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L'Europe gèle...

et on continue de nous servir le canular d'un réchauffement climatique ( les mêmes qui nous ont fait trembler l'an dernier avec la gripe H1N1). Un article de La Bussola (20/12/010).

Photos dans mon jardin, 19/12

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Invité hier sur une station de radio, avec le ton suffisant qui lui est habituel, Laurent Fabius nous a récité les dernières incantations du dogme du réchauffement de la planète. Aux français qui grelotent (et dans le Nord-Est, subissent depuis plus de trois semaines presque sans interruption, les tracas quotidiens liés à la neige et au verglas), il a expliqué doctement que, pauvres ignares que nous sommes, nous n'avions rien compris, et que la théorie n'était nullement infirmée, comme nous le pensions, par de dérisoires vaguelettes de froid en Europe (notons qu'à chaque fois que nous jouissons de quelques jours de chaleur et de lumière, on nous culpabilise, invoquant sans vergogne le fameux réchauffement), mais se mesurait à la catastrophe de l'Arctique.
Eh oui, il y en a qui raisonnent au ras des pâquerettes, et d'autres, à l'échelle cosmique.
Je fais malheureusement partie des premiers. Mais je ne dois pas être la seule à en avoir assez de ce matraquage totalitaire. Et à me demander comment, s'appuyant sur de prétendues données scientifiques, on peut asséner de telles contre-vérités.

Climat et canular
2010, l'année la plus chaude? Voici comment ils nous donnent les chiffres
Article ici: http://www.labussolaquotidiana.it/...
Guido Guidi
20-12-2010
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L'Europe gèle, la Russie aussi, les États-Unis ne sont pas en reste. La saison froide dans l'hémisphère nord, se présente de la même façon que la précédente nous avait laissés au début de 2010. Pourtant, on nous dit, et même on nous crie que c'est sans doute l'année la plus chaude jamais vue, c'est-à-dire depuis qu'on trouve les thermomètres à bon marché, autrement dit il y a moins d'un siècle et demi.

Il y a quelques semaines, le classique expert de service nous faisait savoir que si Novembre et Décembre n'étaient pas froids, vraiment très froids, il était prévisible que 2010 batte un record. C'était un expert du Service météorologique de Sa Majesté, qui nous apprend aujourd'hui que sous un demi-mètre de neige en grande partie gelée, si cela continue, ce sera pour les îles britanniques le mois de Décembre le plus froid jamais connu. Evidemment, il y en a qui ont entendu ce que l'expert a dit. Espérons qu'il arrête de faire de telles prévisions, parce que nous apprécierions que soit rouverte l'autoroute du soleil, fermée en raison de la neige pendant une grande partie du week-end qui vient de se terminer.

Et oui, il fait froid mais le monde se réchauffe, un joli rébus. Peut-être devrions-nous écouter ceux (et ils sont nombreux) qui nous disent aujourd'hui que nous devrions être mieux préparés à de tels événements dans un climat hors de contrôle, justement à cause du réchauffement de la planète et, bien sûr, de ses origines anthropiques. Dommage que ceux qui nous le disent soient les mêmes qui se disaient certains que nous aurions des hivers de plus en plus doux et que la neige ne serait qu'un souvenir, toujours à cause du réchauffement de la planète. Peut-être cela a-t-il un sens, du moins pour ceux qui ne sont pas versés dans les mystères du climat, mais, apparemment, les choses sonnt comme elles sont.

Alors peut-être le problème réside-t-il dans les chiffres, ceux qui sont compilés en un clin d'œil dans ces classifications très spéciales des annales du climat dans les magazines sur papier glacé. La science voudrait qu'avant qu'une période ne soit achevée, dans ce cas précis, un an, et que les données ne soient consolidées, corrigées et validées, nous nous abstenions de faire des proclamations. Mais cette règle ne s'applique plus, parce qu'aujourd'hui, il y a les sommets climatiques annuels, comme celui qui vient de se terminer à Cancun, et on ne pouvait absolument pas y aller sans cette précieuse information. Aurons-nous l'année la plus chaude de tous les temps? Pas de problème, cette année, l'année climatique va de Décembre à Novembre, et la nouvelle est servie. L'année prochaine, on ira à Durban, en Novembre; il suffira d'arrêter les comptes en Octobre et ainsi de suite.
Et pourtant, en Novembre ou Décembre, il semble que les chiffres parlent clairement. Cette année, les températures mondiales moyennes en surface ont été supérieures ou égales au record précédent, qui est 2005.

Mais comment font les experts pour garder ces chiffres sous contrôle? Le concept n'est pas difficile, il faut une période de référence assez longue ou, comme nous le verrons dans ce cas, suffisamment froide, et elle est promue au rang de "norme climatique". Tout ce qui se trouve en dessous sera ensuite froid en termes de déviation de la norme, tout ce qui est au-dessus sera chaud.
Curieusement, en dépit d'une grande variété de données de près d'un siècle et demi, ceux qui disent que ce sera l'année la plus chaude depuis toujours, utilisent comme période de référence les trente années 1951-1980, les trois décennies les plus froides de la série, celle, pour dire les choses, au cours desquelles certains experts (et ils n'étaient pas peu nombreux à l'époque) se disaient convaincus que nous étions au début d'une ère glaciaire.

Mais ce n'est pas tout. Il semble que le chaud plus chaud que jamais de cette année ait porté principalement sur les hautes latitudes, la région de l'Arctique et les régions avoisinantes. Tellement chaud, en fait, au point de dépasser la modeste "contribution au froid" subie par les latitudes moyennes, en particulier les pays de l'hémisphère nord pendant l'hiver de l'an dernier et ces dernières semaines. Des choses qui arrivent, surtout si le temps est censé se détraquer. Peut-être ne doit-on pas oublier que si dans les latitudes moyennes et sur les terres émergées de l'hémisphère Nord, les mesures de température sont effectuées avec une certaine densité de stations, dans la zone arctique les points de données sont rares ou totalement absents. Pour calculer combien la surface peut s'être réchauffée par rapport à la fameuse règle, on fait des interpolations de 1200 km. Ainsi, les «trous» sont remplis avec des informations de points beaucoup plus loin vers le sud (comme si, pour connaître la température de Milan on utilisait les données de Palerme), et finissent par être tous pareils, tous chaud, dans une sorte de socialisme climatique bouffon.

Cette opération finira donc par nous offrir l'année la plus chaude de tous les temps, du moins à ce que dit la NASA, qui exploite l'un des trois centres de données de températures de la planète. Les autres, l'office météorologique anglais et l'American Meteorological Office de la NOAA, sont plus prudents. C'est bizarre, parce que le fait que les trois organismes de données aient toujours été d'avccord pour l'essentiel est depuis longtemps une force pour ceux qui redoutent une catastrophe climatique, même si, partageant plus de 90% des données d'origine, il serait inquiétant qu'ils n'arrivent pas aux mêmes résultats. Inquiétant, en effet, car il semble que cet accord ait été interrompu à cause de ce brûlant 2010, et après avoir vainement essayé d'attirer les autres dans la mêlée avant le sommet de Cancun, la NASA est maintenant seule à soutenir le bouillant 2010. Il faut du reste comprendre les anglais, qui, avec l'ensemble de leur territoire sous la neige, n'ont pas envie de parler de chaud, même s'ils ont un sens inné de l'humour .

Tant et si bien que les chiffres parlent peut-être clairement, comme nous venons de le dire, mais d'un record de froid à l'autre, expérimenté ces derniers mois, il vient le doute qu'ils parlent un langage qui leur a été enseigné pour parvenir à un résultat, bon pour les magazines, mauvais pour les annales climatiques, c'est-à-dire pour la science. Donc, dans quelques semaines ou un peu plus, lorsque l'annonce finale sera faite et que les agences se jetteront dessus comme sur un os, ne soyez pas surpris d'avoir froid: la réalité est que vous avez chaud, mais que vous n'êtes pas assez familier avec la science du climat pour comprendre pourquoi.

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