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Le blasphème religieux au pays des soviets



Un article du portail Religion en libertad, traduit par Carlota : "les formes grossières de l'athéisme… ne convainquent pas, mais irritent plutôt." (23/4/2011)
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En matière de lutte contre le christianisme, l’Union Soviétique, digne émule des « grands ancêtres » de 1789, avait tout essayé. Elle avait même fini par constater que "les formes grossières de l'athéisme… ne convainquent pas, mais irritent plutôt."(Gorki). Une leçon qu’eux-mêmes n’ont pas suivi, et qui est seulement à demi assimilée par leur héritiers d’aujourd’hui, (qui testent constamment notre capacité de résistance par des provocations crescendo), ce qui explique qu’aux yeux de la plus grande partie de l’opinion, la « cathophobie » n’est qu’un fantasme, ou au moins, une exagération. Elle est juste devenue (un tout petit peu) moins grossière.

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Carlota


Alors qu’en cette semaine sainte 2011, s’accumulent, en France et ailleurs, des «incidents» que l’on pourrait qualifier d’anticatholiques, le texte ci-dessous traduit à partir d’un article de P. J. Ginés / T. Fedotova (original sur le portail religion in libertad) montre dans l’Union soviétique un mode opératoire évolutif qui peut nous paraître familier. Heureusement la conclusion de l’article est un vrai antidote. Elle peut aussi nous faire songer à l’extraordinaire développement des congrégations missionnaires françaises au XIX ème siècle, magnifique réponse au culte de la Raison et de l’Être Suprême et aux persécutions instaurées par les révolutionnaires français nourris des écrits des « Philosophes de Lumière » et qui ont tant inspiré les régimes totalitaires du XXe siècle. Ces persécutions n’ont malheureusement pas cessé. Elles sont parfois devenues chez nous doucement sournoises et perverses, sibyllines (et particulièrement discriminatoire pour la religion catholique) comme l’énonçait récemment l’Espagnol Prada (Provocations antichrétiennes: protester, ou pas? ) mais en sont d’autant plus efficaces.

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La preuve par l’URSS: Les processions athées blasphématoires augmentent la foi des chrétiens

Maxime Gorki, lors du Congrès de "l’Union des sans dieux" de 1929, a critiqué les "formes grossières de l'athéisme… qui ne convainquent pas, mais irritent plutôt."

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Les grossières processions anti-religieuses, avec des blasphèmes, des allusions sexuelles, des incendies d’objets et des visites aux églises pour hurler et insulter furent monnaie courante en Union Soviétique. Du début de la Révolution Russe en 1917 jusqu’à la mort de Lénine en 1924, quelques 25 000 religieux orthodoxes furent incarcérés et 16.000 exécutés, selon une étude de 2004 réalisée par le Docteur en Sciences Mathématiques de l’Université Orthodoxe de Saint Tikhon de Moscou (ndt du non du Patriarche de l’Église Orthodoxe russe de 1917 à 1925, canonisé par l’Eglise Orthodoxe russe hors de Russie en 1981, puis par l’Église Orthodoxe russe en 1989). Mais l’extermination physique n’était pas suffisante.

La jeunesse communiste (Komsomol) organisait des processions blasphématoires aux dates bien précises : Noël, Pâques. Par exemple à côté de la chapelle de la Vierge d'Iverie (Iverskaya), sur la Place Rouge, à Moscou, à la veille de Noël 1923, le Komsomol convoqua un « carnaval communiste » avec des images insultantes de Dieu le Père, de Jésus-Christ et de la Sainte Vierge. Celui qui animait la fête était l’équivalent soviétique de l’acteur comique blasphémateur Leo Bassi (1), il s’appelait Andrey Shojinn et la presse le surnommait le pope du Komsomol. Il avait parodié le fameux hymne de la liturgie byzantine, « Akathistos », en « Réjouis-toi, Marx, Grand Thaumaturge ! », qu’il chantait déguisé en ecclésiastique slave. Un incendie ne pouvait manquer : Sur un bûcher des mannequins représentant des figures des religions, Allah (ndt on n’en est plus là !), Bouddha, le Pape,…) brûlaient. La procession athée chantait: "Criez, démons, avec plus de joie encore/Dansons la Carmagnole/Tous les dieux au carnaval/Le Komsomol, sans dieu tout là-haut, il organise le chahut.

A cette époque, rappelle Martin Amis dans son livre "Koba the Dread" (ndt sorti en Grande Bretagne en 2002, et en France en 2009 sous le titre de " Koba, la Terreur", Lénine écrivait à Maxime Gorki, le chantre de la nouvelle Russie sans Dieu: “Toute idée religieuse, toute idée de Dieu, est une abjection indescriptible de l’espèce la plus dangereuse, une épidémie de l’espèce la plus abominable. Il y a des millions de péchés, des faits dégoûtants, des actes de violence, et des contagions physiques qui sont moins dangereux que la subtile et spirituelle idée de Dieu.

Au même moment, dans la très libérale Allemagne de Weimar, il n’y avait pas de limitations à la presse insultante et à l’humour agressif. C’est pourquoi l’historien anglais Paul Johnson dans son “Une Histoire des Juifs” (A History of the Jews) affirme que l’atmosphère de violence réelle qui a alimenté le nazisme était à son tour alimentée par la violence croissante verbale et graphique dans les moyens de diffusion. Souvent l’on soutient que la satire, même la plus cruelle, est un signe de santé dans une société libre et qu’on ne doit pas lui imposer de restrictions (note de moi : les libelles injurieux et les caricatures obscènes de Louis XVI et de Marie-Antoinette, avant la Révolution française, sont la preuve tragique du contraire : c’est ce que m’inspire, à chaque fois, la vision – d’horreur – de la 1ere page de Charlie Hebdo, qui agresse les yeux à l’entrée de mon marchand de journaux habituel). L’histoire juive ne confirme pas ce critère. Les juifs ont été les cibles de ces attaques avec plus de fréquence de tout autre groupe et ils savent par une longue et amère expérience que la violence écrite n’est que le prélude de la violence sanglante. Dans le cas soviétique, l’humour blasphématoire ne fut pas un prélude mais un contemporain de la persécution des chrétiens.

Entre 1920 et 1924 l’athéisme militant fit fleurir des chansons insultantes contre les chrétiens. Nadezhda Dozhdikova, professeur de littérateur à l’Académie d’Art Théâtral de Saint Petersbourg, a étudié des œuvres de théâtre offensantes contre les chrétiens. La plus connue était « Jugement contre Dieu » de Y. Rezvushkin qui met en scène un pope campagnard, un imam tartare et un rabin de village, chacun parlant avec un accent rustique propre, montraient le ridicule de leurs croyances. La pièce était montrée dans les rues, devant les églises et dans les locaux de « L’Union Sans Dieu », des municipalités ou du Parti.

Dans les années 20, de nombreuses brochures furent publiées, avec d’immenses tirades, expliquant comment représenter des petites pièces anti-religieuses. « La science est la voie correcte et ce n’est qu’en elle que nous croyons” disait un hymne composé par Gorodetsky (ndt Sergey Mitrofanovich Gorodetsky 1884-1967, poète russe qui se fit connaître comme symboliste avant la Première Guerre Mondiale) que les activistes athées chantaient à Pâques à la porte des églises sur l’air de l’Internationale. La foi scientifique de Gorodestsy est amusante quand l’on sait que ce poète avait composait quelques années auparavant des hymnes à la déesse slave du soleil Yarila. À Noël, à partir de 1927, à cet hymne on prit l’habitude d’ajouter les plus grossiers « Couplets de l’Annonciation » contre la Vierge.

Moins d'insultes, et plus de science matérialiste
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En 1922 une circulaire du Comité Central du Parti demandait dans tout le pays de pourvoir systématiquement au démantèlement de “la cosmovision religieuse” et que lui soit substituée une compréhension scientifique et matérialiste.

Mais le spécialiste en histoire de l’Église russe, O.Y. Lyovin affirme que le régime n’est jamais arrivé au systématisme : ses campagnes fonctionnaient par impulsion, à Noël, à Pâques, et elle changeait ses analyses, oscillant entre l’insulte grossière et la tentative de persuader moyennant le matérialisme supposé scientifique. "En général, la tactique de la propagande antireligieuse des premières années du pouvoir soviétique tomba dans l’erreur » affirme Lyovin. « Blesser les sentiments religieux des croyants, profaner ce qui est sacré, tenter la fermeture massive des églises, réprimer le clergé, tout cela, dans les faits, a uni les croyants, en provoquant une certaine renaissance religieuse. De sorte que, après une politique de charge de cavalerie, le régime a recommandé de passer à un siège sur le long terme. Le changement se fit à partir de janvier 1924 quand mourut Lénine et il se produisit un bref changement de cycle. Durant 4 ans il n’y eu presque pas d’exécutions de religieux… « seulement » 7 000 arrêtés de plus. Une circulaire du parti du 5 septembre 1924 ordonna : « la propagande antireligieuse doit se faire sous la forme d’explications développées selon le point de vue des sciences naturelles et politiques pour miner la foi en dieu et démasquer, avec des faits concrets, l’escroquerie et l’âpreté au gain des faiseurs de miracles et guérisseurs, etc. Il faut éviter l’agitation antireligieuse massive (conflits, mises en scène, etc) susceptibles d’insulter et blesser les sentiments de la partie croyante de la population ».

La nouvelle politique, officiellement contraire aux processions offensives antichrétiennes, arriva très vite dans la presse communiste. Dans le journal « Le Front Culturel », en 1924, l’éditorialiste F. Oleshuk l’admettait: “Depuis quelque année on voit la pâque communiste comme une forme de propagande antireligieuse. Nous avons une riche expérience, mais il faut prendre en compte les conséquences négatives. L’organisation des carnavals, des manifestations et autres musiques martiales par les rues, est sans doute, nuisible, étant donné qu’elle est orientée surtout contre les croyants et s’organise souvent même à côté d’une église. Il faut mieux réunir dans notre club ceux que nous pouvons et devons rééduquer. Quant aux œuvres théâtrales, « il y a en eu beaucoup dernièrement, mais presque aucune n’est bonne », admettent-ils. Il semble donc que l’activisme athée théâtral était alors aussi condamné au leobassime (ndt néologisme avec le nom de l’humoriste italien qui sévit en Espagne actuellement). « Pour ne pas mettre en scènes des cochonneries » ajoutait le journal, il faut consulter la liste recommandée par les organes de direction ». « Le Front Culturel » reconnaissait que « la propagande anti-religieuse rase trois jeunes sur quatre », de sorte que Oleshuk proposait de les attirer avec le sport », « quelque chose qui leur plaise », et ensuite les former aux idéaux athées du régime dans les locaux du parti ou du Komsomol et mettre en forme des actes intéressants lors de « veillées anti-pascales ».

Gorki demande aux athées moins de grossièreté et plus de passion
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En 1929 se déroula le IIème congrès de l’Union des Sans Dieu, qui était sur le point d’atteindre son apogée, avec en à peine deux ans, l’inscription de 5 millions d’affiliés et de 60 000 cellules d’activistes athées pour l’ensemble du pays. Dans le discours d’ouverture le 10 juin, Gorki fit un réquisitoire contre la littérature athée grossière et de basse qualité. "Il me semble que beaucoup prennent ce genre de travail, important et de grande responsabilité, comme des fonctionnaires, froidement. Nous devons extirper de la vie ce qui a été enraciné durant 20 siècles! Dans votre travail on note une certaine touche de froideur, de fonctionnaire” tonna-t-il. "Pendant que nos ennemis utilisent les émotions, un lac de pathétisme avec une force énorme, nous, nous n’éprouvons aucun pathétisme, et si on le ressent, on l’exprime d’une telle façon qu’il ne persuade pas mais plutôt irrite. Dans le processus douloureux d’élimination de notre vie les superstitions religieuses, on ne peut pas agir de façon grossière ".


Une semaine de six jours... et 5000 exécutés
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Mais l’appel de Gorki à l’élégance et à l’art de l’émotion allait rester sans effet. Cette année-là commença la période la plus dure que les chrétiens aient connue. On élimina la semaine des 7 jours, au prétexte qu'elle était judéo-chrétienne, et on lui subsista la semaine « nepreyvka », de 6 jours, avec des jours fériés variables, une invention qui dura onze ans (Ndt La France avait fait mieux avec son calendrier républicain et ses semaines de dix jours de 1793 au 31 décembre 1805 !) . De 1929 à 1931, 60000 persones liées à l'Eglise orthodoxe furent arrêtés, et 5000 furent exécutées, selon une étude de Nicolay Yemelianov (qui n’a pas pris en compte dans son analyse les persécutions des autres religions).

Les processions athées insultantes revinrent dans les rues. L’historienne Nina Vasilieva de l’Académie des Sciences de la République de Sakha (Iakoutie), parle de la procession athée de la nuit de la Pâque orthodoxe de 1929 à Iakoutsk, à 9000 km à l’est de Moscou. Les participants portaient des torches, un orchestre jouait, on chantait des chansons révolutionnaires on défilait avec des tracteurs et avec des acteurs déguisés en popes et en chamanes. La procession s’arrêtait devant chaque église qui était en train de célébrer Pâques pour entonner des chants bolcheviques et crier : « à bas la religion, vive la science » et « dehors les icônes ». Á minuit on arrivait au siège du parti où il fallait supporter des discours et des réunions jusqu’à 3 heures du matin bien passées.

Alexandr Zajárov, professeur de sociologie de l’Académie des Sciences de Russie écrit que « lors d’une fête de Noël, les ouvriers de l’usine Proletarka à Tver, sortirent de l’église 1200 icônes et les brûlèrent devant 3000 spectateurs. Devant cet acte symbolique, les fils des ouvriers défilèrent en procession. Dans la mine Yenakievski 870 icônes furent brûlées. Ces actes se différenciaient d’un sacrilège carnavalesque normal par le fait qu’ils étaient trop forts: brûler des icônes et enterrer Noël est quelque chose que tu ne peux faire qu’une fois. Quand la caricature a complètement triomphé, elle perd son sens, la tension intérieure disparaît et le rite se dégrade et devient actes mécaniques qui ne sont plus vécus, analyse ce sociologue.

Plan quinquennal contre Dieu
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De 1932 à 1936, la persécution religieuse fut moins violente mais plus ambitieuse. Alors qu’étaient arrêtées quelques 20 000 personnes, l’Union des Sans Dieu élaborait son « plan quinquennal » contre la religion, récupéré récemment par l’historien S.N. Savéliev et diffusé par son collège Serguei Firsov. Le plan prévoyait de fermer toutes les églises et centres de prière entre 1932 et 1933. En 1934 devaient disparaître les notions de religion inculquées par la littérature et la famille. En 1936 il ne devait plus rester un seul prêtre. Et en 1937 devaient être éliminés les derniers réduits de la religion. En 1936, l’URSS avait vu passer dans ses prisons 112 000 prisonniers pour être liés à l’Église orthodoxe et 21 000 avaient été exécutées. Cette année-là aussi, en Espagne, commençait une persécution religion au cri de « Vive la Russie » et entre août et septembre, elle impliqua l’assassinat de 3400 religieux soit 57 par jour.

Après des années de communisme... des millions de croyants!
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Le recensement russe de 1937 ; après 20 ans de communisme, de blasphèmes et de répression épouvanta les athées. Firsov explique que sur les 30 millions de citoyens analphabètes de l’URSS de plus de 16 ans, 84 % (soit plus de 25 millions) se déclaraient croyants et sur les 68.5 millions d’alphabétisés, 45% (soit plus de 30 millions) croyaient encore en Dieu. S’imposait donc une main plus dure, c'est-à-dire plus de sang, un bain inimaginable de sang. En 1937 et en 1938 la persécution religieuses dépassa tout ce que l’on avait déjà vu : 100 000 exécutions et 200 000 déportés ou ayant subi des représailles. Entre 1939 et 1942 il ne restait presque plus d’orthodoxes déclarés : on n’en tua que quelques 4 000 de plus. Et puis tout changea, Staline avait besoin d’en appeler à la Mère Russie pour sa guerre contre Hitler et il arrêta la persécution directe contre le peu qu’il restait de l’Église orthodoxe. L’Union des Sans Dieu perdit son sens et ses fonctions. La répression entra dans une autre phase et les processions athées disparurent. Avec les classes d’Athéisme Scientifique à l’Université et un niveau de harcèlement moyennement bas les religions devaient disparaître en quelques décennies.

A l'entrée du XXIe siècle

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Et en ce début du XXIème siècle, une enquête de l’année 2010 établit le panorama religieux actuel en Russie : 73 % d’orthodoxes, 6% de musulmans, environ 20% de non croyants. 16% des Russes disent respecter les prescriptions de jeûne du Carême (ndt on pardonnera aux auteurs de ce texte de ne pas avoir parlé des 1 à 2 % de catholiques !)

En 2006 lors d’une rencontre d’activistes athées à l’Institut Salk de La Jolla, Californie – EU, (ndt eh oui, ce type de réunion existe mais elle ne choisira sans doute pas comme lieu de rencontre certains pays…) un scientifique du CNRS de Paris, (3) déplorait l’ignorance du « nouvel athéisme » qui pense qu’en combinant science et humour grossier on éliminera les religions du monde. Atran, dans un entretien avec la revue britannique The New Scientist, comparait ces athées à « une autre sorte de secte néochrétienne ». «Les arguments qui sont donnés ici sont extraordinairement aveugles et simplistes. Les soviétiques (ndt pas qu’eux et pas qu’à leur époque si l’on en juge certains programmes de l’Europe occidentale !) enseignaient à leurs enfants la science dans les écoles, - religieusement - et cela n’a pas bien fonctionné. Je ne crois pas que les scientifiques, quand ils sortent de la science, aient une vision plus large que celle des gens ordinaires de la rue. C’est ce qui me rend honteux d’être athée (ndt : Humour anglo-américain, je présume !).

Notes du traducteur


(1) La Vierge d'Iverie (Iverskaya). Un très intéressante anecdote ici: http://www.egliserusse.eu/...

(2) Leo Bassi : comique italien né à New York en 1952. Il fait souvent parler de lui en Espagne. Il a notamment parodier Jean-Paul II et « consacrer des préservatifs », au sein de l’Université de Valladolid il y a six mois, avec l’accord (tacite ?) du président de l’Université. Des avocats catholiques ont porté plainte pour délit contre les sentiments religieux, injures et calomnies.

(3) Scott Atran, anthropologue né à New-York en 1952, est aussi membre de l’institut Jean Nicod du CNRS, voir sa biographie en anglais: http://en.wikipedia.org/wiki/Scott_Atran . Ses travaux concernent notamment le « terrorisme religieux »

Chemin de Croix au Colisée Le roi d'Italie... c'est le Pape!