Au secours, Hans Kung revient!
Le vieux dissident se confie à Stern, et revendique le "droit à mourir dans la dignité!" (15/10/2009)
Le théo-dinosaurus accuse le Pape de vouloir replonger l'Eglise dans le Moyen-Age.
Plaise à Dieu.
Doit-on rappeler à cet octogénaire délirant (dixit P. Scalese) que la foi était telle, au Moyen-Age, que des hommes ont pu construire des cathédrales qui sont encore aujourd'hui d'orgueilleux témoignages de cette foi.
Le vieux (la vieillesse n'est pas ici une question d'état civil) prétendu rebelle, héros pourtant juvénile du roman de Vatican fiction "L'invité de Castel Gandolfo" s'est confessé à l'hebdomadaire allemand Stern, complaisamment relayé par la revue d'extrême-gauche MicroMega (son directeur Florès d'Acaïs est une vieille connaissance ).
Plus exactement, je suppose que c'est Stern qui est allé le sortir de son hibernation, flattant son ego pour mettre le Pape dans l'embarras.
Ultime provocation, il fait la promotion du "droit à mourir dans la dignité".
Micromega reproduit en effet ses dernières flèches (comme je ne lui veux pas de mal, et que c'est sans doute cela qui le tient en forme, je ne lui en souhaite beaucoup d'autres! elles sont sans danger, car peu de gens le prennent encore au sérieux).
Dans l'interview, le théologien de 81 ans revendique le droit pour chaque personne de décider de sa mort. "Je ne voudrais pas manquer le bon moment, dit-il, et ce moment dépend de ma responsabilité, pas de celle de l'Église, du Pape, d'un prêtre, un médecin ou un juge." (ndt: il fait comme il veut, et voit avec sa conscience. J'aurais juste envie de lui rappeler, à lui qui est prêtre, mais qui hélas ne croit sans doute plus, que ce moment ne dépend que de Dieu)
Kung ajoute qu'il voit la mort avec sérénité et se dit "curieux de voir ce qui se passe dans l'au-delà. Je ne crois pas à ces représentations simplistes du ciel (ndt: a t'il pu dire cela, ou, plus probablement, a t'il simplement répondu à une question idiote du journaliste?), comme s'asseoir sur un fauteuil doré en chantant alléluia".
Kung affirme ne pas croire en la résurrection de la chair, même si au ciel il aurait volontiers voulu rencontrer quelqu'un, "de préférence Mozart, plutôt que Willy Brandt"
