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A propos d'une interviewe de Serge July.
Je préférerais ne pas avoir besoin d'être polémique, mais trop, c'est trop! (3/5/2010)

J'ai déjà dit tout le mal que je pensais des petits marquis de l'information (l'expression est de Carlota, je crois) omniprésents sur tous les medias "grand public", et qui ne font honneur ni à la profession de journaliste, ni au statut d'élite (?) qu'ils revendiquent en toute immodestie : en tête, jusqu'ici (mais je suis loin d'avoir tout lu), Christophe Barbier, et Alain Duhamel.
L'inoxydable Serge July, caricature du gauchisme-caviar et l'un des pires représentants de l'idéologie soixante huitarde, dont il fut un protagoniste actif les rejoint sur le podium, et leur dispute âprement la médaille d'or de l'ignominie.

Grâce au site La Faute à Rousseau je suis tombée sur un article de Bruno Roger-Petit .
Je ne le connaissais pas, et sa notice sur wikipedia ne m'aurait pas forcément donné envie de mettre son blog dans mes favoris.
Mais on peut se tromper, la preuve!
Sur ce blog, il explique pourquoi il a signé l'appel à la vérité, et je dois admettre que là, je suis d'accord avec presque tout.
Il parle d'une interviewe de Serge July, le 26 mars dernier, sur RTL: l'abject personnage y invite le Saint-Père à la démission, en quels termes orduriers!
Si vous êtes sujet aux nausées, vous pouvez vous faire prescrire du Primperan par votre médecin traitant, et en prendre une bonne dose, avant de l'écouter divaguer ici.

Sinon, et de toutes façons, la lecture de Bruno Roger-Petit suffit largement pour se faire une idée.

L'article de Bruno Roger-Petit

"J'ai signé l'Appel à la Vérité lancé par des gens que je connais, plus ou moins bien, mais que je sais honnêtes. Je l'ai signé car depuis quelques mois, et plus encore depuis quelques jours, je suis frappé par la façon détestable dont l'Eglise catholique est médiatiquement traitée.
Pour tout vous dire, je suis systématiquement consterné de voir que l'Eglise catholique se voit en permanence contrainte de subir les leçons, les admonestations, les recommandations de bien des personnes ayant déserté depuis longtemps les lieux de culte ou qui n'y ont jamais mis un pied. Et la polémique actuelle sur les agissements coupables, donc condamnables de prêtres corrompus et pervers, savamment instrumentalisée, incarne le summum de cette hypocrisie médiatique, ou, sous le masque fallacieux d'une laïcité travestie pour les besoins de la cause, on s'en prend à l'Église catholique et ses travers dans le but de dénigrer et humilier ceux qui se reconnaissent, plus ou moins, en elle.
Je n'en prendrai qu'un seul exemple, emblématique.
Il y a dix jours, Serge July a délivré un éditorial sur RTL qui valait son pesant de "cacahouètes". Il a accusé, sans preuves, sans exemples, sans fondements, l'Eglise catholique d'avoir fermé les yeux sur l'existence de « lupanars pédophiles incrustés au cœur des écoles religieuses pour défendre l'Eglise de Rome face à ses détracteurs ». Quand j'ai entendu cette saillie, cela m'a rappelé l'accusation d'inceste pédophile lancée par Fouquier-Tinville contre Marie-Antoinette lors de son procès en 1793. Même procédé, même jubilation, même volonté de souiller, non seulement une institution mais aussi ceux qui se reconnaissent en elle.

Et July est allé encore plus loin, accusant les représentants les plus éminents de l'Eglise romaine d'être ceux qui continuent de « condamner l'avortement, l'usage de la capote, qui préfèrent laisser prospérer le SIDA et faire des millions de victimes, qui interdisent le mariage des prêtres et l'exercice de la prêtrise aux femmes ».
Il y faudrait quatre pages pour démontrer que les propos de July sont falsificateurs et réducteurs, donc mensongers et insultants, notamment sur la question du préservatif. On se contentera donc d'en rester à notre constatation du jour: l'Église, ce sont ceux qui n'y vont jamais qui en parlent le plus. Je suis même enclin à penser que l'accès des femmes à la prêtrise n'amènerait pas Serge July à fréquenter la messe dominicale, même féminisée, plus qu'il ne le fait aujourd'hui. Du coup, sa saillie apparaît pour ce qu'elle est: une saleté.
Beaucoup de nos commentateurs et éditorialistes se gargarisent à grands coups de laïcité derrière leur micro. Doit-on leur rappeler que de ce point de vue, les catholiques sont libres de pratiquer leur religion comme ils l'entendent? Doit-on leur rappeler, à Serge July et tant d'autres, que si ils estiment que l'Église de Rome est réac, ringarde, nulle, ils sont libres de vivre hors d'elle? De même, et je le dis, doit-on leur rappeler que si des femmes majeures et libres entendent porter une burqa si ça leur chante, elles en ont le droit le plus absolu?

Cet édito de July présente toutes les tares de la société médiatique lorsque certains de ses représentants, membres de la confrérie des « éditocrates toutologues » entendent se mêler des affaires de l'Église: le lieu commun vaut théologie, le prêt-à-penser vaut droit canon.
Voilà pourquoi j'ai signé l'appel à la Vérité. Pour que l'immense masse des catholiques, dans sa diversité et sa complexité, cesse d'être la cible de cette campagne médiatique sans équivalent, où l'ignorance le dispute à la plus insupportable des intolérances. Parce que signer cet appel, c'est se montrer, avant tout, républicain et laïc."

Lectio divina (suite) Asseeeeeeez!!!