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Prix Nobel de la paix

Obama est le lauréat cette année: y a t'il lieu de s'en étonner? (9/10/2009)

Dans un autre monde, les guerres n'existeraient pas (c'était il y a 2 ans, il me semble, le thème d'une campagne publicitaire pour "l'Humanité", placardée sur les murs du métro parisien).
Dans un autre monde, où les guerres malgré tout existeraient, par exemple parce que le mal est là, ou que les peuples se défendraient contre des agressions et des invasions, la vérité pourrait quand même se faire jour.
Dans un autre monde, il n'y aurait nul besoin d'un prix Nobel de la paix.

Mais le monde est ce qu'il est. Et il n'est pas parfait.

Obama , dans ce monde-là, a reçu le prix Nobel de la paix.

Pourquoi pas? Il n'y a pas plus, ni moins de raison à cela qu'à son triomphe médiatique planétaire.
Entendant la nouvelle, ma première réaction a été (mais d'autres ont eu la même (*)): si quelqu'un a mérité cette année le prix Nobel de la paix, c'est Benoît XVI.
Lui-même, avant son
pélerinage en Terre Sainte, s'était défini comme pélerin de paix, et il a rempli admirablement sa mission, alors que, contrairement au nouveau messie, on avait multiplié les chausse-trappes sous ses pas.

Mais le pur Benoît XVI mérite le Prix de la Paix (en majuscules), et ce n'est pas le comité Nobel qui le décerne, celui-là; quant au prix Nobel, la liste des récipiendaires est si douteuse qu'il y aurait été en bien piètre compagnie. Un peu comme la liste des 100 personnalités les plus influentes au monde, publiée annuellement par le Times, d'où il avait été évincé cette année au profit d'Angelina Jolie et Brad Pitt, par exemple.

Carlota m'écrit, sur le ton de l'humour: " Berlicche ne ricane pas trop, tu sais bien que tu n'auras pas le dernier mot."

Berlicche pourrait bien, d'ailleurs, être un peu inquiet, comme certaines réactions entendues ce soir le laissent supposer... Qu'est-ce qui "leur" a pris, de le mettre ainsi sous la lumière des projecteurs?
Car, comme il dit à son "neveu": souviens-toi de ne pas tomber dans le piège de la Vérité, qui veut tout placer sous la lumière du soleil.
Il nous faut(..) rester dans le clair-obscur, entre chien et loup: et seulement ainsi, dans le doute et la confusion, dans le profil bas, dans le melting pot qui détruit tout et nivelle tout, nous pouvons survivre, proliférer et marquer des points.

En tout cas, le prix Nobel, pour Benoît XVI, non merci!

(*) Je lis avec plaisir, sur le blog de Patrice de Plunkett:

"Si l'on devait attribuer le prix pour des discours et des voyages, le pape Benoît XVI aurait été un infiniment meilleur Nobel de la Paix que Barack Obama. Ses analyses sont autrement plus incisives, ses connaissances plus vastes, ses intentions plus profondes...."

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Pour moi, ce sont des évidences, mais il n'est pas inutile de les rappeler.

Un "poumon spirituel" menacé Le traité de Lisbonne