite: San Diego, Davenport, Tucson, Spokane, Portland ... A ce propos, il faut relever également la responsabilité de l'évêque américain de Los Angeles, Mahony, lequel, devant les cas de dénonciation pour pédophilie survenus à charge de prêtres de son diocèse, a dilapidé les richesses de l'Eglise locale, vendu des terres et des biens, pour indemniser les victimes, mais sans apprécier correctement si les plaintes étaient relatives à des abus ayant effectivement eu lieu. Son attitude pressée et superficielle, visant peut-être à s'assurer une vie tranquille, a inévitablement créé un effet boule de neige (selon Paolo Rodari) et une course à l'argent facile, de sorte qu'ailleurs aussi, l'habitude s'est propagée de dénoncer les prêtres pour des faits datant de plus de cinquante ans (dont il est évidemment très difficile d'évaluer la véracité, mais qui sont utiles à la cause de scandale et pour rapporter de l'argent). Revenant à une certaine mentalité qui cherche seulement à accuser et à diaboliser une institution, on oublie que les religieux, étant en contact avec des milliers et des milliers de personnes sont plus exposés à des accusations vindicatives ou à des tentatives d'extorsion. Prenons le cas de don César Govoni, mort d'un infarctus sur une fausse accusation, ou le cardinal de Chicago, Bernardin, accusé par une victime présumée qui a avoué ses mensonges sur son lit de mort. Des cas qui démontrent que les profiteurs et les mythomanes ne sont pas rares: d'ailleurs, puisque que les cas concernent des épisodes qui se sont produits 20, 30, voire 40-50 ans plus tôt, tout témoin et toute preuve ont disparu et il ne reste souvent que la parole de la victime contre celle du prêtre.

e) Ce qui finalement se révèle «incompréhensible», c'est l'attaque à Benoît XVI, qui, comme nous l'avons dit, trouve contre lui une coalition de religieux progressistes et de milieux farouchement anti-catholique. En fait, tous les cas évoqués concernent une époque où Benoît XVI n'était pas pape. Et il serait ridicule de prétendre qu'un homme seul puisse avoir sous son contrôle des millions des personnes dans toutes les régions du monde! Pourquoi cette aversion pour le pape actuel? Répétons-le: parce que Benoît XVI heurte par le sérieux et la profondeur de sa doctrine. Parce qu'il a voulu reprendre en main la barre de la barque de Pierre, rappelant à l'ordre les navigateurs solitaires; parce qu'il a voulu mettre la main à la saleté dans l'Église, parce qu'il a demandé à plusieurs reprises aux évêques de ne pas être des politiciens, mais des pasteurs; parce qu'il a réintroduit l'ancien rite latin, qui, pour beaucoup de membres du clergé progressiste, est comme de la fumée dans les yeux; parce quil ne cesse de rappeler, aux prêtres le célibat et leur devoir, à toute la société, le respect de la vie, les devoirs envers la vie à naître et la vie qui meurt; parce que - et cela a sans aucun doute fortement aigri le monde des Wasp (White Anglo-Saxon Protestant), qui depuis cinq cents ans définit le pape, quel qu'il soit, comme «l'Antéchrist» - il a ouvert les portes à de nombreux anglicans, mettant un terme à l'œcuménisme ambigu d'avant, dont la devise était: dialoguer, mais rester toujours séparés.

f) L'Eglise d'aujourd'hui se bat pour défendre la famille, contre l'avortement, contre la légalisation des drogues, les manipulations génétiques et le clonage, contre la pensée radicale de masse , et trouve sur sa route des adversaires non pas prêts à la lutte, mais à la diabolisation de l'adversaire. Dans cette lutte idéologique, l'important n'est pas de discuter, de débattre, mais de discréditer. Il ne s'agit pas, comme nous l'avons vu, d'une nouveauté. Les nazis et les régimes communistes en Russie, en Albanie, en Chine, etc. aussi, ont expérimenté le chemin du dénigrement et de la désinformation, après que celui de la persécution physique se soit avéré stérile. Donc, aujourd'hui, le chrétien européen est marqué comme arrièré, réactionnaire, anti-moderne. Et aujourd'hui, transformant les fautes des individus en culpabilité collective, en «pédophile». Dans le même temps, sous d'autres cieux, les chrétiens sont persécutés jusqu'au sang. Comme leur Maître. Bien que cela n'intéresse presque personne. Bien que cela ne semble pas, pour ces mêmes médias qui aiment à diaboliser les chrétiens, un sujet intéressant. Il Corriere della Sera du 3 mars 2010, pour une fois, consacrait une page entière aux "Deux cents millions de chrétiens victimes de discrimination", notant que le christianisme constitue "la plus persécuté des minorités religieuses dans le monde".
L'auteur de l'article écrivait entre autres choses: "... Il y a des nouvellent qui passent presque inaperçues: qui sait qu'au Laos en janvier, 48 chrétiens du district de Ta-Oyl ont été mis aux arrêts jusqu'à ce qu'ils renoncent à leur foi ?".
Selon le récit de l'International Christian Concern, les officiers du district "ont pointé leurs armes sur les têtes des chrétiens", qui pourtant ont "refusé d'obéir à l'ordre de renoncer à leur foi".
Et puis il y a les chrétiens traînés dans la forêt, pendus aux arbres et crucifiés au Soudan, sept, le 13 août dernier, six autres trois jours après, et qui sait s'il n'y en a pas eu d'autres qu'on ignore. Ou ceux débusqués maison après maison à Mossoul, en Irak, "ils ont pointé leurs armes à quelques centimètres de la bouche puis à la tête et quand mes proches sont tombés au sol, ils ont tiré dans les poumons, raconte au Corriere de la semaine dernière le Père Mazen Matoka: les assassins lui ont tué son père et ses deux frères. Ou encore les pogroms anti-chrétiens en Orissa, par les fondamentalistes hindous, les chrétiens brûlés vifs par des islamistes fanatiques dans le Pendjab pakistanais, la liste des horreurs s'enrichit d'année en année et c'est plus ou moins reconnu comme un "blasphème" - peut-être passible de condamnation à la mort - dans des pays comme l'Arabie Saoudite, si l'on ose porter un crucifix. La même peine de mort a touché une mère en Corée du Nord, tué par le régime communiste de Kim Jong-II, car accusée d'avoir offert des bibles.
Etc, etc "(pour approfondir, cf. René Guitton, "Cristianophobia", ed. Lindau).

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