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29 octobre
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Hans Küng: le retour de la momie.
Je n'ai pas pu aller sur Internet hier, et ce matin, l'article de l'éternel ennemi qui déverse sa bile dans... Le Monde me saute au visage.
Il dépasse cette fois toute mesure, et éructe sans vergogne:
Hypertraditionalistes de tous les pays, unissez-vous - sous le dôme de Saint-Pierre ! Le pêcheur d'hommes va jeter ses filets jusqu'à l'extrême droite. Mais là-bas, les eaux sont troubles.
Et dire que Benoît XVI, ce Pape désireux de rétablir l'Imperium romain, et prompt à expédier gens et rapports au placard (dixit Küng)!) lui a fait la courtoisie et l'amitié de le recevoir à Castelgandolfo après son élection: je me demande si ce n'est pas cet ultime témoignage d'ouverture du Saint-Père qui a enlevé au malheureux Küng le peu de raison qui lui restait, en le privant de toute raison objective de récriminer.

Je n'ai pas besoin de le commenter, d'autres s'en sont occupés à ma place.
-> D'abord, l'article de Küng, dans Le Monde: http://www.lemonde.fr/opinions/
-> L'article, et ses commentaires, du
Salon Beige
Parmi eux, celui d'Yves Daoudal, qui dit tout: Si l'on voulait une preuve que Benoît XVI agit pour le bien de l'Eglise, en voici une. Magnifique.
-> Le commentaire de
l'Abbé de Taouarn, qui titre Le drame de Hans Küng, et qui constate l'évidence: le parangon du progressisme a pété les plombs.
Et de poursuivre:
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Le seul réflexe de Hans Küng, face à cette donne qui change : le pape pratique la politique de "Hypertraditionalistes de tous les pays unissez-vous".
C'est là la dernière carte de Hans Küng, le méchant jeu,
le jeu si peu chrétien de la diabolisation. Comme l'écrit un lecteur du Monde en ligne : "ça sent à plein nez le règlement de compte". Il y a trente ans, Hans Küng vivait sur la double légitimité de son savoir présumé et de son christianisme revendiqué contre l'Imperium romain. Aujourd'hui, face à l'évolution de la situation, son savoir, tellement ciblé, est impuissant. Quant à son christianisme... le moins que l'on puisse dire est que, dans ce long texte, il n'apparaît pas. Oui, décidément, le progressisme est mort. Il faut en tirer les conséquences.
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-> Le commentaire de Patrice de Plukett, qui titre L'article de trop:
Octogénaire riche et célèbre, idole (caduque) des grands médias, Küng ressent au fond de lui une amertume qui le pousse désormais à écrire des grossièretés et – qu'il me pardonne – des sottises ; il suffit de lire son papier du Monde pour le constater. Se citer soi-même sur vingt-cinq lignes pour montrer qu'on a toujours eu raison, c'est piètre. Accuser Benoît XVI de chercher à recruter « l'extrême droite », c'est bas. Mais Küng a hanté trop longtemps les salles de rédaction pour n'avoir pas pris une série de tics ; il pense que les recettes qui marchaient dans les années 1980 marchent encore en 2009. Il ne sait pas que le monde a changé. Il ne voit pas que la vision du pape Ratzinger répond au monde nouveau, mieux que les nostalgies de la star Küng en son boulevard du Crépuscule. Il vient d'écrire l'article de trop.
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Malheureusement pour lui et pour nous, Kung n'en finit pas d'écrire "l'article de trop", chacun de ses articles récents (et fréquents) est "de trop"! Voir encore Au secours, Hans Kung revient! . La Reppublica et le Monde sont trop heureux de leur sortir de son placard, quand ils sont à court d'arguments contre le pape, sans se rendre compte qu'ils se (et le) couvrent de ridicule.
Que Küng et sa "thélogie à la... Küng" (sic!) retournent hiberner.
Le Père Scalese avait dit dans un de ses premiers billets tout ce qu'on pouvait penser de lui: "délires d'un octogénaire".
La prochaine fois, il faudra l'ignorer.
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Note: Scalfari (85 ans), Hans Kung(82), le cardinal Martini (82)... décidément, contre Benoît XVI (qui lui est jeune, dans son esprit et même dans son allure), la grosse presse, qui ne perd pourtant pas une occasion de rappeler son âge, ne va pas chercher des perdreaux, mais plutôt - qu'on me pardonne l'expression - des vieilles barbes (et pas de femmes, curieux de la part de ces féministes acharnés). Serait-ce là l'avenir de l'Eglise? Ou bien les derniers specimen de l'esprit du Concile? (décidément, comme le dit l'Abbé de T, le progressisme est mort, ou toute au moins subclaquant).
Si j'étais le Saint-Père, hypothèse prétentieuse certes, je rirais bien.

25 octobre
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Dépêches d'agence & colossales finesses
Lu sur le blog de l'Abbé de Taouarn: http://ab2t.blogspot.com/...
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Une agence de presse n'est pas forcément neutre.
Le choix des sujets, l'emploi de certains mots, la parole donnée aux uns plutôt qu'aux autres... les dépêches aussi forment l'opinion.
Tout de même, l'exercice est limité et ne permet pas la diatribe - il faut alors ruser. C'est ce que pense devoir faire l'Agence APIC (Agence de Presse Internationale Catholique - en Suisse) depuis deux semaines, en rajoutant un sous-titre fielleux quand elle traite du traditionalisme écônien:

- Ouverture le 26 octobre du dialogue doctrinal entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X
Des années voire un siècle de discussions?
(23 octobre 2009)

- Mgr Fellay célèbrera la messe à Lourdes.
L’intégrisme reprend ses droits partout, pas seulement dans l’islam.
(19 octobre 2009)

- Ecône: Les discussions avec le Vatican vont prendre du temps
Pour Mgr Fellay, la seule solution est un "retour au passé"
(12 octobre 2009)

Tout de même, ça doit être terrible de ne pas pouvoir se lâcher, quand on ne se tient plus.


24 octobre
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L'affaire Mitterrand n'est pas finie.
Et pourtant... Avez-vous remarqué comment l'"affaire Jean Sarkozy" a permis opportunément d'évacuer l'autre - soutenue par de puissants lobbies - des gros titres?
Alors que selon moi, il s'agit de deux faits dont la gravité ne peut se comparer.
D'un côté, une affaire de piston, sans doute scandaleuse, mais désolée, je n'y vois pas tellement plus, même si je réprouve.
De l'autre... je n'en dis pas davantage, mes lecteurs complèteront.
A lire, donc, deux billets du Salon Beige, reproduisant des discours auxquels je souscris largement:
-> De Christian Vanneste, décidément courageux, et atypique, comme on dit aujourd'hui.
-> De Denis Tillinac, l'ami "historique" de Jacques Chirac: Réduire à un réflexe homophobe le malaise qu’inspire aux Français ordinaires l’aveu très explicite d’une fascination sordide est un symptôme d’aveuglement. [...] Son destin lui appartient, et Dieu en est seul juge. Simplement, les ombres portées de ses appétences ne le qualifiaient pas pour siéger au Conseil des ministres de notre République.
....


22 octobre
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À propos de L’ « ÉVOLUTION »... et de Darwin : LES FAITS ET LE REGARD
(grâce à Carlota)
France Catholique
lundi 19 octobre 2009

Il y a, pour un esprit religieux, bien des façons de considérer la science. À une certaine époque, elle inspirait une sorte de peur diffuse. On la disait « matérialiste ». Cet état d’esprit, le plus sot de tous, trahissait, au fond, l’absence d’esprit religieux : comment (j’allais écrire comment diable) la découverte des mécanismes de la création pourrait-elle en quoi que ce soit compromettre le Créateur, altérer nos sentiments envers lui ? Craindre cela, c’est douter.
Une autre attitude, guère moins sotte, est celle qui cherche dans la science des lumières qu’elle n’a pas, qu’elle ne peut avoir, qui sont, par nature, étrangères à sa problématique. C’est le concordisme, et je crois pouvoir dire qu’aux yeux de l’homme de science, il n’y a pas de différence de nature entre le concordisme religieux (ne citons personne) et le concordisme athée, à la Haeckel, par exemple. Ils sont également frivoles. Ils témoignent également d’une incompréhension fondamentale des méthodes et des certitudes de la science.
...
Un excellent exemple des dérèglements concordistes nous est donné par les « arguments » tirés de la théorie de l’évolution.
En a-t-on écrit ou dit des sottises sur cette théorie ! Le feu si l’on peut dire fut ouvert par la fameuse algarade qui opposa Thomas Huxley (pro-darwinien) à un prélat anglican (anti-darwinien) lors d’une séance de la Royal Society, dès la publication du livre de Darwin.
– Je voudrais savoir, dit le prélat, si c’est par Monsieur votre grand-père ou par Madame votre grand-mère que vous descendez du singe ?
– Tout compte fait, répondit Huxley, je préfère descendre du singe, plutôt que d’un imbécile qui parle de ce qu’il ignore.

Voilà qui s’appelle aller au fond des choses ; cent ans après, la théorie de l’évolution peut porter à son actif une immense stimulation dans l’ordre de la recherche, mais sur le plan philosophique, métaphysique ou religieux, rien qui vaille cet échange de répliques, lesquelles ont au moins la vertu de nous faire rire.
Supposons en effet démontrée la théorie de Darwin revue et corrigée par les théoriciens modernes (Haldane, Dobzhansky, Simpson, Teissier, Delsol , etc.). Notons d’abord que, si l’on s’en tient aux critères généralement exigés en sciences, cette démonstration risque de se faire attendre. Comme le rappelle, en effet, le théoricien de la physique Karl Popper, une théorie ne doit être admise comme scientifiquement démontrée que dans la mesure où l’on a réalisé avec succès des expériences dont le résultat négatif l’eussent réfutée. Or, il est impossible, non seulement de réaliser, mais même d’imaginer des expériences dont le résultat réfuterait le néo-darwinisme : ce qui n
signifie nullement qu’il est irréfutable, mais bien au contraire qu’il est indémontrable, du moins jusqu’à nouvel ordre.
Supposons-le cependant démontré. Que pourra-t-on en tirer sur le plan philosophique ? Tout ce que l’on voudra, si l’on cède à la tentation concordiste, c’est-à-dire si l’on prête à un « modèle » éphémère, imaginé pour des raisons d’opportunité, une universalité et une éternité contraires à toute démarche scientifique. Le matérialisme dira que tout devient clair avec seulement de la matière et du hasard, le spiritualiste qu’une matière qui fait la pensée humaine avec le seul hasard, c’est rudement bien trouvé. Rien de tout cela ne prouve rien.

Restent les faits qui ont incité Darwin et ses successeurs à inventer leur théorie et qui subsistent quel que soit le sort final de celle-ci. J’ai dit plus haut que les faits en eux-mêmes n’ont pas de signification. J’ajouterai, si l’on me permet ce paradoxe, que c’est en cela que réside leur pouvoir d’éveil, qu’ils donnent un aliment à la réflexion : car ils invitent à la contemplation. De même que l’interrogation intérieure naît de l’incertitude, de l’épreuve et de l’angoisse, de la même façon les faits révélés par la science nourrissent notre méditation sur la destinée du monde : l’œuvre révèle l’artiste, même si l’on ne dispose d’aucune théorie de l’art. Le regard suffit.
Parmi les faits invoqués par la théorie de l’évolution et qu’il suffit, selon moi, de regarder, l’ordre de succession des êtres à travers les époques géologiques est certainement le plus troublant. J’ai [déjà] dit que si l’on classe tous les êtres par leur degré de complexité, on obtient du même coup leur ordre d’apparition, les plus simples étant toujours les plus anciens.

Mais il naît de ce classement une autre correspondance encore plus digne d’attention : la complexité anatomique correspond à la richesse du comportement. Plus un être est complexe et plus diverses sont les situations auxquelles il peut faire face. Certains animaux très primitifs ont des comportements extraordinairement compliqués, par exemple dans le monde des vers parasites. Mais ces comportements sont invariables, incapables d’adaptation à des situations nouvelles. La capacité d’innovation, de trouver des solutions inédites à des situations inédites, est en rapport avec la complexité anatomique, et plus particulièrement avec la complexité du système nerveux. Traduisons ces phrases abstraites en une formule : plus un animal est ancien, moins il est « malin ».
Sans doute le lecteur précède-t-il mon analyse et a-t-il déjà formulé lui-même l’enseignement majeur des faits dits « d’évolution » : dans la succession des êtres, c’est toujours le plus malin qui succède au moins malin. Il lui survit, généralement en le remplaçant. À toute espèce qui s’éteint (et des millions et des millions d’espèces se sont éteintes dans la longue histoire de la vie), succède régulièrement une autre plus « intelligente », si bien que l’on peut résumer la longue histoire de la création en disant que les choses n’ont jamais cessé de s’améliorer de catastrophe en catastrophe !
Allons jusqu’au bout de nos constatations : l’homme lui-même, dernier venu, est le sublime aboutissement d’une infinité de catastrophes. Si nous nous considérons comme supérieurs aux animaux, nous pouvons dire que le secret de la création fut de toujours monter à travers la chute, d’aller à la vie à travers la mort, au bien à travers le mal, si vivre est mieux que mourir, et être plus, mieux qu’être moins.
Cette vocation des choses est-elle « explicable » ? C’est bien possible. Mais quand je porte sur le monde un regard religieux, quelque chose m’importe plus que « l’explication ». Il me suffit, pour l’aimer, de voir ce monde condamné à monter, fût-ce dans la douleur. Je comprends mieux ma propre mort, je suis plus prêt à l’accepter quand je vois celles d’où je suis né et qui donnent un sens à la mienne. L’insecte n’est pas tenu de voir l’ordre de la création pour y intégrer sa brève existence : il lui suffit de reconnaître la fleur et de s’y confier.
Aimé MICHEL


18 octobre
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Je découvre aujourd'hui (mieux vaut tard que jamais) le blog de Christian Vanneste, député du Nord, dont il me gêne un peu de dire qu'il l'est sous l'étiquette UMP, bien que j'apprécie depuis longtemps ses prises de position hors-norme (= courageuses).
Le billet du 9 octobre peut surprendre de la part d'un homme politique.
http://www.christianvanneste.fr/...
C'était après que l'on eût appris que Barack Obama avait eu le Nobel de la paix
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L’image et le réel

Cette journée vient de confirmer la manière dont le monde actuel évolue. Cette évolution présente deux caractéristiques. D’abord le pouvoir est désormais clairement détenu par les maîtres de la communication. Ensuite, ce pouvoir est devenu tel, qu’il permet de fabriquer une réalité virtuelle à partir de l’image diffusée. Autrement dit, c’est l’image qui fabrique la réalité pour le citoyen devenu spectateur. Jamais le fameux mythe de “la Caverne” de Platon n’avait davantage illustré le monde d’apparence qu’est devenue notre “réalité”
Deux “faits” viennent d’en faire la démonstration.
Le premier, c’est l’incroyable attribution du Prix Nobel de la Paix à Barack Obama. Le chouchou des médias, avant même d’avoir achevé sa première année de mandat dont le bilan est loin d’être convaincant, est donc Prix Nobel de la Paix, non pas en vertu de ses actions ou de leurs résultats mais par la grâce des mérites qui lui sont accordés virtuellement pour le reste de son mandat. Sans doute le jury norvégien a-t-il ignoré l’absence de règlement du conflit israélo-palestinien et la situation en Afghanistan… Il est vrai qu’il avait déjà fait pire en attribuant ce Prix à Lê Đức Thọ en 1973, deux ans avant que la dictature communiste du Viêt Nam dont il était le représentant n’agresse militairement le sud.
Le second exemple, c’est notre cher Ministre de la Culture, réhabilité par la magie de TF1 et au milieu des sourires complices de politiques de tous bords. Ce qui a été écrit n’était que pur fantasme. Ce qui vient d’être dit, malgré les ambiguïtés et sans doute les mensonges, est devenu une vérité inaltérable saluée avec soulagement par la classe médiatico politique.
Aujourd’hui, les écrits volent et les paroles demeurent…
Il est vrai qu’on marche de plus en plus souvent sur la tête.

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16 octobre
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Toujours à propos du livre ci-dessous.
Un commentaire sur le blog du Suisse Romain: http://lesuisseromain.hautetfort.com/...
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" ... L'ouvrage de Bernard Violet est une véritable bouillabaise. Ecrit dans la précipitation, on voit bien que l'auteur cherche juste à se faire un nom en écrivant un livre critique sur le vénérable Pape Benoît XVI.
Benoît XVI est un homme de vérité et comme la vérité blesse, les cercles de l'ombre veulent s'en prendre à lui.
Mais ils ne réussiront point... Prions pour le Saint-Père Benoît XVI, pour son pontificat et ses projet pour une recherche commune de la réconciliation, de la justice et de la paix tels que le montrent les travaux en cours de la deuxième assemblée spéciale pour l'Afrique du synode des Evêques.
"
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On ne saurait mieux dire....


15 octobre
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Une biographie du Pape???
Je constate que l'article que j'ai publié hier sur une prétendue biographie du pape intitulée méchamment "Erratum XVI" (Un médiocre livre contre le Pape ) a été repris par deux blogs amis.
ESM reproduit mon article (merci à eux) en ayant eu la bonne idée de l'illustrer de la couverture du livre, barrée. Là, l'image est plus forte que les mots. Une idée géniale, qui aurait presque suffi.
Le Suisse Romain, sans me citer, est plus réservé, et je le comprends, car j'ai moi-même hésité avant de publier mon article. Je crois même qu'il a raison, d'une certaine façon, lorsqu'il dit "il vaut mieux agir que réagir. Se vexer, se fâcher, ou critiquer les journalistes ne sont pas des attitudes constructive... un chrétien cherche à noyer le mal dans par abondance de bien. Il écrit, parle et communique la vérité, au lieu de dénoncer les mensonges".
C'est tout le problème de l'interprétation de la phrase du Christ: lorsqu'on te frappe la joue droite, tend la joue gauche...
Personnellement, je ne vois pas comment noyer les journalistes sous une avalanche de bien, et à quoi cela pourrait servir.
Et surtout
... si l'on raisonne ainsi, l'homme Benoît XVI serait le seul être humain sur la terre qu'on ne devrait jamais défendre. Et les ennemis pourraient s'en donner à coeur joie (il ne s'en prive d'ailleurs pas, puisque c'est sans risque...)
Heureusement, mon site ne se revendique pas comme chrétien, mais comme laïc - ce qui n'est pas forcément contradictoire, mais qui me donne une plus grande liberté. Je peux défendre le Pape comme homme, si je veux. Mon site n'a pas d'autre raison d'exister.
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PS: oui, nous attendons d'un professionnel de l'écriture (qui aurait donc des chances d'être publié) une vraie histoire de ce pontificat, et pas des fragments plus ou moins orientés.
Dominique Rimaz a encore raison, lorsqu'il écrit:
Le journaliste chrétien ou non [ndr: ??? j'aimerais mieux qu'il soit chrétien... est-ce si difficile à trouver?] ... qui écrira cette prochaine biographie devra fréquenter le Saint Père et le connaître en tant que personne.

A ce sujet, Carlota m'écrit:
(...) n’importe quel idiot qui veut faire un livre ne va pas demander une audience au pape pour faire un livre. J’adore un écrivain, je m’en imprègne, je lis tous ses livres, je les épluche, après je vais voir les lieux où est né l’auteur, où il a écrit ses livres etc…enfin je fais le maximum par moi-même et d’une façon très poussée, avant d’aller oser demander un rendez-vous..si tant est que j’en demande un.
Personnellement, c'est ce que j'ai essayé de faire, pour connaître le Saint-Père: je me suis rendue à deux reprises dans son pays natal. C'est pourquoi je crois que je le connais un peu.

13 octobre
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Le comité de la jupe
Sur le site du Salon Beige:

Sous le titre "Scandaleuse complicité de Famille Chrétienne", le Salon Beige s'indigne que le magazine Famille Chrétienne (le même journal qui a publié récemment une étonnante interviewe du Cardinal Schoenborn, où le prélat déplorait la diminution des vocations et surtout s'exprimait sur le célibat des prêtres comme grâce pour l'Eglise, lui qui avait pourtant relayé la fronde du clergé autrichien progressiste contre le Saint-Père en mars dernier) ait offert une tribune à ce mouvement ultra-féministe et subversif, heureusement confidentiel.
Le comité de la jupe (voir 9 octobre ci-dessous) je l'avais découvert au plus fort des attaques contre le Pape du début de l'année, une des adhérentes (?) fréquentant le blog de la Croix!
Il est intéressant, pour situer cette église (en minuscules) qui se prétend la base mais qui est en réalité l'église des nantis, des friqués, et de la fausse élite, de lire le reportage qu'a consacré l'Express à la fondatrice du mouvement, Anne Soupa: http://www.lexpress.fr/..., sous le titre "La râleuse du bénitier".

Je ne résiste pas au déplaisir d'en citer le portrait de la dame.
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Anne Soupa, 61 ans, quatre enfants au livret de famille et un mari dans la banque.
A regarder cette sexagénaire bravache, on se dit que quelque chose ne doit vraiment pas tourner rond ces temps-ci dans l'Eglise de France, pour qu'une aussi respectable paroissienne en vienne à jouer la Marie-George Buffet des bénitiers. Veste crème, perles aux oreilles, un étonnant air de famille avec l'actrice britannique Helen Mirren dans le film The Queen, de Stefen Frears, Anne Soupa vit dans le VIIe arrondissement de Paris, aussi classique et chic que sa petite robe noire. Elle travaille au Cerf- un éditeur catholique de référence qui lui fiche une paix royale- où elle dirige la rédaction du mensuel Biblia, consacré à la lecture des Ecritures.
...Pour en finir avec les symboles, Anne Soupa est entrée à Sciences po Paris en 1965, année de la clôture du fameux Vatican II, et en est ressortie en 1968. Les pavés, déjà...
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Etc...
Désolée, son église n'est vraiment pas la mienne - et pas celle de Benoît XVI non plus, même si lui a à coeur de proclamer: nul n'est de trop dans l'Eglise


11 octobre
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Sur le site http://www.polemia.com/...

Réinformation : l'arme de la dissidence
"la désinformation domine les grands médias commerciaux, audiovisuels ou écrits.
Désinformation par déformation, intoxication, occultation et diversion : les techniques d’ahurissement et de sidération sont nombreuses.
Face à cela que peut la réinformation ?
Contribuer à réveiller le sens critique : rappeler en permanence qu’une « monstration n’est pas une démonstration » ; que tout ce qui nous est montré n’est pas vrai ; et que bien des faits, bien des évènements, restent cachés surtout lorsqu’ils sont essentiels !"
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Et des thèmes de réflexion sont proposés:

-Qu’est ce qu’un événement ?
-La bataille du vocabulaire : comment décoder la novlangue ?
-Le respect de la langue française : l’exigence de la forme au service de la rigueur du fond.
-Les sondages : comment ils servent non à connaître l’opinion mais à la façonner ?
(à propos des sondages, il est très intéressant de revenir sur cette stupéfiante manipulation - Sondages et manipulations: http://beatriceweb.eu/Blog06/ -, relevée au moment de l'affaire de Ratisbonne par un lecteur perspicace du salon Beige, et relayée par moi, j'en suis fière. Un démontage génial!!!
-Les images : comment les fictions conditionnent les esprits ?
(Voir ici: Une série télé qui brise les tabous "Plus belle la vie": http://benoit-et-moi.fr/2007/... )
-Les manipulations statistiques.

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Réinformer sur le Pape (et parfois sur d'autres sujets connexes) c'est ce que je tente de faire ici. Il y a d'ailleurs de mutiples façons de le faire, y compris en relevant l'aspect positif des choses (comme l'"allure" de Fillon, en visite chez le saint-Père), ou en dénonçant le moralisme excessif (voir ici: Le moralisme contre l'Eglise universelle )


10 octobre
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Sur le site de Liberté Politique:

La honte ou le sursaut : nous demandons la démission du ministre de la Culture.

http://www.libertepolitique.com/...

On en veut presque à ceux qui nous transforment en voyeurs.
C'est vraiment ignoble.
-> Extraits du livre La Mauvaise Vie (Robert Laffont, 2005), p. 296-307, cités par Le Monde.



9 octobre
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La Croix fait la pub pour le comité de la jupe
http://www.la-croix.com/...

Que vient faire La Croix dans cette mauvaise action?

"Majorité
jusqu'à présent silencieuse, nous prenons pour la première fois la parole, sans animosité, mais avec détermination".
Selon La Croix, Le Comité de la jupe, qui compte environ 300 membres (ndlr: grotesque! je pourrais faire bien plus avec les lecteurs-amis de ce petit site!! et je n'ai pas le relai national de La Croix!) selon ses fondatrices, a élargi son territoire, passant de la revendication féministe à celle de la diversité au sein de l'Eglise.


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Affaire Frédéric Mitterrand, sur Europe 1

Je sais, on ne doit pas frapper un homme à terre.
Mais là, trop, c'est trop.
Il faut écouter cet ahurissant et insupportable déversement de haine dans la chronique hebdomadaire de Serge Moati de ce matin, à 8h15, intitulée Frédéric Mitterrand, les chiens et les Tartufes..
Je n'en suis pas encore revenue!! Et je me suis sentie personellement insultée.

A écouter ici, sur le site de la station: http://www.europe1.fr/Radio/ecoute-podcasts...

Et ce personnage ose parler d'honneur!!
La rubrique s'appelle Dans quel monde on vit.
En écoutant ... ça, il en en effet permis de se poser la question.


7 octobre
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Le cardinal Turkson, le préservatif et le Pape noir.
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Comme c'était prévisible, les journaux italiens de gauche ont déformé les propos du prélat ghanéen sur le préservatif, dans le seul but de tenter un passage en force sur le sujet, et de mettre l'Eglise dans l'embarras. La salle de presse a dû diffuser la transcription exacte de la conférence de presse, qui s'est déroulée en anglais.
Rideau, donc.
L'autre point litigieux, ce sont les propos sur le "Pape noir", que Tornielli défend sur son blog blog.ilgiornale.it/tornielli/... Là, je suis plus réservée. Et je suis plutôt d'accord avec ce que dit Le Suisse Romain:
Une petite phrase: un prochain Pape noir ? http://lesuisseromain.hautetfort.com/...

"
La seconde petite phrase poursuit son tour du monde. Les mots sont comme le vent, on ne sait pas trop où ils vont.
Quand un cardinal parle mal, sans sérieuse préparation, on pourrait se fâcher tout rouge!
Il n' y a pas de fumée sans feu, c'est bien connu. Or, c'est une fumée noire ... car Benoît XVI est bien toujours notre Pape bien-aimé ! que Dieu a choisi."
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Le cardinal Turkson aurait dû être plus vigilant sur l'interprétation possible de ses propos, par des journalistes tautologiquement malveillants!

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Délire
(trouvé grâce au site Messa in Latino):
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Messe à Plobsheim dans le Bas-Rhin (je connais le village) lors de la Pentecôte 2009.
Ces prêtres-danseurs ont décidé de passer les injonctions du Saint-Père par pertes et profit.
Pas de quoi faire revenir au bercail les brebis perdues.

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5 Octobre
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Encore Polanski, encore le Suisse Romain, décidément très pertinent.
Polanski: Deux poids, deux mesures ?
http://lesuisseromain.hautetfort.com/...

Il reproduit côte à côte deux éditoriaux portant la même signature (Ariane Dayer, RSR).
Dans l'un, le message était: pas de pitié pour les violeurs d'enfants.
Dans l'autre: oui mais, il peut y avoir des excuses...
Contradiction totale, pense t'on à juste titre. La rédactrice écrit vraiment n'importe quoi!
Oui, sauf que dans le premier cas, il s'agissait d'un prêtre (inexcusable, et ignoble de toutes façons, mais là, il est clair que c'est l'institution qui est ciblée), et dans l'autre de Roman Polanski.
On se disait, aussi...


1er octobre
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Polanski
Lu sur le site "Le Suisse Romain": Daniel Cohn-Bendit, Frédéric Mitterrand, Roman Polanski
http://lesuisseromain.hautetfort.com/...
"
Loin de moi de me précipiter sur un homme à terre, ou lui jeter la pierre. Je suis prêtre et porte en mes mains le pardon de Dieu qui glisse pour chaque personne demandant pardon, sans considération de classe, toujours lié à la justice et la vérité. Dira-t-on un jour artiste-pédophile ? Non ! heureusement. Alors ne disons pas, je vous en prie, prêtre-pédophile! En lisant les quelques lignes ci-dessous et voyant la vidéo "d'Apostrophes" de 1982 je suis totalement dégouté, choqué, écoeuré...."

Inutile de dire que je partage à 100%..
Mais je ne suis pas prêtre, donc moins généreuse.

Sur le même sujet, voir aussi:
"Le prince et le pédophile: De Cohn Bendit à Polanski": http://www.polemia.com/...

La réaction unanime du milieu médiatique, et surtout celle de Mitterrand-bis ont de quoi écoeurer.
Quoi, l'Amérique qui fait peur au ministricule et à ses amis du showbiz, c'est celle qui réprime les crimes sexuels et punit les maniaques comme lui, qui écument la planète pour assouvir leurs fantasmes sordides? Celle qui ne vote pas Obama, aussi, sans doute? A force de tout mélanger, on finit par s'exposer aux plus regrettables amalgames.
Personne n'a pour le moment posé la vraie question: l'apologie de cette forme de libertinage, en principe puni par la loi, est-elle tolérable d'un ministre de la république (en minuscules, hélas!)? Rattrappé par un passé (cela arrive) qu'en plus il revendique, Frédéric Mitterrand ne devrait-il pas démissionner?

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