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Triomphe à Brescia

C'est ce qui s'est passé hier dans la ville d'origine de Paul VI. Echo dans la presse régionale italienne (9/11/2009)

Récit d'une journée particulière, sur le journal local, Il Brescia Oggi.

Un portrait réaliste de Benoît XVI, est-il besoin de répéter à quel point il démolit les stéréotyps habituels.

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Le Pape enthousiasme Brescia.
Ambiance de stade dans les rues

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Le mauvais temps n'a pas gâché la joie des fidèles sur la Place Paul VI, à Botticino, et à Concesio

Les gestes qui ont touché: la caresse aux enfants, l'arrêt devant la stèle
Toutefois, l'homélie et le discours à l'Institut Concesio sont des leçons exigeantes


Massimo Tedeschi
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Plus forts que la pluie. Plus tenaces que le froid et le vent. Plus obstinés que l'envie de retourner au chaud
Tels étaient les douze mille fidèles qui se sont pressés sur la place Paul VI pendant cinq heures, flagellés sans pitié par les intempéries, pour assister à la messe papale.
Telles étaient les milliers de personnes de Brescia - le nombre exact, on ne le saura jamais - qui se sont installés devant des écrans géants sur le Largo Formentone, la Piazza Loggia, le cours Zanardelli pour assister à la cérémonie.
Tels étaient les deux mille bénévoles qui ont formé un véritable cordon humain le long des 38 kilomètres parcourus par Benoît XVI de Ghedi à Concesio en passant par Botticino, Sera et Concesio.
La première visite du Pape Benoît XVI à Brescia se transforme en un bain dans la foule, et pour la foule.
Les douze heures passées sur la terre de Brescia par Papa Ratzinger restituent une image double, en "miroir", du successeur de Pierre: le pasteur et le théologien, le père et le professeur, le timide et l'autorité, le philosophe et le mystique cohabitent en lui de façon enchanteresse. Qui a été la "marque" de la journée à Brescia.
Le pasteur, le chef paternel, le père rempli d'amour, aux gestes de bonté, s'est offert aux regards de tous les Brescianais. Le théologien et l'enseignant sont montés en chaire durant l'homélie sur la place, durant le discours exigeant à l'Institut Paul VI de Concesio, et dans le salut chaleureux aux fidèles de Concesio.
Et si le premier a mis en extase les parterres transis, le second a contraint et contraindra à la réflexion. Et peut-être au débat.


La journée de Ratzinger à Brescia a commencé très ponctuellement à 9h23, quand l'Airbus de l'armée a touché la piste de l'aéropoprt Ghedi: dix minutes après, les inimitables souliers rouges du Pape apparaissent sur la passerelle; dans les rues, c'est déjà l'allégresse.
La route empruntée par la papamobile, qui exhibe la plaque d'immatriculation numéro 1 de la Cité du Vatican, est déjà dégagéee depuis longtemps: le service d'ordre a bloqué les routes impliquées dans le transit papal de façon même excessive, paralysant une partie de la province et ne contribuant certainement pas à la popularité de la visite.
Castenedolo, Virle, Rezzo, Botticino, la route qui s'offre au pape est remplie de gens brandissant partout des drapeaux blancs et jaunes.
A Botticino Ratzinger bouleverse le programme, parle, embrasse des enfants: l'enthousiasmesont est très grand.
Ensuite, le défilé vers la ville: à Sant'Eufemia, il y a deux ailes de la foule. À San Faustino la scène se répète. Piazza Loggia, autre entorse au protocole: voiture s'arrête Pape, le Pape s'est levé et a prié devant la stèle. La Brescia "civile" se réjouit. La tragédie n'est pas oubliée. L'entrée de la Piazza Paolo VI est triomphale: les premiers à l'accueillir sont les jeunes. La place ressemble à un stade. Après les discours d'ouverture du maire et de l'évêque - sobres, solides, substantiele - Papa Ratzinger se recueille en prière dans la cathédrale, puis s'offre un impromptu avec les jeunes du séminaire. Le salut aux malades, touchant, est réservée pour l'après-cérémonie.
Le rite, sur la place est intense, presque mystique. Le retard est de presque une heure, l'Angélus est récité vers une heure. Un retard aux dépens du temps réservé pour le déjeuner (avec les évêques et les cardinaux, auxquels se joint également Martini) et le repos au Centre Paul VI. C'est un Ratzinger fatigué qui visite la maison natale de Paul VI, inaugure le nouveau siège de l'Institut, remet le Prix international Paul VI, reçoit l'accolade de Concesio. À 19h30, décollage à Ghedi. Le Pape est fatigué. Mais les Brescianais, au moins pas mal d'entre eux sont heureux.

© Copyright Il Brescia Oggi, 9 novembre 2009
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Benoît XVI, en visite à Brescia pour le trentième anniversaire de la mort de Paul VI, à bord de la papamobile, a fait une brève halte devant la stèle de la Piazza della Loggia, qui rappelle les victimes del'attentat du 28 Mai 1974.
Après plusieurs secondes de silence, le Saint-Père a fait un geste de bénédiction et continué vers la place Paul VI toute proche où il a célébré la messe et l'angélus.

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