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Lettre ouverte à Benoît XVI

Un cri d'indignation contre la calomnie, une lettre magnifique de Lucie, à laquelle je ne crois pas m'avancer en disant que les lecteurs de ce site s'associent de tout leur coeur (3/4/2010)

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Très Saint-Père,

en pasteur lucide, juste et courageux, vous oeuvrez depuis des années pour l'unité et la purification de l'Eglise: ce qui vous vaut toutes sortes d'outrages qui atteignent aussi tous les catholiques.
Votre lettre aux catholiques d'Irlande, intransigeante pour le péché mais compatissante envers les victimes et les pécheurs m'a bouleversée. Alors que personne au monde - aussi bien dans l'Eglise que dans la sphère profane - n'a montré autant de zèle que vous dans la lutte contre les abus, vous êtes paradoxalement la cible d'une ignoble campagne de presse dans plusieurs pays, dont le vôtre. Si vous vous êtiez contenté, lâchement, de gérer les affaires courantes, en ignorant les problèmes laissés en suspens en 2005, vous seriez encensé. Comme votre Maître, vous subissez l'ingratitude des hommes et l'injustice, en silence, sans avocat humain, avec une grandeur et une dignité admirables. En prenant sur vous, comme Jésus, des péchés que vous n'avez pas commis, vous avez le courage de vous engager personnellement dans cette bataille au lieu de déléguer vos pouvoirs à un cardinal qui prendrait tous les coups à votre place. Vous êtes le berger véritable qui ne se dérobe pas devant les loups!
Au fond, pourquoi tant de haine contre un homme juste qui fait son devoir jusqu'à l'abnégation en défendant le droit des victimes et la pureté de l'Eglise?
Faire reculer le mal que les milieux de la "culture" contribuent à répandre depuis quarante ans (promotion de la liberté sexuelle sans limites et de l'homosexualité, dérision visant la morale dite judeo-chrétienne) c'est désavouer tout leur pouvoir sur les esprits: le pouvoir exorbitant - sans contre-pouvoir - de manipuler les consciences, de calomnier et de condamner par-delà les frontières, au mépris des garanties qu'offre le pouvoir judiciaire dans les pays civilisés.

Très Saint-Père, les fidèles catholiques sont indignés par tant d'ignominie!
Ils vous soutiennent, vous expriment toute leur affection, souffrent avec vous, prient avec vous et pour vous afin que votre Avocat divin - le Saint-Esprit Consolateur - vous guide dans votre mission pour le bien des hommes et la gloire de Dieu.

Une catholique de France.
Lucie S.

Une Eglise de pécheurs, oui mais... Une infirmière ougandaise au synode