Boomerang
Le Pape attaqué, mais d'autant plus soutenu et aimé: ne nous y trompons pas. (1er/4/2010)
Et les ennemis en font peut-être trop.
Tout est fait pour lui (et surtout nous) faire croire que tout le monde le lâche, qu'il est seul, et que nous, qui l'aimons et l'admirons, nous sommes seuls aussi.
C'est faux!
Le meilleur ami du diable, c'est le découragement.
Les "gens" qui ont voulu l'attaquer (qu'il s'agisse ou non d'un complot, il sera toujours temps de faire le point) n'ont pas su garder le sens de la mesure, et leur manque de discernement pourrait leur revenir comme un boomerang.
En France, une initiative "d'appel à la vérité" a été signée par des "intellectuels" (par opposition aux manants, dont je suis?) parmi lesquels je relève le nom de Henri Tincq, et de certains signataires de la pétition de la Vie de l'an dernier ("ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient").
Pourquoi pas? Mieux vaut tard que jamais. Parmi les ouvriers de la 25ème heure, certains, au moins, sont sincères et de qualité, comme Laurent Lafforgue, notre grand mathématicien et médaille Field.
Mercredi Saint, ceux qui comme moi regardaient KTO ont pu constater que l'audience générale Place Saint-Pierre, s'est déroulée dans une ambiance exceptionnelle, quasiment électrique, ponctuée d'acclamations de stade, et de longues ovations, comme je n'en ai jamais vues. Le Pape, lui, n'a pu manquer de le voir,et d'en être réconforté.
Des journaux comme la Vie, ou la Croix, écrivent des éditoriaux impensables il y a deux mois.
Et le blog de Raffaella reproduit le témoignage du supérieur du prieuré de Princeville, Illinois (je n'ai pas retrouvé la source, mais l'information est crédiblissime)
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Aux Etats-Unis, il y a une onde d'indignation sucitée par le NYT.
Les catholiques semblent se resserrer, les Eglises se remplissent pour des prières spontanées, nous sommes attaqués, priez pour nous.
Partout où il y a une église, un site internet, ou une école catholique, on voit une pancarte affichée.
Il s'agit d'un discours qui aurait été prononcé par un rédacteur en chef du NYT, propriété de la famille Sulzberger, à la fin du XIXe siècle.
S'agit-il d'une légende, voilà ce que je ne suis pas en mesure de démêler. Ce n'est de toutes façons pas plus invraisemblable que ce que veut nous faire avaler aujourd'hui.
Et surtout... se non è vero, è ben trovato!
Je ne crois pas nécessaire de traduire.
Swinton was the guest of honour at a banquet given him by the leaders of his craft. Someone who knew neither the press nor Swinton offered a toast to the independent press. Swinton outraged his colleagues by replying:
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"There is no such thing, at this date of the world's history, in America, as an independent press. You know it and I know it.
There is not one of you who dares to write your honest opinions, and if you did, you know beforehand that it would never appear in print. I am paid weekly for keeping my honest opinion out of the paper I am connected with. Others of you are paid similar salaries for similar things, and any of you who would be so foolish as to write honest opinions would be out on the streets looking for another job. If I allowed my honest opinions to appear in one issue of my paper, before twenty-four hours my occupation would be gone.
The business of the journalists is to destroy the truth, to lie outright, to pervert, to vilify, to fawn at the feet of mammon, and to sell his country and his race for his daily bread. You know it and I know it, and what folly is this toasting an independent press?
We are the tools and vassals of rich men behind the scenes. We are the jumping jacks, they pull the strings and we dance. Our talents, our possibilities and our lives are all the property of other men. We are intellectual prostitutes." -John Swinton (1830-1901) to a journalists' gathering NYC, 12 April 1893
