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Catéchèse du 3 mars: Saint-Bonaventure

Photos, résumé, et rappel de la visite du saint-Père a Bagnoregio, en septembre 2009. (3/3/2010)

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Vi confido che, nel proporvi questo argomento, avverto una certa nostalgia, perché ripenso alle ricerche che, da giovane studioso, ho condotto proprio su questo autore, a me particolarmente caro. La sua conoscenza ha inciso non poco nella mia formazione”.

"Je vous confie qu'en vous proposant ce sujet, je ressens une certaine nostalgie, puisque je repense aux recherches que, comme jeune chercheur, j'ai menées justement sur cet auteur, qui m'est particulièrement cher. Sa connaissance n'a pas eu peu d'influence dans ma formation.."
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C'est par ces mots que Benoît XVI a commencé sa catéchèse d'aujourd'hui, consacrée à Saint Bonaventutre.

Voici la synthèse qu'en propose le bulletin VIS:


Né vers 1217 à Bagnoregio, au nord de Rome, et mort en 1274, cet "homme d'action et de contemplation, de grande piété et de prudence" fut un des principaux promoteurs de l'harmonie entre foi et culture au XIII siècle.
Baptisé sous le nom de Jean, il faillit mourir jeune d'une grave maladie. Sa mère le recommanda à saint François à peine canonisé et il guérit, ce qui le marqua pour la vie. Pendant son séjour d'études théologie à Paris, il se fit franciscain et prit le nom de Bonaventure. Dès le début de sa vie religieuse il se distingua par sa connaissance de l'Ecriture, de l'oeuvre de Pierre Lombard et des principaux théologiens de son temps.
La perfection évangélique fut sa réponse lors de sa dispute avec les dominicains qui mettaient en doute son droit à enseigner dans les université, y compris la sincérité de sa vie religieuse. Il démontra comment les franciscains vivaient selon les voeux, en pauvreté, chasteté et obéissance évangélique.
"Au-delà de cet épisode historique, la vie, l'enseignement et l'oeuvre de Bonaventure demeurent actuels. L'Eglise est rendue plus belle et lumineuse par la fidélité à leur vocation de ses filles et fils mettant en pratique les préceptes évangéliques, qui sont aussi appelés à témoigner par leur mode de vie que l'Evangile est source de joie et de perfection".

Lorsque Bonaventure fut élu en 1257 supérieur général, les franciscains étaient 30.000, principalement répartis en Europe, certains en Afrique du nord, au proche-orient et en Chine.
"Il était nécessaire de consolider cette expansion et surtout lui assurer une unité d'action et d'esprit selon le charisme de saint François. Il existait alors plusieurs interprétations de son message, ce qui risquait de provoquer une fracture interne".

Pour préserver l'esprit franciscain authentique, Bonaventure "rassembla de nombreux documents sur le Poverello d'Assise et entendit les témoignages de ceux qui l'avaient connu".
Ainsi naquit la Legenda Major, qui est malgré son nom (ndr: car en latin, legenda n'a pas le sens lié à l'imagination qui est devenu le sien aujourd'hui) la biographie la plus précise de saint François.
Bonaventure y présente le fondateur comme "un chercheur passionné du Christ. Dans un amour mu par l'imitation il s'est complètement conformé au Maître, un idéal que le théologien de Bagnoregio proposa de vivre à tous les disciples de François...un idéal valable pour tout chrétien, aujourd'hui aussi. Jean-Paul II l'a reproposé pour le troisième millénaire".
Vers la fin de son existence, Bonaventure fut consacré évêque et élevé à la dignité cardinalice par Grégoire X, qui le chargea de préparer le concile de Lyon, convoqué pour mettre fin à la division entre Eglises latine et grecque. Mais il ne vit pas la concrétisation de ses efforts et mourut durant le concile.

Benoît XVI a conclu la biographie de ce Docteur de l'Eglise en invitant à recueillir l'héritage de saint Bonaventure, qui résumait le sens de sa vie ainsi: "Sur terre nous pouvons contempler l'immensité divine grâce au raisonnement et à l'admiration. A l'inverse, au ciel, lorsque nous seront devenus semblables à Dieu, par la vision et l'extase...nous entrerons dans la joie de Dieu".

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A la fin de l'audience générale, Benoît XVI a salué divers groupes de pèlerins, et en particulier un groupe de l'Université Sophia de Tokyo (Japon), auquel il a dit prier pour que le prochain centenaire de leur institution renforce leur recherche de la vérité, leur témoignage de l'harmonie entre foi et raison.
Puis il a évoqué l'Année Chopin, marquant le bicentenaire du compositeur polonais:
"Puisse sa musique, qui a grandement contribué à la culture européenne et mondiale, favoriser l'approche de Dieu et faire découvrir la profondeur de l'esprit humain".
Le Saint-Père a finalement salué les participants à la rencontre en cours au Vatican sur les perspectives de l'attention de l'Eglise envers des gitans d'Europe, espérant que les Eglises locales s'engagent toujours plus dans cette pastorale.

Rappel

Le 6 septembre dernier, Benoît XVI s'était rendu à Viterbe, puis à Bagnreggio, la ville natale de Saint-Bonaventure, y effectuant un voyage au coeur de son passé intellectuel et spirituel.
Ce site a consacré plusieurs articles à la visite:
http://benoit-et-moi.fr/2009/fts.php?offset=1&criteria=viterbe

On relira en particulier avec bonheur le discours qu'il avait prononcé à Bagnoregio, retraçant la biographie de Giovanni Fidanza, devenu par la suite Frère Bonaventure. (Lire ici: Espérer, c'est voler)

L'Eglise et les OGM (II) Rafael Merry del Val