Catéchèse sur Saint-Dominique
Un court extrait, à propos du carrièrisme dans l'Eglise, premières photos, et un extrait video de l'exhibition de l'American Circus (3/2/2010)
Il y a une grande continuité, dans l'enseignement du saint-Père, et il en a donné une preuve encore aujourd'hui.
Il a consacré sa catéchèse (texte en italien sur le site de Radio Vatican) à Saint Dominique, Domenico di Guzman, né en 1170 dans une noble famille de Castille, fondateur de l'ordre des prêcheurs (OP, ce sont des initiales qui m'avaient intriguées, lorsque je les avais vues accolées au nom du cardinal Schönborn, par exemple).
La catéchèse commence, comme d'habitude, par une partie biographique - qu'on peut par moments considérer comme un auto-portrait:
Ordonné prêtre, il fut élu chanoine du chapitre cathédrale de son diocèse d'origine, de Osma.
Bien que cette nomination ait pu représenter pour lui un motif de prestige dans l'Église et dans la société, lui ne l'a pas interprété comme un privilège personnel, ni le début d'une brillante carrière dans l'église, mais comme un service à rendre avec dévouement et humilité. La carrière, le pouvoir, ne sont-ils pas une tentation, dont ne sont pas même à l'abri ceux qui ont un rôle dans l'animation et le gouvernement de l'Église?
Je l'ai rappelé il y a quelques mois, au cours de la consécration de quelques évêques: "Ne recherchons pas le pouvoir, le prestige, l'estime de nous-mêmes. Nous savons que dans la société civile, et souvent, même dans l'Eglise, les affaires souffrent du fait que beaucoup de personnes, auxquelles a été confiée une responsabilité, œuvrent pour elles-mêmes et non pas pour la communauté"
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C'est effectivement ce qu'il disait le 12 septembre dernier, en ordonnant 5 nouveaux évêques:
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La première caractéristique que le Seigneur demande au serviteur est la fidélité. Il lui a été confié un grand bien, qui ne lui appartient pas. L'Eglise n'est pas notre Eglise, mais son Eglise, l'Eglise de Dieu. Le serviteur doit rendre compte de la façon dont il a géré le bien qui lui a été confié. Ne lions pas les hommes à nous; ne recherchons pas le pouvoir, le prestige, l'estime pour nous-mêmes. Conduisons les hommes vers Jésus Christ, et ainsi, vers le Dieu vivant. A travers cela, nous les introduisons dans la vérité et la liberté, qui découle de la vérité. La fidélité est altruisme, et précisément ainsi, elle est libératrice pour le ministre lui-même et pour tous ceux qui lui sont confiés. Nous savons que dans la société civile, et souvent, même dans l'Eglise, les affaires souffrent du fait que beaucoup de personnes, auxquelles a été confiée une responsabilité, œuvrent pour elles-mêmes et non pas pour la communauté, pour le bien commun. Le Seigneur trace en quelques lignes une image du mauvais serviteur qui se met à faire ripaille et à frapper ses employés, trahissant ainsi l'essence de sa charge.
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Comme chaque année à cette époque, des artistes de cirque (ici l'American Circus de Rome) sont venus exécuter devant lui une exhibition de jonglerie et de pyramide humaine, qui, au vu de son sourire et de ses applaudissement, a semblé lui faire très plaisir.
