COMPLOT
Cette fois, c'est en majuscules, et j'ai ôté le point d'interrogation (25/3/2010)
Lire ici: Complot?
Depuis environ un mois (plus, ou moins selon le moment où l'on fait remonter le début de cette dernière et féroce attaque) chaque jour voit arriver son lot d'ordures.
Ce matin, c'est du lourd. Rien moins que le New-York Times.
Qui, vu sa formidable puissance médiatique va être (est déjà) repris par les sites, la presse, les télévisions et les radios du monde entier.
Le NYT rêve peut-être de se payer le Pape, c'est-à-dire de le pousser à la démission (comme le Wahington Post l'a fait avec Nixon, même si c'est très différent).
En tout cas, on peut se demander comment il s'est "procuré" les documents "explosifs" dont il est fait état ici .
"Se procurer" est le terme convenu utilisé pas les journaux (grands, et de gauche, de préférence) pour obtenir par des procédés plus ou moins légaux des documents secrets (!!) destinés à démolire les victimes désignées.
Donc, attaques croisées, en provenance d'Allemagne (celle issue de Ratisbonne, particulièrement répugnante, ayant échoué lamentablement), du Brésil, du Canada, d'Irlande, des Etats-unis, soutenues par la presse unanime. Forcément: tous les journaux qui relaient ces infos appartiennent plus ou moins aux mêmes groupes, ou défendent au moins les mêmes intérêts!
Hier, je mettais en ligne un article repris du site Fides et Forma, sous le titre Complot?
Cette fois, j'assume "COMPLOT" sans point d'interrogation, en majuscules, et en gras.
Je crois qu'il n'est même plus nécessaire de chercher des arguments concrets pour "justifier" le comportement du Saint-Père, et arrêter ce flot putride de boue puante. Car il est évident qu'il coule littéralement dans un autre plan. De même qu'aucune rencontre n'est possible, aucun argument ne peut l'arrêter.
Comme le dit Raffaella, désabusée, les blogs ne peuvent humainement plus rien faire.
Personnellement, je n'attends même pas de mise au point du Saint-Siège. Mettre au point, c'est discuter, se justifier, rentrer dans le jeu de l'ennemi, voire admettre qu'on a tort.
Non, ce qui importe, pour le moment, comme le dit le Père Scalese, c'est de serrer les rangs autour du Saint-Père, de ne pas se diviser (voir ici: Le moment de l'unité, traduction à venir).
C'est de l'assurer de notre amour et de notre soutien pour sa personne et pour l'Eglise, de nos prières, si nous le pouvons.
Hélas, la Conférence épiscopale, chez nous, reste étrangement muette. Mon amie Carlota me dit que Mgr di Falco sera invité de Michel Drucker (après Besancenot, dit-elle), à Vivement Dimanche, pour le Dimanche des Rameaux (http://www.perepiscopus.org/..) . Attendons, mais je crains le pire...
Enfin, je refuse ici, comme unique argument qui justifierait toute cette campagne, celui de la compassion envers les victimes.
Tous ces gens se moquent pas mal des victimes, et s'ils voulaient sincèrement lutter contre la pédophilie, ce n'est pas à l'Eglise qu'ils s'en prendraient. Comme l'écrivait en substance hier Bruno Mastroianni: Les hurlements et les cris n'aident pas les victimes des pédophiles.
Tout ceci me fait penser à la méditation du Saint-Père, le 8 décembre dernier, devant la statue de l'Immaculée, Place d'Espagne, à Rome. Il ne parlait pas précisément de cela, mais aujourd'hui, ses propos me semblent étrangement prophétiques.
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"Chaque jour, à travers les journaux, la télévision, la radio, le mal est raconté, répété, amplifié, nous habituant aux choses les plus horribles, nous faisant devenir insensibles et, d'une certaine manière, en nous intoxiquant, car la négativité n'est pas totalement éliminée et, jour après jour, elle s'accumule. Le cœur s'endurcit et les pensées s'assombrissent.
...
Dans la ville vivent — ou survivent — des personnes invisibles, qui de temps en temps apparaissent en première page ou à la télévision, et sont exploitées jusqu'au bout, tant que la nouvelle et l'image attirent l'attention. C'est un mécanisme pervers, auquel il est malheureusement difficile de résister. La ville cache tout d'abord, et ensuite elle expose au public. Sans pitié, ou avec une fausse pitié. "
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L'exploitation ad nauseam des victimes par le réseau médiatique mondialisé a quelque chose de diabolique.
Au début de toute cette affaire, j'avais mis de côté un article de la presse italienne que je me réservais de traduire plus tard, et que je ne retrouve plus. Il se concluait ainsi:
"A chaque fois qu'un prêtre pédophile est dénoncé, on doit se poser la question: "Qui se réjouit? Dieu, ou Satan?" Eh bien, je crains que ce ne soit Satan".