Actualités Images La voix du Pape Visiteurs Livres Sites reliés Lu ailleurs Index Recherche
Page d'accueil Lu ailleurs

Lu ailleurs


Pie XII vénérable Noël Statistiques du site Le Pape et les artistes Retour des anglicans République tchèque Un an déjà Le blog du P. Scalese Navigation Dernières entrées

Lu ailleurs


---> Archives Août- septembre
---> Archives Octobre
---> Archives Novembre
---> Archives Décembre

Si le titre n'avait pas déjà été pris, j'aurais pu intituler cette page "antidotes"... ou, si je ne craignais pas de me prendre trop au sérieux: "résistance". Ou encore, plus modestement "Signe des temps".

Je ne suis pas sûre que j'ai raison, et que les autres ont tort. Il paraît que l'on peut trouver une parcelle de vérité partout.
Mais quand j'écoute la radio, regarde la télévision, ou parcours les titre de la grande presse, je me convainc de plus en plus que ce n'est pas là qu'on peut pêcher l'information. Ou alors en inversant tout (blanc = noir), mais c'est fatigant, et surtout réducteur, on risque de se tromper, car la réalité est plus complexe qu'une simple alternative binaire.
Il y a donc un besoin de plus en plus urgent d'antidotes, et c'est Internet, où il y a aussi (et surtout) le pire, mais parfois le meilleur, qu'il faut savoir chercher, qui nous l'offre.

Pour conclure, je donne la parole au cardinal Bertone, répondant aux questions de l'Osservatore Romano, et citant un journaliste:

« J'ai eu l'occasion d'observer qu'un vaste pourcentage de la population mondiale ne se préoccupe plus de la vérité. Je crains cependant d'avoir péché par excessive circonspection, parce que ce qui arrive est de loin plus funeste : une vaste proportion de la population n'est aujourd'hui plus en mesure de distinguer la vérité du mensonge, ou, pour être plus précis, la réalité de la fiction ».
---------------

Nouveau


25/12/2009
* * * * * *
Le très beau récit (eh oui!) de Thierry Mounier sur le blog de La Croix.
Merci à lui!
Ce que j’ai vu à Saint Pierre la nuit de Noël
http://rome-vatican.blogs.la-croix.com/...
C'est un témoin direct.
------------
Il y eut un moment de flottement et d’émotion inquiète, ce vendredi soir, à la basilique Saint-Pierre. Alors que le pape entamait la remontée de la nef de la basilique, à 22 heures pile, pour célébrer la messe de minuit, exceptionnellement avancée ce soir-là, Susana Maiolo, 25 ans, a voulu s’approcher de lui, et lui ai saisi le col, provoquant une bousculade. Un grand silence suivi d’un brouhaha s’est alors emparé de l’assistance. La basilique était alors archi-comble. Dans cette bousculade, le pape a perdu l’équilibre, est tombé, puis s’est remis debout sans difficultés. Tel ne fut pas le cas du cardinal Roger Etchegaray, ancien président du conseil pontifical Justice et Paix. Après être tombé, le cardinal français a dû être emporté sur une civière à la polyclinique Gemelli. Quittant la basilique, il avait encore toute sa connaissance. Les médecins ont diagnostiqué, peu après, une fracture du col du fémur. Le cardinal est âgé de 87 ans.
Susana Maiolo a été appréhendée par la Gendarmerie vaticane. Elle manifestait des signes de déséquilibre psychique.
La soirée avait commencé à 18 h, lorsque le pape Benoît XVI a allumé la lumière de la paix à la fenêtre de son bureau, qui donne place Saint-Pierre, après l’illumination de la crèche au pied de l’obélisque. L’enfant Jésus n’a été placé dans la crèche qu’à l’issue de la messe, vers 23 h 45.
Dès 21 heures, il fallait faire la queue sur la place Saint-Pierre, noyée d’une douce bruine quasi printanière, pour accéder à la basilique. Depuis trois mois, tous les billets disponibles avaient été distribués. A l’intérieur, le protocole fait alterner calottes rouges des cardinaux, violettes des prélats de tous rangs, et les queues-de-pies des membres du corps diplomatiques, dont les épouses portent mantille.
Sur la place, au pied de l’obélisque, l’immense crèche (300 m²) est dévoilée. Elle met en scène de façon réaliste, outre la Nativité, divers épisodes évangéliques extraits de Matthieu et de Luc.
Lorsque Benoît XVI gravit, d’un pas allègre en dépit de l’émotion soulevée par la bousculade précédente, les degrés de l’autel pontifical, les regards se portent sur la Vierge à l’enfant italienne en bois sculpté du XIV°, placée devant le pilier gauche du baldaquin de la Confession depuis les premières Vêpres de l’Avent. Les responsables des liturgies pontificales ont voulu marquer ainsi l’aspect marial des temps de l’Avent et de Noël.
Une grande partie de la célébration se déroulera en latin. Pour les cérémoniaires du pape, il s’agit de « la langue de l’Eglise, en laquelle se retrouve l’unité et la catholicité, au-delà de la diversité des origines de chacun. » Cette diversité est palpable dans l’assemblée : le monde entier est présent, attentif et recueilli.
Un moment d’allégresse a marqué le début du Gloria, lorsque toutes les cloches, à l’extérieur comme à l’intérieur de St Pierre, ont sonné, signifiant la joie de tous.
L’homélie de Benoît XVI lue avec facilité et pédagogie par le pape, semble lui être venue naturellement sous la plume, nourrie de mots simples pour dire l’essentiel de la foi des chrétiens, en cette nuit de Noël. Une vérité claire : « Le Seigneur est présent ». Celui-ci « n’est plus le Dieu lointain qui, à travers la création et au moyen de la conscience, peut de quelque façon être entrevu de loin. Il est entré dans le monde. » Si les bergers ont pu répondre au message annonçant la naissance de Jésus, c’est « parce qu’ils étaient éveillés ». Fidèle à son habitude, Benoît XVI en tire une conclusion pour aujourd’hui, qui jalonnera son homélie : « Nous devons nous réveiller (…). Nous devons devenir des personnes vraiment vigilantes. » C’est-à-dire ? « Se réveiller signifie sortir de cet état particulier du moi (du rêve) et entrer dans la réalité commune, dans la vérité qui, seule, nous unit tous. Les conflits dans le monde, les difficultés relationnelles proviennent du fait que nous sommes enfermés dans nos propres intérêts et dans nos opinions personnelles, dans notre minuscule monde intérieur. » Benoît XVI, fin musicien, file alors la métaphore : « Il y a des personnes qui disent être « religieusement privées d’oreille musicale ». L’aptitude à percevoir Dieu semble presque un don qui est refusé à certains. Et en effet – notre manière de penser et d’agir, la mentalité du monde contemporain, l’éventail de nos diverses expériences sont de nature à affaiblir la sensibilité à Dieu, à nous « priver d’oreille musicale » pour Lui. Et pourtant dans toute âme est présente, de façon cachée ou ouverte, l’attente de Dieu, la capacité de le rencontrer. Pour obtenir cette vigilance, cet éveil à l’essentiel, nous voulons prier, pour nous-mêmes et pour les autres, pour ceux qui semblent être « privés d’oreille musicale » et chez qui, cependant, le désir que Dieu se manifeste est vif. » On retrouve là la préoccupation du pape, exprimée peu de jours auparavant devant la Curie, pour ceux qui sont indifférents à Dieu. Benoît XVI le sait : « La majorité des hommes ne considère pas comme prioritaires les affaires de Dieu, celles-ci ne nous pressent pas immédiatement. » Il revient alors aux bergers de l’Evangile : «Nous voulons apprendre d’eux à ne pas nous laisser écraser par toutes les choses urgentes de la vie quotidienne. Nous voulons apprendre d’eux la liberté intérieure de mettre au second plan les autres occupations – pour importantes qu’elles soient – pour nous approcher de Dieu, pour le laisser entrer dans notre vie et dans notre temps. Le temps consacré à Dieu et, à partir de Lui, à notre prochain, n’est jamais du temps perdu. ». Car « pour tous, il y a un chemin. » Même si « ce chemin dépasse nos forces ». Mais « Dieu est descendu. De nous-mêmes, nous ne pourrions pas le rejoindre. Il a parcouru la plus grande partie du chemin. Maintenant, il nous demande : Venez et voyez combien je vous aime. » En conclusion, Benoît XVI revient sur le sens essentiel de Noël : « Le signe de Dieu est son humilité. (..) Nous devenons semblables à Dieu si nous nous laissons façonner par ce signe ; si nous apprenons, nous-mêmes, l’humilité et ainsi la vraie grandeur ; si nous renonçons à la violence et ne recourrons qu’aux seules armes de la vérité et de l’amour. »
La célébration se poursuivra sans encombres. Sur la place, devant les écrans géants, plusieurs milliers de personnes attentives y participent à leur façon. La pluie a cessé. Le pape peut rejoindre ses appartements. La lumière restera longtemps allumée au troisième étage du palais apostolique. Prochain rendez-vous : 12 h ce 25 décembre pour le message de Noël, à la ville et au monde


24/12/2009
* * * * * *
Excellent article de Laurent Dandrieu, dans Valeurs Actuelles de cette semaine, signalé par Marie-Christine:
http://www.blog-va.com/actualités/monde/benoît-xvi-face-à-pie-xii.html

Extrait:
Église. Le Vatican veut en finir avec un dossier “empoisonné”.
...

Décidé à ne pas laisser pourrir ce dossier Pie XII, malgré ces polémiques prévisibles et un contexte difficile après l’affaire Williamson, Benoît XVI procède, selon son habitude, par étapes prudentes. Lorsque le tribunal de la Congrégation pour la cause des saints a reconnu à l’unanimité les vertus héroïques de Pie XII, le 8 mai 2007, il aurait pu décréter immédiatement cette héroïcité qui, en élevant son prédécesseur au statut de “vénérable”, ouvre la voie à la béatification. Il a préféré temporiser, en demandant à ses services de continuer leurs recherches historiques.
Ces études ne cessent de conforter la thèse vaticane d’un Pie XII à l’activité discrète mais inlassable en faveur des juifs (..)
...
Le bon déroulement de son voyage en Terre sainte, en mai 2009, semble en tout cas avoir convaincu le pape que le moment était venu de crever l’abcès et d’avancer de manière décisive sur ce dossier qui empoisonne depuis trop longtemps les relations entre juifs et catholiques.
Benoît XVI (..) entend aussi rappeler, en signant ce décret moins d’un mois avant sa visite à la synagogue de Rome, prévue le 17 janvier, que le pape est le seul juge de l’opportunité d’une décision qui est “à usage interne”de l’Église catholique.



23/12/2009
* * * * * *
Les rabbins italiens: menaces sur la visite du Pape à la Synagogue de Rome
Pélerinage du Saint-Père en Terre-Sainte, bis repetita...
Décidément, ils sont trop bons.
Mais je prends le pari que le Saint-Père sera accueilli en grande pompe, car bien entendu, il n'a rien à perdre dans cette histoire, contrairement à certains.
Lu sur le site Le Monde.fr :
----------
"La communauté juive italienne doit décider ce soir si elle maintient la visite du pape le 17 janvier à la Grande synagogue de Rome, et si c'est le cas nos délégués seront présents", a affirmé à l'AFP le directeur général du Grand rabbinat d'Israël, Oded Wiener.."
"Nous ne voulons ni créer une crise avec le Saint-Siège, ni nous mêler des affaires intérieures de l'Eglise", a-t-il encore dit tout en jugeant "regrettables et inappropriées" les démarches du pape pour faire avancer le procès en béatification de Pie XII

 


17 décembre
****************

Séparation de l'église écologiste et de l'état.. Dans un blog très fréquenté, réflexion en partie bienvenue et en partie détestable, autour du sommet de Copenhague.
Cette maudite thèse du réchauffement climatique chercherait-elle à rendre les gens schizophrènes?

Lire ici: http://blog.lefigaro.fr/rioufol/...
-------------------
Allez, un blasphème : ce sommet de Copenhague manque de crédibilité. Bien sûr, il est important que les pays se parlent et s'acheminent vers une autolimitation afin de préserver la planète. Mais ces grands prêtres, ces dévots et ces prosélytes, mais ces credo, ces excommunications et ces bûchers montrent surtout ce qu'est devenu l'écologisme : un culte sectaire, despotique, intransigeant. À écouter les sermons, la modernité industrielle, forcément coupable, doit se soumettre au dogme de la décroissance sous peine de punition divine. Désolé, mais le ridicule entache cette hypermesse ouverte cette semaine.
Une pensée unique chasse l'autre, dans un mimétisme planétaire. Après l'unanime sacralisation de Barack H. Obama, messie à l'indécision problématique, voici les matraquages sur l'implication de l'homme dans le réchauffement du climat. Sur cette question controversée, "le débat est clos", ont décrété les convertis, dont Nicolas Sarkozy. Cette semaine, cinquante-six journaux ont publié le même éditorial : "La question n'est plus de savoir si c'est l'activité humaine qui est responsable, mais de calculer le peu de temps qu'il nous reste pour limiter les dégâts." Où est le pluralisme des analyses ?
Seule une religion peut oser se réclamer ainsi d'une vérité universelle, assénée par ses prophètes.
-----------------

La formule est heureuse.
Mais, opposé à la décroissance, l'article épouse en même temps la thèse des "malthusiens".
Je ne suis plus du tout d'accord avec le reste commentaire.
Un peu plus loin, Ivan Rioufol écrit en effet:
-----------
(...) une autre donnée, passée plus inaperçue, pourrait aussi expliquer partiellement les changements climatiques : la surpopulation mondiale, qui pourrait approcher les 9 milliards en 2050. Cette hypothèse est évoquée dans le dernier rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), qui estime : "Le ralentissement de la croissance démographique (...) pourrait faciliter la tâche d'équilibrer les émissions mondiales de gaz à effet de serre sur le long terme et de rendre possible une adaptation plus immédiate aux changements climatiques déjà en cours." Selon cet organisme, l'augmentation démographique serait à l'origine de 40 à 60 % des émissions de gaz à effet de serre depuis 1820.
Une réflexion collective sur cette question taboue de la
limitation des naissances, notamment dans les pays en voie de développement, serait sans doute aussi légitime que ce sommet de Copenhague qui joue à faire peur avec des données incomplètes. Plutôt que de taxer encore dans l'espoir vain de faire la pluie et le beau temps, pourquoi les États n'aideraient-ils pas les pays en voie de développement à l'éducation des femmes ?
-----------------
Sur ce point, il me semble qu'Antonio Gaspari (Conférence d'A. Gaspari sur l'idéologie écologiste ) apportait de vrais arguments, alors que là, il ne s'agit que de formules.
Le Saint-Père, étant au-dessus de la mêlée, est vraiment le seul à tenter une vision d'ensemble, tout en se gardant de proposer des solutions techniques, qu'il n'a pas.
Toute cette argumentation sur la protection de l'environnement donne aux gens de bonne foi (dont je crois faire partie) l'impression d'être schizophrènes.
Relire à ce sujet le propos de bon sens du père Scalese: Église et réchauffement de la planète



8 décembre
***************
Front commun avec Madame
Virginie Merle.
Il m'est arrivé ici même de dire le mal (relatif) que je pensais des initiatives d'une femme qui a choisi un "nom de scène" aussi inept, et pratique (ou a pratiqué) une connivence avec les médias que je ne parviens pas à comprendre.
Mais là, Frigide Barjot réagit à une provocation de Canal + (voir ici: Archives Novembre ), et le front commun est de mise.
Je suis à 100% d'accord avec elle.
Lire ici: http://www.leforumcatholique.org/...
-----------------

Hier soir vendredi 4 décembre à 23h00 sur Canal Plus, l'émission "Spécial investigation", présentée par son rédacteur en chef Stéphane Haumant, a diffusé un reportage mensonger et diffamatoire sur la prétendue "réintégration de Williamson" dans l'Eglise et les intégristes "majoritaires" au Vatican dans le salon de Benoît XVI. C'était tout simplement intitulé : "Catholiques : le retour des ultras", et commenté avec soin par Caroline Fourrest elle-même!
Il faut réagir auprès de la chaîne et de la maison de production : .... ([voir sur le FC les coordonnées]
Voici le message que j'ai moi-même laissé sur le site de l'émission :
"Messieurs, l'évêque lefebvriste Williamson n'a JAMAIS été réintégré dans la pleine communion de l'Église catholique. La levée d'excommunication ne vaut pas réintégration. MERCI DE RECTIFIER vos propos la semaine prochaine. Par ailleurs, le souci de l'unité de l'Eglise qui anime le pape Benoît XVI n'a rien à voir avec un prétendu "retour des ultras" ! Paroissiens fidèles à Vatican II, nous demandons un droit de réponse à ce documentaire qui abîme l'image de Benoît XVI et de l'Eglise catholique dans son ensemble. Merci d'y faire droit."
Frigide Barjot pour "Touche pas à mon pape"

Merci aussi d'alerter votre curé, votre évêque et la Conférence des Évêques de France
Je compte sur vous, c'est très important de ne pas laisser le mensonge perdurer
Frigide B.


6 décembre
***************
Ce n'est pas si souvent qu'on lit des choses intéressantes dans la presse régionale... même si je ne partage pas vraiment le ton. De toutes façons, aujourd'hui, pour motiver les gens sur un sujet quelconque, il faut les conforter dans l'idée qu'ils peuvent débattre: mot magique! Et surtout, qu'ils ne sont pas obligés d'être d'accord, (horreur!) puisque leur avis vaut celui du Pape.
A part cela, lire l'encyclique en commun, ce n'est pas une mauvaise idée. Et il est juste et beau d'admettre que "chacun peut y puiser de quoi nourrir sa réflexion. Et peut-être retrouver un sens".
------------

Réfléchir à partir de l'encyclique de Benoît XVI ? chiche !
http://www.nordeclair.fr/

Une encyclique, pour celles et ceux qui auraient oublié leurs années de cathé, c'est une lettre solennelle du pape adressée à l'ensemble des baptisés. Ce texte Caritas in Veritate (la charité dans la vérité) peut intéresser plus largement les hommes et femmes de bonne volonté. « Disons que c'est un texte qui exprime la pensée sociale de l'église, le vivre ensemble », résume le père Dominique Lemahieu.
Un groupe de chrétiens, prêtres et laïcs, au départ issu de la pastorale des milieux indépendants de Roubaix, a lu ce texte de 150 pages. Attentivement.

Loin du tumulte médiatique et des petites phrases sorties (parfois) de leur contexte. Tous sont convaincus de son intérêt. Persuadés que les propos du pape peuvent nourrir la foi, si on l'a, mais aussi le débat.
Ils organisent une soirée le 10 décembre pour en discuter, avec la participation du père Bernard Podvin, porte parole des évêques de France qui aidera le public à mieux aborder ce texte. Suivront quatre ateliers (12 janvier, 26 janvier, 2 mars et 16 mars) pour étudier les différents chapitres.
C'est une démarche nouvelle que de mettre en place ces groupes de réflexion autour d'une encyclique. Visiblement, par les premiers contacts avec les mouvements d'église et les paroisses, l'idée rencontre un intérêt certain.
Un texte « moderne et réjouissant » Les organisateurs souhaitent que les gens s'emparent du texte.
« Dans ce texte, Benoît XVI dit des choses très fortes, très actuelles : il s'exprime sur la bioéthique, l'économie solidaire, les migrants... des situations très concrètes », explique Marie-Noëlle Duforest. Ce texte, elle l'a trouvé « moderne et réjouissant ».
Pierre-Marie Empis insiste sur le débat qui peut et doit s'exprimer à l'occasion de ces ateliers : « on n'est pas obligés d'être tous d'accord ».
Le père Lemahieu acquiesce : « l'église (sic!) n'est pas un troupeau de moutons. Moi-même, certains paragraphes m'ont fait grincer ».
Entre le laïc et le prêtre, la discussion donne déjà un aperçu de la richesse des rencontres futures. Le premier parle de « maladresses » de Benoît XVI ces derniers mois, le second souligne plutôt « des erreurs de communication ».

Mais en débattre, oser se confronter à la lumière d'un texte dense à ses convictions et son quotidien, bouscule forcément les uns et les autres. Dans le respect et l'écoute.
Marie-Jo Bach a repéré au fil de ce texte la notion très forte de don aux autres : « Benoît XVI explique que tout commence par la charité, l'attention aux autres, la place donnée à chacun, pauvres ou malades, dans notre société ». Alors bien sûr, il ne s'agit pas d'un manuel de sortie de crise, mais dans chaque paragraphe, chacun peut y puiser de quoi nourrir sa réflexion. Et peut-être retrouver un sens.


5 décembre
***************
Encore un sondage:
Transmis par Carlota.
Du Parisien:

Obama, le dirigeant le plus populaire

Selon un sondage sur l’image des leaders internationaux réalisé par l’institut Harris Interactive dans cinq pays d’Europe et aux Etats-Unis, le président américain est plébiscité.
Il devance, dans l'ordre, le Dalaï-lama, Angela Markel, Tony Blair, et... Benoît XVI.
Le Parisien écrit:
"A noter ... le bon score de Benoît XVI, cinquième du classement. « Le pape retrouve un score normal pour un chef religieux d’envergure, explique Patrick Van Bloeme (directeur associé de Harris Interactive). Il avait fortement baissé début 2009, en raison des polémiques liées à la réintégration d’évêques intégristes ou de l’excommunication d’une mère dont la fille avait avorté à la suite d’un viol. Cette page paraît tournée. » Reste à savoir si cette cote appréciable aura des effets sur les ventes de CD du pape".
-----------
Tout cela est évidemment n'importe quoi (surtout la fin!), mais, comme le souligne mon amie, "on remarque la bonne place du pape malgré les campagnes contre lui bien supérieures à celle du président iranien!!!"

3 décembre
*************
La "fachosphère" de l'Express
Alerte du Salon Beige, lire ici: http://www.lexpress.fr/

"La votation suisse sur les minarets a passionné les internautes. Un débat attisé en sous-main par les sites d'extrême-droite".
-----------------

Désolée, je ne me sens absolument pas concernée, n'étant ni "facho", ni "d'extrême droite".
Par contre, discréditer de cette façon un sujet de débat légitime, en faisant l'amalgame avec les "nostalgiques du IIIe Reich" (!!!) est d'une incroyable petitesse, et révèle une pitoyable faiblesse d'argumentation. Car cela n'a AUCUN rapport!! Et si des sites extrémistes s'expriment (il pourrait d'ailleurs fort bien s'agir de provocations calculées), cela n'évacue en rien les vraies questions.
La précision ci-dessus en marge me laisse sans voix: Il est évident que quand on interroge 700 pékins sur leur envie de voir le Pape démissionner, ça c'est un vrai sondage démocratique!

L'Express conclut sur un ton carrément menaçant, qui fleure mauvais la délation: vite, La Halde!
--------------
" LEXPRESS.fr a choisi de ne pas faire de liens et de ne pas nommer la plupart des sites mentionnés (??) dans cet article:
nous ne souhaitons pas donner une visibilité supplémentaire à des thèses racistes. Cependant, nous avons bel et bien lu tous ces commentaires et en avons gardé les sources."
-----------
Eh bien moi, je conserve non pas le lien, mais l'article.
Et je me dis bêtement: heureusement pour les auteurs, le ridicule ne tue pas.


---> Archives Août- septembre
---> Archives Octobre
---> Archives Novembre
---> Archives Décembre

<<< Haut de page 
Archives Août- septembre Archives Octobre