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Mise en garde du Père Viot

Un article de l'homme Nouveau, grâce au Salon Beige (10/4/2010)

Le Père Viot est un grand ami de ce site même s'il ne me connaît probablement pas.
C'est une lectrice, Marianne, qui m'a parlé de lui pour la première fois.

Récemment, il a écrit une lettre ouverte à HK, qu'il a proposée au Monde... qui n'a pas jugé bon de la publier.

Cette fois, il écrit dans l'Homme nouveau un article reproduit sur le Salon Beige .
Alors que le prédicateur de la maison pontificale, le Père Cantalamessa, a été courageusement accusé par des journalistes "catholiques" français de faire un amalgane entre la campagne actuelle contre le Pape et l'holocauste, pour avoir osé citer une lettre d'un ami juif lors de sa prédication du vendredi Saint, en présence du Saint-Père, voilà que le Père Viot ose de son côté citer le film "La rafle", récemment sorti au son des cymbales de la repentance.

Je me permets de citer son texte, espérant lui donner le surplus de visibilté qu'il mérite. Pour nous faire réfléchir.

(Sur le même sujet, lire: Persécuteurs )

"Quelle rafle nous prépare cette propagande ?"
Du père Michel Viot dans L'Homme Nouveau :
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"Un film sort en ce moment sur la rafle du Veld’hiv. Je m’en félicite. Il faut rappeler cet épisode noir de l’histoire de France. Mais il faut se souvenir que cette rafle avait été préparée par une campagne médiatique à tous égards comparable à celle dirigée aujourd’hui contre l’Église catholique et le Pape : utilisation de demi-vérités et de demi- mensonges, ainsi que des mensonges tout court, noms associés, sans preuve, à des choses ignobles, images ponctuant des paroles savamment distillées ou imprudemment lâchées.

« Ratzinger » ! Voilà le nom qu’il fallait jeter en pâture, si possible couvert de fange, aux chacals du scandale. On a commencé par le frère du Pape et sa chorale.
On a laissé supposer pendant des semaines qu’il s’y était passé des horreurs. Aujourd’hui il n’est plus question que de trois gifles !
Le 13 mars au soir, la télévision s’est surpassée : depuis plusieurs semaines, on accusait dans les médias l’ancien archevêque de Munich d’avoir accueilli en 1980 dans une paroisse un prêtre pédophile. Ce prêtre ne sera finalement jugé qu’en 1986 et condamné pour abus sexuel sur mineurs à… 18 mois de prison avec sursis ! Étrange peine en vérité car c’est trop ou pas assez (le cardinal Joseph Ratzinger avait quitté Munich en 1982 pour Rome). On ne voit pas en quoi cela éclabousse le Vatican.
Deux chaînes de télévision ce 13 mars ont cependant continué cette litanie. Nous vîmes et entendîmes Odon Vallet nous expliquer « benoîtement » que la pédophilie existait depuis toujours dans l’Église catholique et nous eûmes droit pour cela à des images choisies de deux moments de la liturgie de l’ordination des prêtres : imposition des mains et baiser de paix. Sur l’écran, de vieux messieurs, en robe, tenant longuement entre leurs mains la tête de jeunes gens, enrobés eux aussi, et ensuite se donnant la bise sur les deux joues. Pour être complet, j’ajoute que dans le même temps un journal à audience nationale faisait un vote sur la nécessité ou non de maintenir le célibat des prêtres (leur célibat engendrerait la pédophilie).

Mon expérience d’aumônier de prison me prouve que les pédophiles sont pratiquement tous mariés. D’où ma question, comme prêtre et comme citoyen : quelle rafle nous prépare cette propagande ? À laquelle s’en ajoute une autre pour le principe parce que j’ai quelque idée sur la réponse : pour qui « roule »- t-elle et dans quel but ?"

Herméneutique de la réforme Inquiètante ingérence dans l'ordre canonique