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A propos des "aides qui n'aident pas"

Carlota réagit à deux articles récents. On ne peut qu'être d'accord avec sa fine analyse. (1/9/2009)

Les deux textes que vous portezà notre connaissance sur « l’immigrationisme » et « les aides qui n’aident pas » sont remarquables de justesse. D’ailleurs peut on vraiment changer quelque chose si les hommes eux-mêmes n’ont pas changé en eux-mêmes ?, – comme l’explique si bien « Caritas in veritate »

Nous sommes toujours dans « l’hétérogenèse des fins » dont a parlé le Père Scalese.

Les aides qui n’aident pas…
Ne peut on pas constater la même chose en France, toutes proportions gardées, quand l’Etat doctrinalement s’empare de ce qui devrait être dans la plupart des cas de la responsabilité de la famille, secondée si nécessaire par des œuvres caritatives éclairées par le message évangélique de l’Eglise comme le firent sous Louis XIV, St Vincent de Paul, avec ses hôpitaux ou Saint Jean-Baptiste de La Salle avec ses écoles gratuites, dans un contexte bien sûr correspondant à l’époque.
L’Etat ne devrait-il pas se contenter d’une véritable reconnaissance notamment de la Famille (reconnaissance du statut de mère de famille, du nombre d’enfants élevés et des études à financer, des ascendants à charge, etc.) pour une réduction d’impôts par exemple ? Mais il ne devrait en aucun se substituer à la famille et imposer des choix à caractère personnel, avec des orientations déterminées par lui et qui sur le moyen et long terme sont être en fait dictées exclusivement par des raisons économiques liées à des mauvaises décisions prises en matière de politique sociale.

C’est ainsi qu’avec ses décisions dogmatiques l’État a dit soutenir les filles mères, et l’on en arrive à l’avortement quasiment systématique.
Il a dit vouloir aider financièrement les handicapés, mais fait tout pour les tuer à la naissance (car cela coûte cher un handicapé vivant), en employant le terme d’eugénisme médical (tuer n’a jamais été soigner).
Il dit qu’il va prendre en charge les personnes âgées, mais l’euthanasie (joli mot pour dire qu’on a tout fait pour qu’une personne en dépendance physique et psychique se laisse convaincre qu’elle n’était plus digne de vivre) est désormais légale au cœur même de l’Europe politique (comme tout récemment encore au Luxembourg).
La natalité est en baisse mais rien n’est fait pour que les salaires soient plus décents et que les jeunes femmes puissent avoir des enfants lorsqu’elles sont à la pleine période de fécondité maximum et non pas à partir de la trentaine. Bien au contraire l’on prône une fallacieuse égalité au travail qui fait que les jeunes femmes se privent de la maternité pour assumer leur travail « aussi bien » que les hommes, et l’on en profite pour essayer de supprimer les compensations accordées aux mères en matière de retraite, au cri de l’égalité.

La même logique semble se retrouver dans le système éducatif où sous prétexte de donner une éducation à tous, nos meilleurs élèves quittent la France, et nos jeunes les moins doués n’arrivent pas à suivre un programme qui n’enseignent plus le B-A-BA indispensable mais des grands préceptes « fumeux » qui font fait perdre le goût du travail manuel bien fait (avec comme corollaire l’appel hors de France à des ouvriers dès qu’un grand chantier est mis en œuvre, et…le maintien des jeunes dans des filières engorgées dans lesquelles ils ne s’épanouissent même pas plutôt que de les voir augmenter les statistiques du chômage, ce qui de tout manière leur arrivera un jour ou l’autre).
À l’inverse, sous prétexte de discriminations positives l’on va propulser à des postes, où l’on va faire accéder à des écoles, des personnes, qui seront de ce fait encore plus regardées par les autres comme des privilégiés d’un système, et où la notion d’égalité sera inversement comprise par ceux qui n’auront pas été positivement discriminés. Ne parlerons-nous pas alors de privilège, de clientélisme, voire de corruption ?

La charité bien ordonnée commence par soi-même dit le dicton populaire. Nous trouvons toujours plus d’intérêt à ce qui nous touche directement (famille, travail, petites entreprises). Doit-on vraiment laisser l’État qui de par sa nature même est impersonnel et sans sentiment s’en occuper ? C’est vrai ici et ailleurs…





A propos des photos de Castelgandolfo Maître Bartolucci