Rechercher:

Pages spéciales:

Page d'accueil

Vatileaks

Rencontre des familles

Toscane

Accord avec la FSSPX

Anniversaires

C'est ainsi qu'il faut voir la main plus que tendue par Benoît XVI à la FSSPX. Un vraiment beau commentaire, sur "Famille chrétienne". (22/4/2012)

     



Fraternité Saint-Pie-X : le grand désir d’unité de Benoît XVI
-----------
Je ne parlerai plus - en principe - du dialogue entre Rome et la Fraternité, jusqu'à ce qu'il ait trouvé une issue, que j'espère positive. C'est le meilleur service qu'on puisse lui rendre: la discrétion.
Ce qu'il y a sur les sites français, chacun peut le lire, comme moi (avec une mention spéciale au blog de l'Abbé Laguérie, le supérieur de l'Institut du Bon Pasteur).

Côté italien:
Sur son blog personnel, Settimo Cielo, en date du 18 avril, Sandro Magister écrit: Les lefebvristes vont à Cannossa. Mais parmi eux, il y en a qui se rebellent .

Andrea Tornielli , à l'origine des "rumeurs", ajuste ses informations, citant en particulier l'Abbé Laguérie.

Et, sur Il Corriere della Sera, Luigi Accattoli écrit: Le dernier schisme s'achève, mais dans l'Eglise, il n'y aura pas la paix.
... A cinquante ans du début du Concile Vatican II, le conflit sur son interprétation est plus allumé que jamais...

C'est en effet malheureusement ce qu'on peut craindre... et c'est normal. S'il n'en était pas ainsi, cela voudrait dire que ce que fait le Saint-Père ne compte pas.

D'autres sites font état de tensions, au sein de la FSSPX, entre les "extrémistes" et les modérés, évoquant même le risque d'implosion.
Tout cela ne m'intéresse pas tellement, et ne justifie pas forcément l'effort de la traduction.
Je préfère retenir ce très beau commentaire d'Aymeric Pourbaix, sur Famille Chrétienne, qui résume bien, selon moi, la situation:

* * *

Famille Chrétienne
21/04/2012
Aymeric Pourbaix
----------------
...
Jamais Benoît XVI n’aura autant mérité le qualificatif de « Souverain Pontife »
Le mercredi des Cendres, Benoît XVI affirmait ainsi que ce Carême serait «le temps des décisions mûres et des ­responsabilités assumées». Quelle responsabilité historique, en effet, que celle de mener à bien ce chantier, ­d’ouvrir grandes les portes de l’Église à la Fra­ternité Saint-Pie-X, lui qui, depuis de ­longues années, a montré sa volonté de retrouver l’unité perdue en 1988. Vingt-quatre ans, presque une génération…

Ce faisant, l’actuel successeur de Pierre n’aura peut-être jamais autant mérité le qualificatif de «Souverain ­Pontife». Souverain, car il est bien ­certain que Benoît XVI a dû se sentir seul sur cette voie de crête, passant outre les prudences et les réticences. Notons d’ailleurs qu’il a demandé avec insistance aux fidèles, dimanche dernier à l’angélus, de prier pour lui à l’occasion des sept ans d’un pontificat dense et marqué par une liberté souveraine.

«Pontife» également, car il est un véritable pont entre l’Église du Ciel et celle de la terre, mais aussi entre ses membres vivants. Lors de son voyage en France, il avait ainsi expliqué son intention que «nul ne soit de trop dans l’Église».

Cette sollicitude du pasteur suppose, en retour, la confiance des fidèles: c’est le dernier signal donné par Benoît XVI de sa volonté d’aboutir. La Semaine sainte a été pour lui l’occasion d’insister sur la notion d’obéissance filiale à l’Église, sans laquelle il n’y a pas de «configuration au Christ» possible. C’est le cri même de Jeanne d’Arc lors de son procès: «Du Christ et de l’Église, m’est avis que c’est tout un?!»
Merveilleuse profession de foi en cette grâce de communion, et ­véritable bienfait de l’obéissance.