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Complot?

L'homme par qui le scandale est arrivé. Le directeur du collège jésuite allemand qui a "révélé" les scandales pédophiles. L'enquête du site Fides et Forma. (24/3/2010)


Les bons fruits de la campagne médiatique insensée contre le Pape et l'Eglise, les voilà: sur Internet, on a vu naître un véritable journalisme alternatif, qui n'a rien à voir avec les cercles de pouvoir, qui résiste comme il peut à la censure, qui ne doit rien à personne, parce qu'il est gratuit, libre de publicité, et motivé par la passion, et qui cultive une rigueur exemplaire dans le choix de ses sources, et leur exploitation.
Il y a des exemples dans tous les pays, on les découvre au hasard d'une promenade sur le réseau (encore tout récemment " "La buhardilla de Jeronimo", voir ici: Cinquième colonne ), on se dit que celui-ci recèle des pépites, et qu'il n'est pas impossible de les trouver.

Parmi les sites de grande qualité, il y a celui de Francesco Colafemmina (FC), dont le blog "Fides et Forma" est engagé dans un combat contre la laideur dans l'art sacré, et qui est à l'origine de l'appel au Saint-Père pour un art sacré authentiquement catholique.



Il vient de mettre en ligne deux articles, que je ne vais pas traduire en entier, mais essayer de résumer (pour ceux qui lisent l'italien, les textes originaux sont ici: CHI E' KLAUS MERTES? et UN'ALTRA PERLA DI PADRE KLAUS MERTES...

On pourrait hausser les épaules, en disant "c'est un complotiste irréductible".
Peut-être! Mais il croise ses sources avec une rigueur toute scientifique, et... c'est pour le moins troublant.

Le premier article s'intitule donc "Qui est Klaus Mertes"?
Il s'ouvre sur la photo d'un homme d'âge moyen, sympathique, en tenue décontractée, dont rien ne pourrait laisser supposer qu'il s'agit d'un ecclésiastique, et FC nous interpelle: "Connaissez-vous cet homme? Non? Alors, je vais vous le faire connaître".
Il s'agit en fait du Père Jésuite Klaus Mertes, le directeur du désormais célèbre collège Canisius de Berlin. L'homme grâce à qui la diffusion médiatique des scandales de pédophilie en Allemagne a démarré. Il n'y a aucun doute là-dessus, FC renvoie à l'article de Repubblica (comme le monde est petit, décidément!) daté du 10 février , où l'on voit le Père Mertes se répandre dans la presse pour dire à quel point il est choqué, pour des faits qui se seraient passés dans l'établissement qu'il dirige... mais qui remontent à plus de 30 ans! C'est beau, et surtout très chrétien, de battre sa coulpe sur la poitrine des autres.

FC a donc "enquêté" sur ce jésuite. Fils d'un homme politique allemand de premier plan, ex-ministre (CDU-CSU) aujourd'hui décédé, ayant participé à au moins deux reprises aux rencontres du groupe Bilderberg. Passons...
Plus troublant, en avril 2009, Mertes avait participé à une prière communautaire dans une église protestante de Postdam, inspirée par des thèmatiques pro-homo (contre l'homophobie, la discrimination...)
Il est un chroniqueur régulier du journal Tagesspiegel (un quotidien associé au Wall Street Journal, selon Wikipedia), et dans un article, il avait accusé l'Eglise d'être homophobe.
Et lors de l'affaire Williamson, interrogé par Der Spiegel, dont on connaît le rôle dans l'ultime déchaînement contre le Pape, le même Mertes disait:
"Les gens, ici, sont consternés. Il y a d'un côté l'indignation contre l'évêque Williamson, et de l'autre contre la décision qui vient de Rome"...
Dans une autre de ses déclarations (au Tagesspiel ), il disait encore:
"Ce qui nous inquiète, aujourd'hui, c'est que l'Eglise Catholique représentée par le Pape, s'est réconciliée avec quatre de ses évêques qui ne reconnaissent pas Vatican II, ne comprennent pas le nettoyage des textes liturgiques de l'anti-judaïsme...", avant d'accuser le Pape de "naïveté", et de décollement entre une Eglise officielle et une Eglise vivante: "Cela devrait nous faire réfléchir, si nous croyons que le monde entier nous est hostile: le vrai problème pourrait être nous-mêmes".
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Tout cela, ce sont des faits.
Libre à nous de les interpréter.
FC dit:
"Vous penserez 'C'est bien ce qu'il a fait, c'est une oeuvre de vérité'. Moi, au contraire, je pense qu'il s'est agi de malice, de méchanceté, de volonté de salire l'Eglise et de stimuler la critique contre Benoît XVI".
Là encore, à confirmer les propos de FC, il y a les faits.
Je laisse mes lecteurs découvrir les conclusions de FC sur son site.

 


Le second article , "Une autre perle du Père Mertes" reproduit un passage d'une interviewe du jésuite dans le Tagesspiel du 3/2/2010

Extrait:
Q: Vous vous sentez soutenu par l'Eglise, dans votre travail de clarification?
R: Par la Curie de l'Archevêché de Berlin, oui.

Q: Mais par l'Eglise catholique dans son ensemble?
R: J'aimerais que l'on puisse parler de tout sans avoir peur. Même de sa propre sexualité. J'aimerais que l'Eglise se réconcilie avec la modernité et la liberté. Qu'elle soit ouverte à ce que Dieu veut pour l'Eglise d'aujourd'hui. Qu'elle soit ouverte à la réévaluation théologique de l'homosexualité et à l'ordination des femmes.
Mais il faudrait s'engager sur le présent, et non pas réagir à tout par la défensive".

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