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Retour des anglicans (4)

et c'est au tour d'Henri T. de livrer son petit commentaire malveillant (23/10/2009)

Chaque mot serait à interpréter, et pèse son poids de perfidie.
Henri T. qui fait partie de ces gens (surtout parmi les non-catholique, mais aussi pari les "adultes") qui défendent avec acharnement le prétendu "esprit du Concile", et il n'a qu'une frousse, finalement, car il se soucie assez peu des anglicans, et encore moins de l'unité de l'Eglise: que les discussions avec la Fraternité Saint-Pie X aboutissent!
Son commentaire, en tout cas doit plus au militant qu'au "spécialiste" des religions, et on peut parier qu'il affute ses armes en prévision du 26 octobre et des jours suivants.

http://www.lexpress.fr/....

"L'Eglise anglicane est en crise permanente"
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Un statut spécial sera accordé aux anglicans mécontents qui souhaiteraient rejoindre l'Eglise catholique. Selon le spécialiste des religions Henri Tincq, ce nouveau geste de Benoît XVI en faveur d'un groupe traditionaliste n'a rien de surprenant, bien qu'il ne relève pas d'une politique délibérée de la part de Rome.

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Pourquoi Benoît XVI a-t-il fait cette ouverture aux anglicans mécontents?
- Benoît XVI est sollicité par de nombreux anglicans en désaccord avec la ligne libérale de leur Eglise, notamment sur l'ordination de femmes et d'homosexuels comme prêtres ou évêques et la bénédiction d'unions homosexuelles. L'Eglise anglicane est en crise permanente depuis une vingtaine d'années sur ces questions. Elle a déjà enregistré beaucoup de défections. Il n'y a pas, chez le pape, à proprement parler, de souci de récupération, mais une prise en compte d'un schisme de fait qui a éclaté au sein de la famille anglicane.

- L'Eglise catholique n'est donc pas susceptible de connaître, à court terme, un virage libéral similaire à celui de l'Eglise anglicane?
- Rien dans la pratique ou dans la pensée de Benoît XVI [note: préserver le patrimoine de la Tradition, qui lui a été confié comme successeur de Pierre, cher Monsieur T. , n'a rien à voir avec "la pratique ou la pensée" du Pape, dont la mission n'est pas de céder aux lobbies gays et/ou féministes, qui souhaitent la mort de L'Eglise, mais de transmettre intact le dépôt sacré de la foi] n'autorise à penser que l'Eglise ordonnera un jour des femmes ou des homosexuels! On en est très loin. Il est évident que ce pape, qui a fait du retour à la tradition l'un des points forts de son pontificat, attire les représentants les plus conservateurs de l'Eglise anglicane.

- Cette ouverture intervient quelques mois après la levée d'excommunications d'évêques lefebvristes, opposés aux orientations définies par le concile Vatican II . Y a-t-il une politique délibérée d'ouverture à des groupes conservateurs de la part de l'Eglise?
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Ne mélangeons pas les anglicans et les lefebvristes. Les premiers cherchent à se rapprocher de Rome. Les autres veulent infléchir le cours de l'Eglise défini par le concile Vatican II au début des années 1960. Pourquoi refuser d'accueillir les anglicans s'ils acceptent de se plier aux conditions posées par l'Eglise? Quant aux lefebvistes, le débat est différent. L' excommunication de leurs évêques a bien été levée, mais ils n'ont pas encore été réintégrés dans la "pleine communion" de l'Eglise. Il leur faudra, pour cela, accepter les grandes options définies par Vatican II. Ce sera l'enjeu de discussions doctrinales qui vont s'ouvrir lundi prochain à Rome. Il n'y a pourtant guère d'espoir qu'elles aboutissent avant longtemps.

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Ces évènements vous semble-t-il refléter un virage conservateur de l'Eglise dans son ensemble, ou sont-ils essentiellement liés à la personne et aux idées de Benoît XVI?
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Ils sont très liés à la personnalité du pape, qui n'a jamais fait mystère de son goût pour la tradition dans la liturgie et l'orthodoxie dans le dogme et la morale. Mais cette orientation rejoint le sentiment de la large majorité de la hiérarchie catholique. L'Eglise est dans une phase de réaffirmation de son identité face aux attaques du sécularisme et du relativisme. On se rattache à la tradition comme à une bouée de secours.

- Ce faisant, ne prend-elle pas le risque de remettre en cause sa propre unité?
- Beaucoup de catholiques redoutent que le sens du rapprochement et de l'unité, manifesté par Benoît XVI vis-à-vis des anglicans et des traditionalistes catholiques, s'exerce au détriment de la clarté des options de l'Eglise, telles qu'elles avaient été défendues par Vatican II. Cela dit, s'agissant des anglicans, il ne s'agit pas d'intégration massive. Ceux qui vont rejoindre l'Eglise catholique pèseront peu sur ses options. Les anglicans dissidents sont principalement groupés au sein de la Traditional Anglican Communion, qui représente 400 000 personnes et qui étaient déjà en rupture de fait avec leur Eglise anglicane d'origine. Pour la discussion qui va s'ouvrir avec les catholiques traditionalistes, il y a fort à espérer que rien ne sera cédé des orientations du concile Vatican II qui avait manifesté le désir de l'Eglise d'épouser enfin l'époque moderne.

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