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Paroles du cardinal De Giorgi, l'un des trois cardinaux nommés par Benoît XVI pour enquêter sur les Vatileaks: "C'est un homme qui devrait être fait saint de son vivant, avec sa culture théologique, il est déjà l'un des Pères de l'Église".
Article du site Korazym (27/5/2012)

     



Il y a un mois, Benoît XVI a institué une commission formée de trois cardinaux (Julian Herranz, Josef Tomko et Salvatore De Giorgi [*]) pour enquêter sur des fuites répétées de documents, qui duraient depuis janvier.


Le cardinal De Giorgi:
«Dans l'Eglise il y a des difficltés» mais «nous devons être sereins comme le Pape»

Salvatore Scolozzi
(http://www.korazym.org)
27 mai 2012
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Il est serein, le cardinal Salvatore De Giorgi, mais surtout il a voulu rassurer les fidèles, avec des paroles de vérité et de confiance. Malgré cela, ce matin, il a dit, «dans l'Église de Dieu aussi, il y a des difficultés, il y en a toujours eu, depuis le jour où Judas a trahi Jésus jusqu'à aujourd'hui. Malheureusement, le Malin travaille toujours».

Ce furent des jours intenses pour le porporato qui, avec les cardinaux Julian Herranz et Jozef Tomko fait partie de la commission nommée par le pape Benoît XVI pour régler les «Vatileaks», l'affaire, qui fait parler le monde entier, de fuites de documents confidentiels du Saint-Siège. Avec, ces derniers jours, l'arrestation du valet de chambre du Saint-Père, Paolo Gabriele, et dans les dernières heures, encore des contrôles et des enquêtes tous azimuts dans le petit état d'outre-Tibre, menés par la gendarmerie pour le compte du promoteur de la Justice, Nicola Picardi, une sorte de procureur du Vatican. Mais pour l'archevêque émérite de Palerme, il n'y a pas de quoi avoir peur:
« Le Pape est l'homme de la sérénité», «nous le voyons, même quand il y a ces difficultés. Parce que c'est un homme qui devrait être fait saint de son vivant, avec sa culture théologique, il est déjà l'un des Pères de l'Église».

Il ne parle pas avec des journalistes, le cardinal De Giorgi, il tient à garder le secret auquel il est lié par le mandat de de Benoît XVI. Mais il ne néglige pas l'affaire qui a causé une telle clameur, il la confie à quelques lignes rassurantes, dans un sermon de plus d'une demi-heure, où il parle de tout autre chose. L'occasion était une célébration liturgique dans sa ville natale de Lecce, dans la Basilique de Sainte Marie de la Grâce.
[..]
Le cardinal tient à avoir un style sobre, il n'a pas envie d'alimenter des scandales ou des rumeurs. Et puis au Vatican, ces jours-ci, on en a vu de toutes les couleurs, avec des titres exagérés dans les journaux, avec des inexactitudes et des imprécisions de toute nature, jusqu'à des interviewes de membres du clergé qui ont violé des secrets privés et intimes. Même s'il ne le dit pas, il veut montrer que dans les palais sacrés, cette fois, on prend les choses au sérieux: aucune dérogation n'est admise, le mot d'ordre est de faire le ménage, à tous les niveaux...
Et toujours en ces quelques mots, De Giorgi a été clair, le modèle de référence est le Pape lui-même: «Il donne des directives au monde entier, pour marcher vers des horizons sûrs et pas vers des pics de misère et de désespoir. Notre engagement, qui nous vient de notre baptême, n'est pas seulement celui de connaître son enseignement, mais de le mettre en pratique, pour notre sainteté, pour notre sanctification».

[*] Note:

Salvatore De Giorgi, né en 1930 dans la région des Pouilles, a été nommé en 1996 archevêque de Palerme (il s'est retiré de cette charge le 19 décembre 2006 pour raison d'âge). Il a été créé cardinal par Jean-Paul II en 1998. Au sein de la curie romaine, il est membre de la Congrégation pour le clergé, de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, de la Congrégation des évêques, du Conseil pontifical pour les laïcs et du Conseil pontifical pour la famille. (Wikipedia)