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Des clés pour comprendre le Synode

par le Père Samir Khalil Samir (1). Le jésuite, éminent islamologue et spécialiste du Moyen-Orient, a accordé une longue interviewe à l'Agence Asia News, et il propose une grille de lecture du Synode à partir de l'homélie prononcée par le Saint-Père lors de la messe d'ouverture du dimanche 10 octobre, dont il fait une "explication de texte" serrée. (13/10/2010)


Demain, jeudi 14 octobre à 20H40, le Père Samir sera sur KTO. A ne pas manquer.

-> L'homélie du Saint-Père sur le site ESM: ici.
-> Pour suivre le Synode sur le site du Saint-Siège: http://www.vatican.va/...
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Lu sur Settimo Cielo. Ma traduction.


Le Synode sans voiles. Le "sherpa" Samir le raconte.
(Sandro Magister)

Le Père Samir Khalil Samir (1), jésuite, professeur d'histoire arabe et d'islamologie à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, participe au Synode spécial pour le Moyen-Orient, qui a débuté le 10 octobre au Vatican, en qualité d'aide (collaborateur) du secrétariat.

Il n'interviendra donc pas dans la salle, mais il est l'un des «sherpas» qui travaillent dans les coulisses du synode, et qui, dans la pratique, le «font».

Pour cette raison, le commentaire qu'il a consacré au début des travaux sur le site Asia News, où il adopte comme "index" des thèmes l'homélie prononcée par Benoît XVI à Saint-Pierre, le dimanche d'ouverture du Synode, est d'autant plus intéressant .

Pluralité des traditions chrétiennes, relations avec la papauté, œcuménisme, diaspora, symbolisme de la terre. Par-dessus tout, la mission "ad gentes", musulmans compris .

Sur chacun de ces sujets, le père Samir offre des réflexions éclairantes et fortes. Sans rhétorique et sans euphémismes.

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L'article du Père Samir, sur Asia News


Source.
Le Moyen-Orient de Benoît XVI
Samir Khalil Samir
11 octobre 2010
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Comment le Pape voit-il le Synode, les problèmes de la région, et les Églises?
Voici quelques indications:
- la tradition apostolique des Églises orientales, leur diversité et l'unité avec le pape.
- les suggestions pour les orthodoxes
- l'importance de la mission et l'annonce du Christ Sauveur, même pour les musulmans.
- l'accent mis sur la «terre» des Israéliens, des Palestiniens, musulmans
- et le témoignage chrétien sur une «terre» qui n'est pas de ce monde.

Au début du Synode des Églises du Moyen-Orient, il est très important d'analyser l'homélie prononcée par Benoît XVI hier (dimanche 10) , au cours de la liturgie solennelle à Saint-Pierre. Certains de ses soulignements sont essentiels pour comprendre la situation sociale et ecclésiale dans la région.

1. Eglises apostoliques
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Le Pape renvoie d'abord au fait que le Moyen-Orient a vu "toujours, depuis l'époque de Jésus jusqu'à aujourd'hui, la présence continue des chrétiens".
Le Pape veut souligner le caractère apostolique des Églises au Moyen-Orient et le fait que ce sont des églises vivantes. Eglise d'Antioche, là où les chrétiens pour la première fois ont reçu des autres ce nom (Actes 11:26). Eglise de Jérusalem, qui a vécu le fait historique 'Jésus' et a connu les Apôtres. Eglise d'Alexandrie, où Saint-Marc, l'évangéliste a été martyrisé. Ce ne sont pas des Églises qui ont reçu la foi par des missionnaires venus de Rome, mais par les Apôtres eux-mêmes, et qui sont donc des témoins du message d'origine. Ceci, pour nos Eglises, est une force spirituelle importante. Si elles disparaissent, ce serait une perte pour tous les chrétiens.

2. Pluralisme culturel et religieux: richesse, mais aussi particularité
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Le Pape poursuit: "Dans ces terres, l'unique Église du Christ s'exprime dans la variété des traditions liturgiques, spirituelles, culturelles et disciplinaires".
Puis il parle de la diversité des traditions. Cette variété doit être soulignée: en Orient, nous avons même sept patriarches et sept traditions liturgiques, culturelles, spirituelles, disciplinaires, et j'ajouterais, théologiques. Dogmatiquement il y a unité, théologiquement il y a une grande variété, qui en font la richesse. Dans l'exégèse, par exemple, avec les deux grandes écoles d'interprétation: celle d'Alexandrie, plus allégorique et mystique, avec Origène, dès la fin du deuxième siècle, et celle d'Antioche, plus grammaticale et littérale.

Même les positions théologiques sont multiples dès le début. La variété liturgique est bien connue; celle spirituelle est rarement approfondie; la diversité culturelle démontre une grande richesse de langues et de traditions. C'est la diversité culturelle de l'Orient qui a créé des richesses immenses, mais aussi des conflits politiques et théologiques.

En Occident, au contraire, il n'y avait que Rome, comme ville de grande culture. Les autres n'avaient pas de poids, ni politique, ni culturel. Alors qu'en Orient, même bien avant le christianisme, il y avait des centres importants: Alexandrie, Edesse, Jérusalem, Antioche.

Cette variété vient de la structure historique de l'Orient. Et les conséquences se font sentir jusqu'à ce jour. En Occident, l'unification (et peut-être l'homogénéité) allait de soi, ici c'est le contraire. Chaque Eglise est fière de son passé, même pré-chrétien, elles savent toutes être héritières de civilisations prestigieuses!
Cette variété est un grand trésor, mais fait parfois glisser les Eglises dans le particularisme, ou le nationalisme, et dans les divisions internes qui affaiblissent.

3. La papauté et l'unité de l'Église
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Il y aura aussi le problème de la papauté qui sera soulevé, je le sais, par certains évêques. Certains estiment que Rome s'ingére trop dans leurs affaires, inutilement, simplement par habitude de centralisme, ou parfois par conviction que la pratique romaine est supérieure à la nôtre. D'autres soulignent qu'il faut une seule tête, en particulier en cas de conflit, qui puisse résoudre les problèmes. Mais tous disent: "S'il vous plaît, respectez nos différences, nos cultures". Dans l'Orient catholique, par exemple, il y a des prêtres mariés et des prêtres célibataires, et tant d'autres points ...

Et c'est une des choses que le pape veut aborder. S'il n'y a pas de communion, il n'y a pas de témoignage. Notre témoignage vient de notre communion. Comme le dit l'Evangile: à cause de cela, on saura que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres (Jean 13, 35). Si chacun souligne trop sa propre spécificité, on peut arriver à la division ou à l'oubli des autres pour sauver sa propre culture. L'Orient insiste sur les particularités plus que sur l'unité: il faut un équilibre.

L'Occident lui aussi découvre les particularismes: l'Allemagne, la France, l'Espagne, revendiquent des moyens spécifiques de gouverner l'Eglise. Sans oublier les traditions africaines et asiatiques.

Aux États-Unis il y a des tendances particularistes concernant la relation homme-femme, qui remettent beaucoup de choses en question. L'anglicanisme s'est déchiré, au cours de ces dernières décennies parce que les Eglises africaines ont refusé d'accepter les décisions américaines ou britanniques sur ce point. Comment faire pour maintenir l'unité de l'Eglise, tout en respectant la culture de chacun?

Il s'agit d'un problème essentiel: il regarde le schisme ou l'unité, et c'est là-dessus que les Eglises d'Orient peuvent apporter une contribution. Parce que nous sommes orientaux, avec de nombreuses traditions, mais nous sommes catholiques, reconnaissant le principe d'unité qui est représenté par l'évêque de Rome.

Ce modèle des Eglises d'Orient pourrait être une suggestion pour le monde de l'orthodoxie. Si les orthodoxes voient que la réalité catholique est vécue de manière riche et positive, alors ils pourraient se rapprocher de l'unité. Et vice versa: Un évêque m'a confié hier que si les orthodoxes voient l'unité témoignée uniquement de manière bureaucratique, et non comme une relation entre les patriarches et le Pape, cela les éloignerait de l'unité.


4. Les fidèles d'Orient émigrés en Occident
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À un certain point de son discours, le Pape parle des fidèles de la diaspora, ce qui pose un problème au sein de l'Eglise catholique, parce que souvent, les évêques en Europe veulent avoir la juridiction sur les fidèles d'Orient émigrés en Occident. Par exemple, il y a une règle qui interdit l'existence de prêtres orientaux mariés en Occident. Ils peuvent l'être en Orient mais pas dans les diocèse d'Occident. Il en a été décidé ainsi - paraît-il - pour ne pas scandaliser les fidèles. Mais tout cela doit changer.

À l'origine, les patriarcats étaient géographique, mais maintenant, le fait de l'émigration soulève plusieurs questions. Hier, le Pape a parlé de "tous les fidèles qui sont confiés à leurs (càd les Patriarches) soins pastoraux dans leurs pays respectifs et aussi dans la diaspora". Il s'agit d'un petit point, mais fondamental. C'est un problème qui existe aussi avec les orthodoxes, avec l'Eglise de Moscou. De qui dépendent des orthodoxes de la diaspora? Autrefois, c'était le Patriarche œcuménique qui avait la responsabilité à l'extérieur, à présent, ils veulent limiter sa responsabilité à la seule Turquie.

5. "Le salut est universel, mais passe à travers une médiation déterminée, historique"
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À un moment donné, Benoît XVI commente les lectures de la messe et parle de deux malades de la lèpre, tous deux non-Juifs [Naaman le Syrien (2 Rois 5.14 à 17), le Samaritain (Luc 17,11 à 19)], qui guérissent parce qu'ils croient en la parole de l'envoyé de Dieu, et il les guérit. Il commente: "Ils guérissent dans le corps, mais s'ouvrent à la foi, et cela guérit leur âme, c'est-à-dire les sauve".
Le Pape soulève la question de la conversion. Allant plus loin, il dit: " Le salut est universel", tous sont appelés par l'amour de Dieu à être sauvés. Pour nous chrétiens, ceci a une importance théologique essentielle envers les musulmans. Ce n'est pas une race, un peuple qui seront sauvés; Dieu veut le salut universel.

Mais il dit que le salut passe à travers le judaïsme, puis le christianisme. "Le salut est universel, mais déterminée par une médiation, historique". Et il le souligne par l'utilisation du mot "porte": "la porte de la vie est ouverte à tous." En pratique, Benoît XVI réaffirme que le salut est seulement dans le Christ (2 Timothée 2:10), et ceci est un passage obligatoire.

Dans la théologie contemporaine, il y a souvent opposition. Certains disent: 'le salut est universel, il n'y a donc pas besoin du Christ', d'autres disent qu'il n'y a pas de salut hors de l'Eglise.

Dans une vision simple, en partant des textes bibliques, Ratzinger résout cette opposition: le salut est le Christ, annoncé et proclamé par l'Israël historique, et prolongé par l'Israël spirituel qui est l'Eglise. Le rôle de l'Eglise est donc essentiel, même s'il n'est pas absolu.

6. Nécessité de la mission pour retrouver le sens de notre foi
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Tout cela est important pour nous au Moyen-Orient. Du point de vue sociologique, nous nous sentons dans l'impossibilité de pratiquer la mission envers les musulmans, qui constituent la majorité de notre population, de les inviter à découvrir l'Evangile et le salut absolu qui vient de l'Évangile, parce que les lois l'interdisent.

J'ai vu hier, l'évêque d'Alger, qui disait qu'il avait passé deux heures avec le ministre du culte sur cette question [lois anti-prosélytisme qui entravent la liberté de proclamer]. Au point que certains évêques et de nombreux missionnaires se refusent à baptiser des musulmans qui pourtant réclament le baptême depuis des années, par peur de leur faire perdre des éléments de leur culture!
Du point de vue théologique, le discours du pape corrige ces théologies (comme certaines théologies indiennes, et de nombreuses "théologies des religions" diffusées en occident) qui prêchent qu'il n'est pas nécessaire de passer par le Christ. Un missionnaire me disait: le Concile Vatican II a établi que tous peuvent être sauvés dans leur religion, alors pourquoi les baptiser?

Nos Eglises d'Orient ont perdu leur sens missionnaire en se concentrant sur la survie. Mais la survie d'un corps n'advient pas simplement en regardant le problème physique: cela devient une asphyxie. Et c'est ce qui arrive à nos Eglises, nous sommes tellement intéressés à la sauvegarde de notre culture, de notre particularité, à notre survie, qu'en fin de compte nous nous occupons de petites choses, au lieu de voir notre mission dans le monde.

En Europe aussi, nous mourons parce que toute l'époque missionnaires, celle durant laquelle, depuis l'Italie et la France nous allions dans le monde entier, n'existe plus. Aujourd'hui, nous sommes si préoccupés par nous-mêmes et nos problèmes que nous perdons le sens de la mission. Nous devons retrouver ce sens. Et aussi, réduire notre mission à des oeuvres caritatives, un engagement pour le développement, n'est pas satisfaisant.

7. La terre
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Poursuivant, Benoît XVI parle d'un salut lié à la terre: "Dieu se révèle ainsi comme le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (voir Exode 3:6), qui veut conduire son peuple à la «terre» de la liberté et de la paix". Mais - ajoute-t-il - "cette «terre» n'est pas de ce monde".

Ces affirmations sont extrêmement importantes pour le Moyen-Orient où sont répandues toute une théologie et une politique fondée sur la «terre»: la question de Jérusalem, l'Israël d'aujourd'hui (ou celle des sionistes, jusqu'au Nil et à l'Euphrate), la Palestine ... La question de la terre est cruciale. Et chacun la revendique pour lui-même. Les Juifs revendiquent la Terre Sainte au nom de la promesse divine de la «terre». Les musulmans la revendiquent parce qu'elle fait partie du « Dar al-Islam », la Maison de l'Islam. Mais le pape dit: c'est une terre qui n'est pas de ce monde.

Pourtant, Jérusalem, pour les chrétiens - plus que pour quiconque d'autre - est la terre où Jésus a vécu, prêché et est mort. Mais l'Eglise catholique n'a jamais révendiqué, au moins à l'époque moderne, qu'elle soit une terre chrétienne. Elle a juste réclamé la liberté d'accès, même au temps des Croisades.

Au contraire, les Juifs, dans leur majorité, ils disent: Non, cette terre, nous ne la laisserons jamais (et il ya des colons qui se battent militairement pour l'occuper!). En vérité, il faut dire qu'il y a aussi des Juifs qui spiritualisent la relation avec la terre. Les musulmans eux-mêmes disent que ce qui a été une fois musulman, doit le rester. Les chrétiens d'Orient devront toujours souligner que cette « terre » n'est pas de ce monde. C'est notre contribution à la paix et à la justice.

8. Le Moyen-Orient, « terre » de tous
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Même le regard que Benoît XVI a sur le Moyen-Orient est spécial: "c’est la terre d’Abraham, d’Isaac et de Jacob; la terre de l’exode et du retour de l’exil; la terre du temple et des prophètes; la terre en laquelle le Fils Unique est né de Marie, où il a vécu, est mort et est ressuscité; le berceau de l’Église, constituée afin d’apporter l’Évangile du Christ jusqu’aux frontières du monde".

Cette énumération en cinq éléments est merveilleuse!Le Pape relie cette vision ("d'en haut", selon la perspective de Dieu)
· à la foi d'Abraham (où nous pouvons voir aussi inclus les musulmans, pour lesquels Abraham est le père dans la foi, et plus largement tous ceux qui cherchent Dieu dans leur cœur!)
· à l'Israël historique: "la terre de l’exode et du retour de l’exil; la terre du temple et des prophètes "; mais peut-être aussi de tous ceux qui "rentrent d'exil", qui sont nombreux aujourd'hui;
· au christianisme historique: "la terre en laquelle le Fils Unique est né de Marie, où il a vécu, est mort et est ressuscité" (notez que la passion est toujours connectée à la résurrection, sans laquelle elle n'a pas de sens);
· enfin, pour souligner "le berceau de l’Église, constituée afin d’apporter l’Évangile du Christ jusqu’aux frontières du monde", c'est-à-dire l'évangélisation. Encore une fois, la mission de l'Eglise est de nouveau soulignée avec ce "afin de".

Nous ne pouvons exclure aucune dimension du Moyen-Orient, mais nous ne pouvons pas oublier que ceci est orienté vers la mission. Cette merveille de la révélation de l'amour de Dieu dans le Christ, nous ne pouvons pas le garder pour nous: même les musulmans ont le droit de connaître Jésus-Christ.

9. Conclusion: Le dessein d'amour universel de Dieu
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Enfin, un dernier point: regarder le Moyen-Orient dans la perspective de Dieu signifie qu'il existe "un dessein universel de salut dans l'amour". Le salut dans l'amour s'exprime dans la liberté et ne peut être prosélytisme. Tout s'accomplit en Jésus-Christ, le fils de cette terre. De son cœur et de son esprit, l'Église est née (allusion à la mort du Christ sur la croix, avec son côté transpercé, et un mélange d'eau et de sang qui en coule). Elle est pèlerin en ce monde, elle assume son rôle salvifique universel: signe et instrument, c'est-à-dire sacrement du Christ. L'Eglise qui a pour mission la communion et le témoignage.

Le message de salut est l'annonce que Dieu est amour. L'homme, créé à l'image de Dieu, a pour devoir de reconnaître la véritable nature de Dieu, et de se sauver en vivant l'amour et en le répandant. L'Eglise est signe et instrument seulement si elle vit la communion d'amour.

"L'Eglise catholique au Moyen-Orient: communion et témoignage," est la devise de ce Synode, comme l'a développé Benoît XVI dans l'homélie d'hier.

Note

Le Père Samir Khalil Samir a été croisé avec intérêt à plusieurs reprises dans ces pages, notamment après la leçon de Ratisbonne (un article de lui avait été reproduit sur le site musulman oumma.com , cf ici).
Plus récemment, il avait commenté le discours prononcé par Obama au Caire (cf ici), en juin 2009, faisant un parallèle avec le message porté par le Saint-Père en Terre-Sainte, et juste avant, j'avais traduit un article de lui, paru dans la revue Tempi (ici), justement sur le rôle des chrétiens au Moyen-Orient: Pour faire la paix, on a besoin de l'Église, disait-il en substance. « Seuls, les chrétiens n'affrontent pas le conflit en Israël d'un point de vue religieux, mais selon la justice ».
Dans le même article, il évoquait la polémique autour du livre de S.Gouguenheim, "Aristote au Mont Saint-Michel".

Deo gratias! Des nouvelles du livre-interviewe avec Seewald