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Les sacristains de la blogosphère

Carlota réagit - assez vivement! - à la création du nouveau blog destiné à canaliser le courant "catho mainstream" (9/9/2009)


C’est toujours avec intérêt que l’on voit surgir sur la toile un nouveau « blog » comme celui dont vous faites état dans votre nouvelle rubrique « Lu ailleurs ». J’ai eu néanmoins quelques difficultés à comprendre le texte de présentation de l’article original. Tout d’abord avant d’être membre de la toile virtuelle qu’est ce qu’un « Sacristain » ? Le mot bien sûr d’origine latine désigne en français dès le XIIème siècle celui qui s’occupe des objets sacrés d’une église. En 1793, on parle de sacristains pour désigner les croyants puis plus tard pour désigner les faux dévots. Aujourd’hui la fonction de sacristain, me semble-t-il, est quelque peu tombée en désuétude (ou tout au moins le mot est moins employé) notamment dans les églises où depuis Vatican II, la liturgie a été beaucoup simplifiée.

Ce groupe de nouveaux blogueurs à l’appellation chargée de sens souhaite assurer « une présence apaisée et amusée de l’Église, sur internet », un intéressant projet mais ne reprend-il pas le vieux slogan « Peace and Love » des années soixante ? Je me demande par ailleurs comment on peut assurer même sur le net « la présence » même « apaisée et amusée de l’Église » : un programme, qui pour moi qui ne peux en aucun cas me dire l’Église, mais simplement une brebis sans doute égarée de cette Église, j’ai du mal à concevoir concrètement. Les « Sacristains » poursuivent « ni dans la défense ni dans l’apologétique de la foi catholique ». Là je salue l’humilité de leurs intentions car la défense de l’Église est une tâche immense, quant à l’apologétique, mon dictionnaire m’expliquant qu’il s’agit d’une science qui expose les preuves et les fondements de la vérité de la religion catholique, cela me paraît une limite imposée pleine de bon sens !

Enfin je les admire pour être capables de définir leur champ d’action dans le cadre de Vatican II, car si j’en juge les experts, la richesse, et la densité de ce concile (mais aussi certains points qui restent peu explicites de par l’aveu même de hautes autorités de l’Église) dépassent très largement mon entendement de simple catho lambda de la blogosphère. Par contre ce que je crois vraiment comprendre c’est que comme l’a écrit le Père Werenfried (*):
«Une vie sans croix est inconcevable. Le chrétien doit être prêt à accepter les responsabilités et les épreuves inhérentes à la vie qui font de lui un meilleur disciple du Christ. Il sait aussi qu’il y a des charges qui, du point de vue humain, dépassent ses forces. Elles ne deviennent supportables qu’avec l’aide de Dieu. Le Christ nous a précédés sur cette voie. Il a accepté une croix humainement insupportable. Celui qui partage sa croix, reçoit aussi sa force pour la porter. Bannir à tout prix cette croix est peut-être maintenant notre plus grande trahison envers le Christ.»

Et je me rappelle que le Très Saint Père a rappelé récemment que « nul n’est de trop dans l’Église... ».

PS Les blogueurs « Les Sacristains » évoquant Vatican II, je suppose donc que lorsqu’ils parlent de l’Église ils pensent à l’Église Catholique et à son Premier Vicaire le Pape Benoît XVI.

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(*) Le Père Werenfried van Straaten (1913-Mijdrecht - Pays-Bas/2003). Après la Sde guerre mondiale il vient en aide aux Allemands de l’Est réfugiés et fonde l’Association de l’Eglise en Détresse (AED) en 1947. En 1956, après l’insurrection de Budapest que l’AED s’implante en Hongrie, puis dans les autres pays derrière le rideau de fer. L’œuvre a continué à s’implanter en Afrique (1965), en Asie (1969), en Amérique du Sud (1973). Elle est désormais partout où l’Église est en détresse (persécution, pauvreté).

Carlota.

Un message de mon amie Teresa La lettre de Jeannine du 23 août