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Un week-end à la radio

Comment une station de radio "généraliste" a tenté par tous les moyens, les plus malhonnêtes, de salir la plus importante fête chrétienne, Pâques, et d'insulter les catholiques (6/4/2010).

Une telle litanie de bassesses ne devrait pas avoir sa place dans un site consacré au plus beau specimen d'humanité, le Saint-Père.
Toutefois, comme Benoît XVI le pense, il se pourrait que de ce mal, il puisse sortir un bien.
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Voici donc comment une radio "généraliste" a tenté par tous les moyens les plus malhonnêtes de salir la plus importante fête chrétienne, Pâques, et d'insulter les catholiques, jusqu'à demander à l'un de ses représentants (ou supposés tel) s'il n'avait pas honte de l'église (minuscule de rigueur).
Bien entendu, l'ignorance des journalistes sur le fonctionnement interne de l'Eglise est total. Qu'importe, puisque le but n'est pas de rapporter la vérité. Tout au contraire.

Chronologie.
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1. Samedi matin, Bernard Lecomte est invité à l'émission militante "C'est arrivé cette semaine" - dont Michel Onfray est l'invité d'honneur, c'est dire! (24')
En ouverture, la parole est donnée à Mgr Aillet, superbe et batailleur... mais pour vite lui être coupée et les premiers mots sont pour le descendre, sans lui donner de droit de réponse. Et Bernard Lecomte doit immédiatement admettre que le Père Cantalamessa a dit "une monumentale ânerie, pour ne pas dire plus" ...
Souchier, qui a lu Libération, promu au rang de nouvel évangile, réclame avec autorité la démission du Pape. Et assène en conclusion, de façon péremptoire: "il y aura un watergate du vatican. Bon".
On n'argumente pas avec de tels gens, lorsqu'on se dit catholique.

Heureusement, commentaire appréciable sur le site: Dominique Souchier a peut être voulu trouver ce matin la vérité sur le pape avec Bernard Lecomte. En fait par ses questions il s'est livré une attaque en règle à la limite du supportable. Carton rouge.

2. Dimanche matin, chez le même Souchier, à "C'est arrivé demain", vers 9h, le couvert est remis avec Frédéric Lenoir, un autre "spécialiste" des religions, venu vendre par anticipation, le matin de Pâques, jour de la Résurrection du Christ, son livre à paraître dans 15 jours (c'est très inhabituel, de venir en avance, les gens sont si étourdis, mais il y avait urgence pour coller à l'actualité), dont le titre-programme est, je crois, "Comment Jésus est devenu Dieu".
J'ai coupé le poste.

3. Le même jour, AVT alias l'archevêque de Paris est l'invité du grand Rendez-vous, interrogé par Elkabach
Lire ici: Le Cardinal Vingt-Trois chez Elkabach, hier
La première question est pour demander au malheureux AVT de s'excuser pour les propos blasphématoires du Père Cantalamessa.
A le fin de l'interviewe, un invité surprise intervient en direct... Odon Vallet!

4. Lundi de Pâques, le matin:
Le clone du ricanant Marc-O, Aymeric Caron interroge Christine Boutin, qui a fait ce qu'elle a pu, et je lui en sais gré. Sommée de s'expliquer sur les cas de pédophilie dans l'Eglise, elle a été "bien" malgré les ricanements du petit pète-sec qui la passait à la question.
La fin de l'interviewe est révélatrice des véritables préoccupations de l'interviewer, et du goufre qui sépare le milieu des medias du commun des mortels. Elle a dû aussi s'expliquer sur sa protestation contre l'organisation du festival de hard rock "Hellfest" à Clisson près de Nantes; un festival satanique défendu évidemment par notre ministre de la culture. (voir par ex. ici)

5. Lundi de Pâques, le soir
Le très chic Père de la Morandais, curé des people (un honneur douteux qu'il partage avec Di Falco), répond sur un ton rigolard à une question stupéfiante (et comminatoire) posée par Claude Askolovich: "N'avez-vous pas honte de l'église"??? Imaginez que l'on remplace l'Eglise par autre chose. A la fin de l'entretien ,il "charge" à fond JPII, sous le regard gourmand du journaliste, et réclame l'ajournement du processus de béatification.


Conclusion:

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Tous les invités étaient à charge, à leur insu ou non, à des degrés divers.
Si, comme certains l'affirment, la presse faisait honnêtement son travail, s'il n'y avait pas intention délibérée de nuire à l'Eglise, pourquoi n'inviterait-on pas des gens de l'autre bord, bien informés, pour s'expliquer (question évidemment de pure forme)?


Les catholiques vont-ils accepter encore longtemps de se laisser insulter?

COMPLOT Küng, le théologien-enquêteur de La Repubblica