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Nous préférons Barrabas

Encore un texte espagnol traduit par Carlota. Un article d'un journaliste espagnol, Tomás Cuesta, dont on espère que la conclusion n'est pas un mauvais présage (11/10/2010)

Carlota

J’avais hésité, à la lecture de l’article du journaliste Tomás Cuesta paru dans le journal ABC.es le 6 avril 2010, à vous l’envoyer, car vraiment je craignais que sa conclusion soit un « mauvais présage » mais quand je découvre ce que vient de faire un juge britannique de l’Onu, je vois que la pire des fictions devient réalité et que Cuesta ne lit pas dans les marcs de café mais qu’il est tout simplement un bon journaliste.

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Lire à ce propos cet article du blog de Jeanne Smits, du 10 avril 2010

Un juge de l'ONU propose de faire juger Benoît XVI pour « crimes contre l'humanité »

(..) un juriste de haut rang a demandé au gouvernement britannique d'arrêter le pape Benoît XVI lors de sa visite en Angleterre et en Ecosse en septembre pour le déférer devant le Tribunal pénal international pour « crimes contre l'humanité ». Geoffrey Robertson souhaite une procédure semblable à celle utilisée contre Slobodan Milosevic au motif que le Pape est responsable en dernier ressort des abus sexuels commis sur des enfants par des prêtres catholiques....
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Nous préférons Barrabas (original ici)
par Tomás Cuesta
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Il est évident que la finalité ultime de ce procès de criminalisation-express qui s’est instruit contre le Pape n’est pas de barrer l’immonde épidémie d’abus de pédérastie mais de précipiter dans l’enfer des pestiférés le successeur de Pierre. De là une condamnation dictée avant même le jugement, sans possibilité d’interposer le moindre recours ou de s’escrimer en arguments contradictoires.
Pour ces moins que rien d’inquisiteurs du tribunal médiatique, la vérité est un concept utilitaire, malléable, labile et invertébré. C’est vrai que cela contribue à leurs desseins. Et au contraire, tout ce qui les incommode est faux. Comme il convient, le « New York Times » avec ses capacités réduites, peut être le porte paroles du néoréalisme à outrance ou l’infaillible oracle de l’humanisme laïc. Et en fonction des émanations qui sortent d’internet, le troupeau s’oriente, la vue basse. Parce que le paradoxe fait mal et sent mauvais, mais l'inexactitude n'est pas un péché. Le champ de bataille des guerres culturelles est une latrine d’illettrés et au lieu d’un « Watergate » d’eau bénite, nous assistons à une inondation d’eaux fécales.
« Les hommes ressemblent plus à leur temps qu’à leurs pères ». Le « dictum » de Guy Debord (ndt essayiste et révolutionnaire français 1931-1994, premier « observateur » du phénomène de la civilisation du spectacle) continue à être la clef de la société du spectacle. Ce qui définit le totalitarisme postmoderne c’est le fait d’être orphelin, l’amnésie, le déracinement. Nous venons du néant, nous vivons dans le néant et ils nous conduisent, en nous tirant par une longe, vers le néant. Nous avons aliéné les meubles de famille dans la vente aux enchères de l’insignifiance pour laisser à d’autres le soin de nous habiller l’âme. Nous sommes, en fin de compte, ce que les architectes du pouvoir prétendent que nous soyons. C'est-à-dire, nous ne sommes personne. Nous sommes comme Ulysse, nous aussi, nous nous appelons personne. Nous sommes comme Ulysse, nous ne disposons pas de cartes de navigation.

La chasse déchaînée contre Benoît XVI a pris dans les médias avec la même intensité qu’une légende urbaine dans une communauté d’analphabètes. Les faits ne servent à rien. Que la justice nord-américaine ait déclaré un non lieu aux cas pour lesquels le « New York Times » attribue un retard complice au Cardinal Ratzinger ne compte pas. Que la plupart des plaintes contre les prêtres nord-américains aient un but à caractère financier non plus.

Que ceux qui, avec le plus d’énergie et d’indignation, clament contre le Souverain Pontife, appliquent à leurs commentaires sur l’Islam plus de mesure et de prudente, est aussi un fait qui n’est pas pris en considération, bien que cela montre très clairement la relation entre la morale et las valeurs des nouveaux bouffeurs de curés, héritiers de l’anticléricalisme le plus éculé. Diffamer le Pape ne coûte rien. D’autant qu’aucun prédicateur déboussolé ni aucun vaticaniste cinglé ne va lancer une «fatwa» te condamnant à mort.
Aussi on peut y aller en toute impunité, pas de risque !

Dans ces conditions, on ne peut écarter la possibilité que nous en finissions comme ceux qui ont clamé à l’unisson : nous préférons Barrabas. D’autant que la seule piste fiable concernant les véritables intentions de chaque média est de savoir si l’on fait référence à Ratzinger ou à Benoît. Quelle recherche ! Il ne manque plus qu’un quelconque magistrat de la Cour de Justice ait l’idée d’émettre un avis de recherche et de capture internationale contre le Saint Père pour une présumée implication dans un quelconque cas de pédérastie.
Quelle meilleure opportunité à la veille d’une visite papale à Santiago de Compostelle et à Barcelone pour confiner Benoît XVI dans les étroites frontières du Vatican ?


Les panou-panou (*) de la repentance Tribune: Les Légionnaires du Christ