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Terrorisme climatique

Les Maldives s'enfoncent? Un bobard, mais les preuves de la supercherie disparaissent. Un article de Rino Camilleri, lu sur le site Rassegna Stampa (16/2/2010)

Ce n'est pas une "nouvelle" récente, mais cela garde toute son actualité...
A lire à ce sujet: http://www.lepost.fr/article/...

 


Terrorisme climatique. Un arbre démontrait qu'en 50 ans la mer n'a pas augmenté d'un centimère. Un groupe de militants écologistes australiens le scie
Rino Cammilleri
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Piatto ricco, mi ci ficco (littéralement: l'assiette est riche, je m'y plonge, expression italienne qui signifie profiter d'une opportunité pour faire une bonne affaire). C'est ce qu'a dû penser le Président des Maldives, ce 17 Octobre 2009, en tenant - en mondovision - un conseil des ministres sous l'eau, avec masque de plongée et bouteilles à oxygène, pour attirer l'attention planétaire (et surtout l'assistance de la la communauté internationale) sur la disparition prochaine, comme l'Atlantide, de ses îles.

Eh oui: selon lui, elles coulaient à cause de l'élévation inéluctable du niveau de l'océan. Laquelle est la faute du fameux réchauffement de la planète. Qui est responsable (disent les «experts») de l'ère glaciaire qui n'a pas encore fini de mettre à genoux l'Europe et les États-Unis.

Comme vous le savez, quoi qu'il arrive, la chaleur, le froid, les séismes, les tsunamis, c'est la faute du réchauffement climatique (ici en Italie, du gouvernement Berlusconi). Certains canulars (vous vous souvenez de la grippe H1N1?) ont les jambes courtes, mais d'autres les ont longues au point de mériter l'Oscar et le prix Nobel. Comme celui de catastrophe climatique imminente.

Heureusement, il y a, ici et là, beaucoup de succursales du fameux et antique clubs des «apo» (ndt: du grec apo, qui signifie "à l'écart"?) (ceux à qui on ne la fait pas). En Italie, pour nous garder des canulars sur le climat nous avons la méritoire agence SviPop.org (développement et population), dirigé par Riccardo Cascioli. Dans son numéro 120 (du 16 Janvier), sous la signature de Luigi Mariani, on peut lire une lettre ouverte envoyée (sans succès) par un scientifique de renom au Président des Maldives, Mohamed Nasheed, dans laquelle il demande au destinataire de cesser de terroriser son peuple à des fins électorales et / ou financière. (voir ici)

Le savant est le Suédois Nils-Axel Mornër, ancien directeur de l'Institut de géophysique et de géodynamique de l'Université de Stockholm, ancien président de la Commission INQUA pour les changements du niveau de la mer et l'évolution des côtes, ancien chef du projet Maldives niveau de la mer et ancien président du projet INTAS sur le géomagnétisme et le climat.

Le scientifique rappelle qu'il s'est rendu dans les Maldives pendant une décennie et qu'il y a justement étudié les niveaux de la mer. En 2001, son groupe de recherche a découvert "des preuves accablantes" de la non-augmentation du niveau de la mer, en fait, une stabilité, d'au moins trente ans. Mornër annonça la nouvelle rassurante dans une interview à une station de télévision locale, mais le prédécesseur de Nasheed empêcha sa diffusion. Nasheed une fois au pouvoir, Mornër lui écrivit deux fois sans jamais recevoir de réponse.

Le fait le plus décourageant, toutefois, se rattache à un arbre. Déjà. En 2007, à la télévision suédoise, Mornër dénonçait le scandale: en 2003, plusieurs militants écologistes australiens scièrent un arbre et le firent disparaître. Pourquoi? Parce qu'il apportait la preuve que le niveau de la mer des Maldives, n'avait pas bougé d'un iota au moins depuis les années 50.

Étant donné que ces îles ont été une colonie pénale, les témoignages sur cet arbres qui s'élevait à proximité de la côte abondent. Mornër l'avait gardé à l'oeil durant des années, justement parce que la mer ne l'avait jamais effleuré. Selon les alarmistes, il aurait dû être immergé depuis longtemps. Mais non, toujours là, toujours à sec. Le scientifique suédois faisait référence dans sa lettre à cinq réunions internationales sur l'estimation du niveau de la mer.

Résultat: des changements de niveau attendus en 2100 varient de plus de 5 cm à environ 15 cm, "une valeur qui impliquerait des effets très faibles voire négligeables pour les habitants des régions côtières autour de la planète".
Le Professeur Mornër pria donc avec insistance le Président des Maldives de cesser de terroriser son peuple avec des canulars qui ne sont que " le résultat de simulations menées avec l'ordinateur et constamment niées par l'observation minutieuse du monde réel."

Cela vaut la peine de reproduire la conclusion bien sentie de la lettre: «Votre conseil des ministres sous l'eau n'est donc qu'un gadget, et un coup de publicité du type de ceux dans lesquels Al Gore est passé maître, et témoigne d'un comportement malhonnête, totalement inefficace et certainement pas scientifique".
Nous ne voulons pas être mauvais prophètes, mais nous craignons que le Président de la République des Maldives ne réponde pas davantage à cette troisième lettre.

La révolution de Benoît XVI Exorcisme