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Le sacrilège du 24 décembre

La triple circonstance du lieu (la Basilique du pape) du moment (la nuit de Noël) et de la personne ciblée, justifient cette "lecture" inédite de Carlota (5/1/2010)

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Je n’ai pas suivi en direct la messe de Noël dite par le Souverain Pontife et j’ai donc appris le lendemain les évènements par la radio puis notamment grâce à internet j’ai vu des vidéos. Sans parler de l’inquiétude que j’ai pu éprouver pour notre bien aimé Benoît XVI, j’ai été profondément choquée par l’acte de cette, dit-on, déséquilibrée, qui s’apparente pour moi à un sacrilège.
Le mot peut paraître fort, mais si je m’en réfère à mon petit Larousse dont il est vrai l’édition ne date pas d’hier, et qui n’est pas bien sûr un dictionnaire de droit canon, le sacrilège est défini comme une profanation de choses sacrées, un attentat sur une personne sacrée ou digne de vénération (que son auteur soit pleinement conscient de ses actes ou non, les faits demeurent).
Or, la nuit de Noël, l’édifice religieux romain et la personne du Saint Père, sont les symboles particulièrement importants de notre foi catholique, et je ne suis absolument pas convaincue par les dires, ou tout au moins ceux communiqués par les médias, de « cette femme qui voulait parler au pape de la misère dans le monde et du sida ». Sa petite silhouette mince, tout de rouge vêtue et en pantalon, bondissant sur le Pape en pleine messe de la Nativité, pourrait servir de figure emblématique à bien des cerveaux dérangés ou malfaisants, et vos analyses et les textes que vous avez mis en ligne, montrent que, si les médias notamment françaises, n’ont pas fait vraiment un large écho à cette « tentative manquée et excusable de cette pauvre fille », certains éditorialistes italiens n’ont pas été complètement dupes. D’ailleurs, et cela ne date pas d’hier, quand on a le malheur d’associer sur internet Benoît XVI à une recherche images ou vidéo, on arrive très vite à des montages d’une obscénité dont n’ont jamais été affublés des hommes qui se sont rendus célèbres dans l’histoire même récente par leurs épouvantables méfaits et « crimes contre l’humanité ». L’on comprend alors bien que Benoît XVI et la religion catholique, sont les seuls véritables obstacles à tous les instincts les plus bas des êtres humains, des instincts qui malheureusement sont encouragés pour le plus grand profit de certains (du commerce du sexe et de la prostitution aux crimes organisés et à bien d’autres « trafics » qui ont pourtant pignons sur rue et dans les ministères comme le catastrophisme climatique permettant des contrats juteux, le marché de la mort qualifiée de « droits reproductifs » pour vendre toujours plus de pilules, pratiquer des avortement, des manipulations génétiques, et même parfois l’intérêt particulier de certains états ou groupes d’humains, etc).
Et pendant que l’on veut rendre inaudible le message d’amour du Christ et de son premier vicaire, l’on met en premier page des journaux du début de l’année les prédictions de voyantes plus ou moins célèbres, tandis que chaque matin, presque toutes les radios nous déversent l’horoscope du jour. L’on se croit revenir au début de l’empire romain ! Ce qui me fait mieux comprendre encore la détermination des premiers chrétiens à annoncer la Bonne Nouvelle.

Cette année voit aussi le retour du Père Scalese: bien évidemment je suis tout à fait d’accord avec son dernier courrier concernant Pie XII et sa remarque sur la « lamentable » intervention du Père Lombardi que j’essaie d’expliquer en me disant qu’elle ne doit pas être totalement « nuisible », même si je reste quelque peu persuadée que l’enfer est peuplé de bonnes intentions ! Aussi je me permettrai de rappeler une réflexion du général de Gaulle de ses Mémoires de guerre (reprise par le Père Pierre Blet dans son ouvrage « Pie XII et la Seconde Guerre Mondiale d’après les archives du Vatican » éd. Perrin 1997), suite à l’audience du Pape le 30 juin 1944 : « Pie XII juge chaque chose d’un point de vue qui dépasse les hommes, leurs entreprises et leurs querelles. »

Carlota, 4 janvier 2010

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