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La principale agence américaine catholique d'informations, Catholic News Service, a interrogé le supérieur de la FSSPX à Menzingen, dans le canton de Zoug, en Suisse, et ses réponses sont très encourageantes (12/5/2012)

La photo ci-contre, prise à Menzingen, me paraît très éloquente, et surtout très encourageante!!

     



Le chef de file traditionaliste dit que le groupe pourrait se diviser sur l'unité avec Rome
http://www.catholicnews.com/data/stories/cns/1201931.htm
Ma traduction

Menzingen, en Suisse (Catholic News Service)
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Le leader du groupe dissident de catholiques traditionalistes a parlé en termes inhabituellement encourageants au sujet d'une possible réconciliation avec Rome, mais il a reconnu des résistances internes significatives à une telle initiative, qui pourrait, dit-il conduire à la scission du groupe.

Le 11 mai, au siège de la Fraternité en Suisse, Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, a répondu à CNS à propos des derniers évènement de plus de deux ans d'efforts de réconciliation avec le Vatican.

La Fraternité a effectivement rompu avec Rome en 1988, lorsque son fondateur, le défunt Mgr Marcel Lefebvre, ordonna quatre évêques sans l'autorisation du Bienheureux Jean-Paul II, en signe de protestation contre les changements consécutifs au Concile Vatican II.

En Avril, la Fraternité a répondu à un «préambule doctrinal» stipulant l'accord du groupe à certains enseignements de l'Église, y compris probablement des éléments de l'enseignement de Vatican II, comme une condition préalable à la réconciliation. Le Vatican n'a pas encore répondu, mais le directeur du bureau de presse du Vatican a décrit la dernière prise de position comme un «pas en avant».

Toutefois, la Fraternité a du mal à rester unie derrière la position de son chef de file. En Avril, selon une lettre qui a fait surface sur Internet le 10 mai, trois autres évêques de la Fraternité ont averti Mgr Fellay que l'offre apparente du Vatican d'établir le groupe comme une prélature personnelle - un statut actuellement détenu uniquement par l'Opus Dei - constituait un «piège», et l'ont exhortéà dire non.

«Il existe des différends dans la Fraternité», a dit Mgr Fellay à CNS. «Je ne peux pas exclure qu'il pourrait y avoir une scission».

Mais l'évêque a défendu son attitude globalement favorable à l'égard de l'offre du Vatican contre les objections de ses pairs. «Je pense que la démarche du Saint-Père - car cela vient vraiment de lui - est sincère. Elle ne semble pas être un piège, a-t-il dit. «Nous devons donc nous pencher sur la question de très près et si possible aller de l'avant».

Il a toutefois averti que les deux parties ne sont pas encore arrivées à un accord, et que des garanties - non spécifiées - du Vatican sont toujours en attente. Il a déclaré que les garanties sont liées aux pratiques liturgiques et aux enseignements traditionnels de la Fraternité, entre autres domaines.
«La chose n'est pas encore faite», a déclaré l'évêque. "Nous avons besoin d'un accord raisonnable sur le fait que les structures et les conditions proposées sont réalisables. Nous n'allons pas nous suicider, c'est très clair».

Mgr Fellay a insisté sur le fait que l'impulsion pour une résolution vient du Pape Benoît XVI. «Personnellement, j'aurais souhaité attendre plus de temps pour voir les choses plus clairement » dit-il, «mais une fois encore, il semble vraiment que le Saint-Père veut que cela ait lieu maintenant».

Mgr Fellay a parlé avec reconnaissance de ce qu'il a qualifié des efforts du pape pour corriger les déviations «progressistes» par rapport à l'enseignement et à la tradition catholique depuis le Concile Vatican II.
«Très, très délicatement - il essaie de ne pas casser les choses - mais il essaie aussi de mettre en place quelques corrections importantes», a déclaré l'évêque.
Bien qu'il ne cautionne pas l'interprétation du Pape Benoît XVI de Vatican II comme étant essentiellement en continuité avec la tradition de l'Église - une position que, dans la Fraternité, beaucoup ont contestée à haute voix - Mgr Fellay en évoque l'idée en termes étonnamment sympathiques . «J'aimerais bien», a-t-il répondu, lorsqu'on lui a demandé si le Concile Vatican II lui-même appartient à la tradition catholique.

«Le pape dit que ... le Concile doit être mis au sein de la grande tradition de l'Église, doit être compris en accord avec elle. Ce sont des déclarations que nous partageons, totalement, absolument», dit l'évêque. «Le problème peut être dans l'application, c'est-à-dire: ce qui se passe est-il vraiment en cohérence, ou en harmonie avec la tradition?»

Insistant sur le fait que «nous ne voulons pas être agressifs, nous ne voulons pas faire de la provocation», Mgr Fellay a dit que la Fraternité Saint-Pie X a servi comme un «signe de contradiction» au cours d'une période d'influence progressiste croissante dans l'Église. Il a également admis la possibilité que le groupe continuerait à jouer un tel rôle, même après la réconciliation avec Rome.

«Les gens nous accueillent aujourd'hui, il y en a qui le feront, et d'autres pas», dit-il. «Si nous voyons certaines divergences au sein de la société, sans aucun doute il y en a aussi dans l'Eglise catholique».

«Mais nous ne sommes pas seuls» à travailler pour «défendre la foi», a déclaré l'évêque. «C'est le pape lui-même qui le fait, c'est son job. Et si nous sommes appelés à aider le Saint-Père en cela , ainsi soit-il.»
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Catholic News Service est une agence (et la principale source) d'information américaine spécialisée dans l'information religieuse