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Rien que cela! Défense de rire. A quand un "communiqué" du site "Benoit-et-moi"? (19/4/2012)

J'ai trouvé cet article sur un site italien, catho de gauche, qui propose chaque jour une revue de presse très sélective, mais non moins intéressante:
http://www.finesettimana.org/

Au fait, vous vous demandez ce qu'est la CCBF? Allez voir ici: http://www.baptises.fr/?p=5258

Ledit "communiqué", qui est en réalité un réquisitoire plein de dépit et de haine, et un texte profondément diviseur, a au moins le mérite de faire tomber définitivement les masques.
Voici la conclusion:
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Nous déplorons que « les remèdes de la miséricorde » – l’expression appartient à Jean XXIII dans son discours d’ouverture du concile Vatican – dont le pape use envers des personnes qui ont passé les quarante dernières années à outrager Rome, les papes, les évêques et le concile ne soient pas ceux qu’il utilise envers les fidèles respectueux qui, au nom de l’Évangile, et afin que celui-ci soit proclamé aux petits, aux pauvres et aux pécheurs, demandent qu’un certain nombre de réformes aient lieu dans l’Église. Parmi ceux qui sont rejetés, nous pensons particulièrement à la foule innombrable de nos contemporains dont les vies ne sont pas conformes aux règles de conduite édictées par l’Église, divorcés-remariés, époux ou épouses de divorcé-e-s, personnes homosexuelles.

Des fidèles respectueux, mais qui rejettent allégrement, comme je l'ai rappelé récemment, 95% du Magistère, et dont certains appellent même ouvertement à la désobéissance au Pape!
Quant aux "règles de conduite" dont parle l'auteur avec mépris, elles ne sont pas "édictées" par l'Eglise en tant qu'institution humaine, mais en tant qu'épouse du Christ, et certaines sont partie intégrante de cette 'grammaire' - chère au Pape - inscrite dans le coeur de chaque homme, et où chacun peut avoir accès par la raison, indépendamment de sa foi religieuse .

Lisant cette prose hargneuse, on est soulagé de trouver au moins ce commentaire "sain":
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Je suis un peu déprimé par ce texte. Il me semblait qu’une réconciliation et une volonté d’unité était louable, et je ne lis ici que suspicion et division.

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A propos

C'est pas la CCBF, mais l'un de ses satellites, le Comité de la jupe, qui attire encore mon attention (ici).
Pour comprendre ce qui suit, il faut se souvenir de cet article que j'avais rédigé le jour de Pâques, alors que le cardinal Vingt-Trois était l'invité d'Elkabach dans l'émission politique dominicale d'Europe 1: Le card. Vingt-Trois à E1: une occasion manquée .

J'ai cru avoir des hallucinations, en lisant ceci (nous n'avons pas dû entendre la même émission, mais la prétendue retranscription par le CDLJ des propos du prélat est très sujette à caution, des passages sont volontairement omis, pour mieux souligner la caricature!!)
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Nous vous remercions de tout cœur pour l’intérêt que vous avez porté au statut et au sort des femmes dans l’Eglise catholique, au cours de cet entretien. Nous tenons à vous dire que nous ne cautionnons pas les réponses de notre frère à vos questions et qu’elles nous consternent très profondément.
Sur la forme : il ne s’est montré ni respectueux ni sérieux pour répondre à votre invitation au dialogue sur ce thème précis.
La manière qu’il a eu d’
agresser et les rédactions des grandes radios et les entreprises nous semble révélatrice de l’état d’esprit d’un homme sur la défensive qui craint maladivement d’être piégé et manifeste sa peur davantage que sa sereine assurance.
....
Nous regrettons que notre frère se soit si mal comporté face à vous,
nous vous sommes reconnaissantes de la délicate discrétion et de l’indulgence dont vous avez fait preuve face à notre pauvre frère dont la peur a rendu les propos maladroits jusqu’à la sottise et vous adressons, avec nos remerciements, l’expression de nos sentiments les plus cordiaux.

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La délicatesse d'Elkabach, il faut oser!!! Sans parler de sa sollicitude pour "le sort des femmes dans l'Eglise Catholique" (sic! décidément, ces "martyres d'opérette" ne reculent devant aucun ridicule. Elles devraient sortir un peu du XVIème où elle habitent, et aller dans des pays où le sort des femmes est VRAIMENT sujet de scandale)
Devant une mauvaise foi aussi énorme, une telle insolence envers celui qui est malgré tout un cardinal de l'Eglise catholique, et surtout cette inversion monumentale des rôles, les mots manquent;
Cela me remet en mémoire des propos de Joseph Ratzinger, dans son autobiographie, où, à propos des évènement de 68 à Tubingen, il écrivait: "j'ai vu le visage hideux du mensonge"!!