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Eclipse totale du soleil

Réflexions de lendemain d'élection (7/5/2012, mise à jour)

Image ci-contre: L'éclipse totale du soleil du mardi 21 juillet 2009 a été la plus longue du siècle, et a plongé dans l'obscurité une grande partie de l'Asie. Elle n'a toutefois duré que quelques minutes. Là, cela risque d'être plus long.

* * *

Il est encore temps de le dire et de le répéter avant le troisième tour que constitueront les législatives, car beaucoup de gens n'en ont manifestement pas pris conscience: si la gauche l'emporte, elle se retrouvera dans une situation hégémonique sans précédent (et en plus, pressée sur sa propre gauche par la gauche la plus furieuse), avec les pouvoirs exécutif, législatif, médiatique, culturel, syndicaux, locaux, et non des moindres, celui de la rue. IL N'Y AURA PLUS DE CONTRE-POUVOIR, sinon celui des "marchés" !!!

     



La France est entrée en "Socialie". Un pays que je ne reconnais pas comme le mien, aux mains d'une caste redoutable appelée les "Socialos".

La gauche de la "teuf", mais aussi du mensonge, de la haine, de la division, de l'exclusion, de l'anathème (avec ses deux mots-clés, "nauséabond" et "dérapage"), de la démagogie, de l'inversion de toutes les valeurs, celle qui nomme l'euthanasie "compassion", la confiscation des biens "solidarité", l'immigration massive "diversité" , l'assistanat "aide aux plus défavorisés", l'avortement "santé reproductive", et ainsi de suite, l'a emporté hier, avec l'appui - on devrait dire la complicité - de certains catholiques, qu'ils aient voté pour Hollande, ou qu'ils se soient abstenus. Ceux qui ont choisi pour slogan "ma liberté de choix est non-négociable", reprenant en l'inversant le caractère "non-négociable" des fameux principes énoncés par le Pape Benoît pour justifier leur vote Hollande verront cela avec leur conscience, le moment venu.

On ne dira jamais assez, par ailleurs, le rôle scandaleux joué dans cette catastrophe par la caste des media. Ici, je ne parle pas seulement des tireurs de ficelles, mais aussi de l'infanterie: les bataillons de petits journalistes hargneux, tous de gauche. Sans aucune retenue, couverts (pour la galerie!) par la "farce" de la prétendue règle d'égalité de temps de parole énoncée par le CSA, ils ont fait campagne unanimement pour les "Socialos", à coup de sondages truqués (1) et de débats bidonnés (elle est belle, leur conception de la démocratie!), et parallèlement ont depuis cinq ans férocement et méthodiquement pilonné, démoli la figure publique du Président sortant - au point qu'on finit par se demander s'il y a un mot de vrai dans le portrait qu'ils en ont tracé (2) - pour en faire un repoussoir. Exactement ce que la presse transalpine avait fait avec Silvio Berlusconi, jusqu'à avoir sa peau... en se passant même du verdict des urnes - c'est plus prudent, on n'est jamais à l'abri d'un mauvais vote des pauvres !
Là, le matraquage a bien fonctionné: le Fouquet, le président bling-bling, et le "casse-toi pauv'con" font désormais partie de l'imaginaire collectif français, s'enfonçant dans les cervelles avec d'autant plus de facilité que la machine a décérébrer qu'ils ont mise au point par ailleurs est redoutablement efficace.
Il est certain, en effet, que la perception qu'avaient les gens de la personnalité de Nicolas Sarkozy (en grande partie construction médiatique, qui n'est pas sans rappeler la perception de la personnalité de Benoît XVI fabriquée par les mêmes!!) a pesé lourd, au moment du vote des indécis, des sans-grande-conviction. Et ce sont ceux-là qui auraient pu faire basculer l'élection.
Mais ne nous y trompons pas. Le vote Hollande n'est pas lui non plus une vote d'adhésion (comme on l'a dit du vote Marine Le Pen au 1er tour). N'oublions pas, d'abord, que Hollande n'est que la médiocre "doublure" du premier rôle DSK, empêché, pour les raisons que l'on sait, et que même dans la "Socialie", il était loin de soulever l'enthousiasme. C'est un vote de rejet (savamment suscité) de Nicolas Sarkozy, et de refus des sacrifices. Mais sur ce second point, les gens vont vite déchanter - et nous avec, malheureusement ! Et quand ils auront compris qu'ils ont été joués, la situation risque d'être explosive.

J'ai fait à titre personnel, on pourrait dire dans ma chair (il y a longtemps!) l'expérience de la capacité de division de cette gauche méchante et doucereuse, sectaire, hypocrite et donneuse de leçons.
Je suis effondrée; tout au plus puis-je dire (mais c'est une piètre consolation): Hollande n'est pas "mon" président.


PS: Il me tombe à l'instant sous les yeux (FC) cette belle phrase, qui est la vraie consolation:
Là où tout semble perdu, il nous reste une vertu, une vertu chrétienne et ô combien importante! Il s'agit de l'Espérance.

* * *

(1) Les gens avec qui j'ai pu en discuter étaient déboussolés par le niveau des sondages, et souvent découragés, donc démobilisés. J'ai beaucoup entendu ces derniers jours "c'est plié!". Il est clair que les sondages étaient destinés à les convaincre de ne pas aller voter pour Nicolas Sarkozy, puisque "cela ne sert à rien".

(2) Voir ici: maximetandonnet.wordpress.com et ici: www.leforumcatholique.org