Les loups
Réflexion désabusée, samedi matin (13/3/2010)
Capture d'écran Google, 7 heurs du matin
La curée
Après les manoeuvres d'approche, un encerclement savamment mené et de plus en plus resserré, il devient clair, et même aveuglant, que c'est le Pape, le Pape seul, et CE Pape, que l'on attaque, que l'on harcèle, que l'on veut faire plier, que l'on veut anéantir.
Je pense à ces paroles prophétiques de la messe d'intronisation:
Priez pour moi, afin que ne me dérobe pas par peur, devant les loups.
Les loups sont bien là!!
Un lecteur belge, Yves W. m'écrit très justement: "Cette fois-ci, on est clairement fixé sur les objectifs de toute cette campagne."
On assiste en ce moment à une terrible répétition de l'affaire Williamson. Souvenez-vous. A l'époque, on disait déjà "il savait"!!
En régime démocratique, la justice se réclame de la présomption d'innocence. Elle est proclamée à grands cris, parfois bafouée, mais en gros, le quidame lambda, surtout si c'est une crapule, y a médiatiquement droit.
Pour le Saint-Père, cette règle, par un procédé démoniaque, est tout simplement renversée. Il est présumé coupable, et on tient à le prouver.
On ne recule pour cela devant aucune calomnie. On a déjà "impliqué" (faussement, mais peu importe!) son propre frère, contraint à s'expliquer comme un malfaiteur pour avoir dans un passé lointain distribué quelques taloches, alors que c'était une pratique non seulement courante, mais admise comme méthode d'éducation, à l'époque.
On tordra donc les faits jusqu'à ce qu'on ait réussi à faire admettre à une opinion publique hébétée et lobotomisée que "Le Pape est directement impliqué" (un mot terrible, car il ouvre la porte à toutes les insinuations) dans les affaires de pédophilie.
Sans rentrer dans le détail des titres honteux de la grosse presse, je ne peux m'empêcher de voir un signe dans le premier qui me tombe sous les yeux, sur la page d'actualités de Google. Venant d'Europe 1, on s'attend à l'habituel tombereau d'ordures. Eh bien non! Par la magie du robot qui indexe les articles, on est renvoyé à un lien, où l'on peut lire, avec autant de stupéfaction que de soulagement, sous le titre prévisible "Benoît XVI atteint par le scandale", ce formidable cri du coeur d'un internaute de passage sur le site:
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Comme d'habitude
c'est le Carême et on a les mêmes attaques contre l'Eglise catholique. Que les prêtres coupables soient jugés, oui, condamnés, oui mais de grâce si le pédophile est professeur, on ne condamne pas le ministre de l'éducation. Le célibat du prêtre est la règle de l'Eglise pour que le prêtre puisse se consacrer aux âmes de ses fidèles. S'il y a des faits condamnables, que la justice passe. Vive B XVI
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Je demande à mes amis qui liront ces lignes de prier pour le Saint-Père, ou, pour ceux qui croient ne pas en être capables, de penser très fort à lui.
Je crois que la force de la prière pourra faire reculer les loups. Et que lui "fragile serviteur de Dieu" en ce moment la cible d'attaques féroces, saura, d'un façon ou d'une autre, que nous l'avons soutenu.
A propos des faits, voici ce que rapporte l'Agence italienne ASCA:
Pédophilie: L'ex-vicaire général de Munich, "C'est une grave erreur de ma part, je demande pardon"
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L'ancien vicaire général de Munich, Gerhard Gruber, en fonction durant les années où Mgr. Joseph Ratzinger, aujourd'hui Pape Benoît XVI, en était l'archevêque, assume la responsabilité entière de l'affectation du prêtre H. compromis pour actes de pédophilie dans une paroisse de Munich en 1980. La réaffectation de H. au soin d'une paroisse et "a été une grave erreur" - dit le prêtre, âgé aujourd'hui de 81 ans, dans un communiqué publié par l'archidiocèse de Munich - "J'en prends l'entière responsabilité. Je regrette profondément que, par cette décision, des crimes aient été commis contre des jeunes et je m'excuse auprès de tous ceux qui ont été blessés".
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Un article documenté d'Andrea Tornielli reconstitue méticuleusement les faits. Traduction en cour.
