Le Pape et les artiste: réactions italiennes
Certains artistes se sont exprimés.
Article dans "Il Tempo" (22/11/2009)
Voir ici: http://paparatzinger2-blograffaella...
Selon le metteur en scène Tornatore (*) reçu hier par le Pape dans la chapelle Sixtine, avec 260 représentants de l'art: "Le pape a caressé la culture".
No comment de Nanni Moretti, qui tourne actuellement au Vatican la comédie "Habemus Papam"
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«Une caresse à la culture dans une période où elle ne reçoit que des gifles.
C'est ainsi que Giuseppe Tornatore (*) a décrit le discours du pape adressé hier à la Chapelle Sixtine du Vatican à plus de 260 participants issus du monde de la culture, du cinéma à l'architecture, en passant par la poésie, la danse, la musique, le théâtre et la photographie. Parmi les présents, les frères Taviani, Nanni Moretti, ... Liliana Cavani, Lino Banfi,... Terence Hill, ...Sergio Castellitto (qui a lu un passage de la Lettre de Jean-Paul II), Riccardo Cocciante, ...Peter Greenaway, ....
A l'issue de la rencontre, Moretti, qui travaille en ce moment à une comédie qui se situe au Vatican, dont le titre devrait être "Habemus Papam", s'est dérobé à toutes les questions, en traversant le long couloir le long duquel s'étaient placés les journalistes... se contentant de distribuer de grands sourires (*).
Un rappel de l'actualité internationale est venu de l'écrivain iranien Abdolah Kader, qui a assisté à la rencontre avec une écharpe verte autour du cou, en "hommage au peuple iranien en quête de liberté afin que sa voix soit entendue», dit-il.
Parmi les nombreux habits sombres, un des rares invités israéliens présents (trois en tout), Samuel Maoz, Lion d'Or cette année à Venise pour "Liban", a choisi un vêtement un peu plus décontracté. "Il me semble - a t'il dit - que Le Pape a dit un grand non à la haine et à la guerre et un grand oui à l'amour et à l'art".
Bocelli s'est dit très ému "d'entendre dans les paroles du Pape cette confiance renouvelée dans notre travail d'artistes."
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"J'ai été mentionné parmi ceux qui étaient présents -, a déclaré Marco Bellocchio - et j'ai d'abord dit oui, mais ensuite, par cohérence, je n'y suis pas allé".
En fait, hier matin, le réalisateur était à Turin.
"Il doit y avoir - dit-il - une correspondance entre ce que vous faites et ce que vous croyez. Et si je crois que l'avortement n'est pas un assassinat, qu'il n'est pas juste que le crucifix se trouve dans les écoles, que l'interdiction des préservatifs en Afrique est un crime, eh bien, je fais comme Ernesto Picciafuoco, le protagoniste de mon film L'Heure de religion. Le pape, je ne vais pas l'applaudir...
© Copyright Il Tempo, Andrea Riccardi .
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(*):
- Rappelons que Tornatore est l'inoubliable réalisateur de Cinéma Paradiso... qui est le film préféré de mon mari.
- Nanni Moretti: courageux, mais pas téméraire!!
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Raffaella, qui cite l'article, trouve que les propos de ce Bellocchio sont une vilaine conclusion.
Certes, mais cette déclaration a au moins le mérite de mettre les choses au clair.
Qui est sectaire, qui refuse le débat?
Personnellement, la présence d'un Bellochio, face au pape, et sous les voûtes de la Sixtine, m'inspirent plus d'exaspération que de fierté pour l'Eglise. J'aurais préféré d'autres invités, quand celui-là se permet de dire qu'il a refusé!
On se sera donc très bien passé de la présence de ce personnage, auquel je ne vais quand même pas reprocher d'être logique avec lui-même.
De mon côté, je n'irai pas voir ses films, je ne les achèterai pas en DVD, et je ne les regarderai pas s'ils passent à la télévision, (ex-cinéphile repentie, je précise que cela ne me coûtera pas beaucoup..) et j'engage vivement ceux qui sont d'accord avec moi à faire pareil!
Je suppose qu'il s'en moque, mais sait-on jamais...
