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Retour sur sur Anglicanorum Coetibus

Belle réflexion de Bruno Mastroianni: être d'accord sur l'esentiel (14/12/2009)

Cela vaut la peine de revenir sur Anglicanorum Coetibus
>> Retour des anglicans

Bruno Mastroianni
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Cela vaut la peine de revenir sur Anglicanorum Coetibus
Maintenant que la polémique est passée, on peut réfléchir tranquillement à la signification réelle de cette constitution apostolique qui permettra aux anglicans de revenir dans la communion avec Rome.
En effet, les digressions sur les dispenses au célibat sacerdotal (*) - qui n'ont d'ailleurs rien de nouveau dans l'Église catholique - et les inquiètudes de ceux qui prévoient un retour de hordes de traditionalistes homophobes et misogynes (opposés aux femmes-prêtre, et au mariage homosexuel), ont éclipsé l'un des aspects les plus intéressants de ce document.
Les ordinariats personnels - qui permettront aux anglicans de revenir dans la communion avec Rome, tout en maintenant leurs propres traditions - rentrent dans les formes juridiques non-territoriales prévues par le Concile Vatican II, qui montrent la capacité de l'Eglise à adapter son organisation aux exigences de l'époque.
C'est un esprit dont le pontificat de Benoît XVI est imprégné.

Le Pape est conscient que lorsqu'on est unis sur l'essentiel - le dépôt de la foi donnée par le Christ à l'homme - il est possible de diverger sur le reste, sans crainte de rupture.
C'est bien autre chose que la croisade "anti-moderne", comme certains persistent à répéter,
Joseph Ratzinger, la modernité, il l'a dépassée depuis un bon moment.

Montrant que la confiance dans la vérité est la réponse au désir de l'homme contemporain: elle permet de se retrouver sur un terrain commun tout en gardant intactes les caractéristiques et la liberté de chacun. Combien d'autres institutions, après deux mille ans, sont encore capables de s'adapter aux défis de l'époque?

© Copyright Tempi, 10 décembre 2009
(Raffaella)

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Etre unis sur l'essentiel, c'est bien là le problème.
Nous savons par le Saint-Père, qui ne cesse de le répéter, que l'essentiel, c'est le Christ.
J'ai beaucoup aimé le commentaire du Père Dominique Rimaz, sur son blog,le Suisse Romain.
Très inspiré, et avec une pointe de poésie, il écrivait hier:
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En ce dimanche de la joie, alors que la couleur violette se mêle à la couleur blanche, afin de nous souvenir que Dieu est proche, posons-nous la question: quel est le coeur de l'Eglise, le centre ? Par la foi, nous savons que c'est l'Eucharistie. Tout est là! Aussi, c'est imprécis de parler de l'Eglise comme une organisation avec un centralisme romain. Nous devrions parler de centralisme eucharistique. Le Pape et les évêques garantissent la foi. Toute messe est célébrée en union avec notre Pape et notre évêque, jamais sans eux. A quelques jours de Noël, saisissons l'occasion de nous recentrer sur l'essentiel: Jésus s'est fait encore plus petit dans l'Eucharistie que lors de sa naissance à Bethléem. Jésus était blotti dans les entrailles de la Vierge Marie, mais il va encore plus loin: Dieu est caché dans les entrailles du monde, présent dans tous les tabernacles. Oui, Dieu est proche, soyons dans la joie! La Vierge-Marie, le Pape et l'Eucharistie sont bien les trois blancheurs dont parlait Saint Jean Bosco.
C'est l'une des lignes de force du grand pontificat de Benoît XVI: l'intériorité, la foi et la centralité de la Messe. Le curé d'Ars avait bien raison de prêcher la grandeur du prêtre. Sans lui, Jésus ne serait plus sur les autels, ni dans nos tabernacles, ni dans nos âmes, ni au confessional.
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Franchement, et sans aucune intention polémique de ma part, c'est autre chose que les ratiocinations de certains "catholiques adultes", qui me donnent l'envie de prendre mes jambes à mon cou .

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(*) Très belle réflexion du père Rimaz également sur le célibat sacerdotal:
Chanter avec le choeur.

Télégramme du Pape à Silvio Berlusconi Le Pape et le "Foreign Policy Magazine"