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Affaire de Munich: l'enquête de Tornielli

La prétendue affaire du prêtre pédophile multirécidiviste qui aurait été "hébergé" par Mgr Ratzinger, évêque de Munich!!! Andrea Tornielli s'est penché sur les faits avec sérieux et objectivité. (13/3/2010)



Pédophilie: d'Allemagne, nouveaux poisons contre le Pape
Editorial (ma traduction)

En 1980, un abbé coupable d'abus sexuels fut transféré dans le diocèse de Ratzinger pour suivre un traitement.
L'Église: "Le Saint-Père n'a rien à voir"
Andrea Tornielli
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Après Georg, on est arrivé à Joseph, en essayant d'impliquer le Pape sur les scandales de pédophilie: en 1980, durant l'épiscopat de Ratzinger à Munich, un prêtre qui sera plus tard reconnu coupable d'abus d'enfants a en effet été transféré.

L'épisode, raconté par le journal allemand Süddeutsche Zeitung, a été méticuleusement reconstituée par la Curie de Munich qui a mis en place une commission d'étude sur les documents d'archives: il en ressort que Benoît XVI est étranger à l'affaire, parce que l'emploi dans des activités pastorales du prêtre en question était contraire à sa décision.
En outre, de Janvier 1980 à août 1982, période où le religieux se trouvait dans cette paroisse, il n'a été signalé aucun cas de harcèlement ni de cas de présumés abus. Et il est bon de rappeler que le cardinal Joseph Ratzinger, nommé préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi par Jean Paul II en Novembre 1981, avait démissionné du diocèse avant de s'installer à Rome en Février suivant.
Ainsi, durant les trois premières années du séjour du prêtre pédophile à Munich, celles qui coïncident avec l'épiscopat du Pape, aucun abus ni soupçon d'abus n'ont été signalés. En outre, celui qui était alors vicaire général, Gehrad Gruber, a assumé hier l'entière responsabilité d'avoir laissé le prêtre au service de la paroisse, tandis que l'archevêque avait consenti à l'accueillir et à l'héberger à Munich afin qu'il puisse suivre une psychothérapie.
L'abbé H - le nom n'a pas été révélé - vint à Munich en provenance du diocèse d'Essen. La Curie admet qu'il "devait être connu qu'il se soumettait à une thérapie pour avoir eu des rapports sexuels avec des garçons".
Mgr Ratzinger décida de lui offrir l'hospitalité dans une maison paroissiale. "Mais, contrairement à cette décision - affirme la reconstruction publiés sur le site du diocèse de Munich - don "H" fut chargé par le vicaire général d'aider aussi l'activité pastorale de la paroisse, sans aucune limitation. De Janvier 1980 au 31 août 1982, il n'y pas eu de plainte ou d'accusations contre lui".
Donc, même si par l'initiative du vicaire général Gruber et contrairement à ce qui avait été décidé par Ratzinger, le prêtre a été affecté à des tâches pastorales, au cours de ces trois premières années rien n'a été signalé contre lui.
En Septembre 1982, quand le Pape actuel a déjà quitté l'Allemagne depuis des mois, "H" est transférée à la paroisse de Grafing, où il reste jusqu'au début de 1985. Accusé de harcèlement sexuel sur un enfant, alors qu'il fait l'objet d'une enquête policière, l'abbé est déchargé de ses fonctions. La Cour d'Ebersberg en Juin 1986, le condamne à 18 mois de prison et une amende de 4.000 DM, et à suivre une psychothérapie et des contrôles au cours des cinq prochaines années.
De Novembre 1986 à Octobre 1987, la curie de Munich le destine à servir comme aumônier dans une maison de retraite et par la suite jusqu'en Mai 2008, il est nommé vicaire à Garching-Alz.
"Cette nouvelle mission pastorale - lit on encore dans le communiqué du diocèse - était due au fait que la peine infligée par le tribunal était assez légère et qu'il avait suivi une thérapie. Depuis la sentence de 1986 aucun autre incident le concernant n'avait été rapporté. Don "H" au cours des deux dernières années, jusqu'à aujourd'hui, a été employé dans la pastorale du tourisme.
«Les charges pastorales répétées de de Don "H" dans les paroisses - a déclaré hier Mgr Gruber, le vicaire du diocèse pendant ces années-là - ont été une grave erreur. J'en assume l'entière responsabilité, je suis profondément désolé que de cette décision ait dérivé des abus contre des jeunes. Je présente mes excuses à tous ceux à qui j'ai causé du tort. "

Le directeur de la Salle de Presse du Vatican, le Père Federico Lombardi, est intervenu hier après-midi pour souligner que Benoît XVI était étranger à l'affaire: "Je renvoie à ce qui est dit sur le site web du diocèse de Munich, qui est compétent et a tous les éléments pour reconstituer les événements et expliquer quelles sont les responsabilités de l'affaire, a dit le jésuite".
"La déclaration - a souligné Lombardi - se conclut avec le vicaire général de l'époque qui assume toute responsabilité, car c'était lui qui avait envoyé le prêtre soupçonné de pédophilie dans la pastorale."

Note

Le Suisse romain faisait dès hier soir une très bonne reconstruction.

http://lesuisseromain.hautetfort.com/...
Et concluait:
Après le frère Georg, la calomnie touche directement le Saint Père. Toujours la même logique afin de toucher l'intégrité de Joseph Ratzinger. Or, seule la vérité compte, et ceux qui l'aiment et la recherchent suivent le Pape, non pas aveuglément, mais parce qu'ils comprennent que ce Pape est simplement le collaborateur de la vérité.

Je sais que Benoît XVI est un homme attaché et fixé à la vérité. S'il avait commis une erreur, ce qui peut se passer, il aurait simplement la sincérité de le reconnaître. Je l'ai entendu dire que l'Eglise n'a pas peur de la vérité, peu importe qu'elle soit favorable et difficile à dire ou favorable et plus évidente. Enfin dans l'Eglise, par expérience, je sais qu'un responsable se fie à ses collaborateurs. Donc la déclaration du Père Lombardi ne veut pas faire dévier la responsabilité sur un subalterne pour protéger le Pape.

Prêtres pédophiles: un cas de "panique morale" Une note du Père Lombardi