Actualités Images Visiteurs La voix du Pape Livres Lu ailleurs Index Sites reliés Recherche
Page d'accueil Actualités

Actualités


Voyages apostoliques 2005-2009 La lettre de Jeannine Affaires de pédophilie dans l'Eglise Benoît XVI à la Synagogue Affaire Williamson, un an Voyages 2010 Intentions de prière

Un geste public d'affection pour le Pape

C'est ce que réclame un prêtre italien missionnaire au Paraguay. Un article paru dans l'Avvenire d'aujourd'hui. (9/4/2010)



Un prêtre italien, missionnaire au Paraguay, écrit une lettre au quotidien de la CEI.
Il réclame, en faveur du Saint-Père, un geste public d'affection, et il donne un exemple dans son pays..
Quelle forme il pourrait prendre chez nous (où le contexte est très différent), je l'ignore. Ce qui est sûr, c'est qu'il doit venir de quelqu'un (ou d'un groupe) ayant une certaine "surface" médiatique. Suivez mon regard.

Quoi qu'il en soit, ce geste d'affection, chez nous, il n'a pas encore eu lieu (Un "appel", ou un vrai soutien, humble et sincère? ). Et personnellement, je l'attends.
Bien que nous vivions dans une époque prétendue "sensible", où la compassion, par la magie des medias, se substitue désormais systématiquement à la raison, il semble que la seule personne qui échape à cette tendance générale soit... le Saint-Père, et que lui témoigner publiquemnt son affection (comme je le fais ici) soit tenu, au mieux pour déplacé, au pire pour ridicule..;

(Texte en italien: Raffaella)

Depuis une paroisse d'Asuncion, l'appel pour un «acte public»
Moi, missionnaire au Paraguay, je voudrais que le monde embrasse le pape

PADRE ALDO TRENTO (In L'Avvenire)
----------------
Cher directeur,

En ces jours où les attaques contre le Saint-Père se succédent en rafales, il ne m'est jamais autant revenu en mémoire une affirmation que Don Giussani avait l'habitude de nous répéter lors de ses rencontres avec nous autres prêtres, à propos du du Saint-Père. C'était une citation du cardinal Montini, alors archevêque de Milan, à la veille de l'ouverture du Concile Vatican II.
La mémoire me trahit parfois, mais je me souviens très bien de la substance de la déclaration citée ici: "Comme ce serait beau si le Concile Vatican II, avant de commencer ses travaux, voyaient tous les évêques réunis publiquement rendre un hommage filial, une fidélité renouvelée à la figure de Saint-Père".

C'étaient des temps où apparaissaient à l'horizon les premiers signes de beaucoup d'espoir et aussi de grandes souffrances. Et le cardinal Montini, qui plus tard a parlé de la "fumée de Satan" entrée dans l'Église, laissait présager dès le début du Conseil la nécessité que l'Église tout entière renouvelle la communion affective et effective avec celui que Sainte Catherine de Sienne appelait "le doux Christ sur la terre, garantie de la vérité de notre foi".

En ces temps difficiles, où la fumée de Satan est beaucoup plus évidente et plus intense qu'à la fin du pontificat de Paul VI, tandis que se déroulent même des attaques blasphématoires contre l'humanité et la sainteté de Benoît XVI, je voudrais que toute l'Église fasse un geste concret, public, pour manifester l'affection, la communion affective et effective qui nous unit au Saint-Père. C'est déjà beau de voir tant d'Eglises particulières, avec leurs pasteurs et leurs laïcs, se solidariser avec le Pape.Toutefois, c'est comme si on sentait qu'il faudrait quelque chose de plus, ce quelque chose que seul un fils sait exprimer, sait donner à son père. Il s'agit d'un acte de foi, parce que l'adhésion, la communion avec le pape participent de l'acte de foi. Parce que Ubi Petrus ibi Ecclesia et ubi ecclesia ibi Christus (où est Pierre, est l'Eglise, et où est l'Eglise est le Christ).

Trouver un geste concret, tel que celui évoqué par Montini à la veille de Vatican II, c'est finalement renouveler notre «oui» au Christ, cela veut dire regarder le Christ en face, parce que quand on attaque le Saint-Père, le Christ est raillé, on lui crache au visage.
Je suis loin, je suis au Paraguay, en compagnie de mes patients en phase terminale, de mes sans-abri et de mes enfants abandonnés , qui dans leurs souffrances offrent leur vie pour que Jésus réconforte le coeur du Pape, celui qui pour nous est consolation et certitude de granit, qui nous donne la vérité de notre foi. Qu'adviendrait-il de nous, dans la faiblesse et la proximité de la mort, si nous ne pouvions pas nous tourner vers lui pour lui donner notre vie et notre douleur?
Pour cela, nous voudrions que le monde catholique, brûlant comme Sainte-Catherine de l'amour pour le Pape, lui fasse sentir encore plus sa présence et sonaffection.

Pour cette raison, je me permets de proposer - moi qui ne suis personne, mais un pauvre homme qui donne sa vie chaque jour avec ses malades pour le Saint-Père - des gestes publics avec la participation du peuple chrétien, profitant de la conclusion de l'année sacerdotale , voulue par le Pape pour la sanctification de ses pasteurs. Des gestes où surtout nous les pasteurs, après la grâce de cette année qui nous a été donnée, nous renouvelions notre amour total du Christ, notre confiance généreuse et passionnée dans la personne du Saint-Père.
Nous voulons lui dire notre affection, nous voulons renouveler notre foi en Jésus-Christ, nous voulons qu'il sente que nous, les prêtres, nous l'aimons, que ce qui nous intéresse, c'est la sainteté, suivant son rappel constant à vivre pleinement notre vocation, à nous réjouir du don du célibat, signe de notre appartenance totale au Christ dans son Eglise, afin que les personnes qui nous sont confiées respirent la beauté de l'évènement chrétien.
Dans la paroisse où je vis, à Asunción, nous nous sommes déjà activés et il est beau de voir le témoignage d'affection que reçoit publiquement chaque jour la personne du pape.

Un petit exemple de cette affection est de s'être engagé - ce n'est pas négligeable du point de vue financier - de publier chaque mois un fascicule, bien soigné, avec tous les discours du Pape. Fascicule qui sera ensuite offert à ceux qui achètent le deuxième quotidien National, chaque dernier jeudi du mois. Ainsi, dans un pays pauvre du Tiers-Monde, la figure et le Magistère du Saint-Père sont désormais dans la conscience des gens humbles une lumière de certitude et d'espérance.
Prions tous afin que se produisent des gestes d'amour, provenant des enfants, vers celui qui est un père, un maître et un guide.

© Copyright Avvenire, 9 avril 2010
----------------------

Papa Ratzinger, grâce à Dieu Pédophilie: réflexion du Père Lombardi