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Persécutions anti-chrétiennes en 2010

Le rapport annuel de l'Agence Fides (30/12/2010)
23 religieux tués en 2010.

Ils sont morts dans la discrétion et le silence, leur vie n'intéresse pas les medias...

Une année de persécution, 23 religieux tués en 2010
Antonio Giuliano
30-12-2010
La Bussola Quotidiana , ma traduction.
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Aujourd'hui, comme il y a deux mille ans, le nom du Christ continue de scandaliser et de faire des victimes. L'agence Fides a publié comme chaque année, la liste des opérateurs pastoraux tués au cours des douze derniers mois.
Vingt-trois personnes ont payé de leur sang leur foi chrétienne: un évêque, quinze prêtres, un religieux, une religieuse, deux séminaristes, trois laïcs. (ndt: voir le document publié par l'Agence Fides ici)

Parmi tous les continents, l'Amérique détient le record de morts: dix prêtres, un religieux, un séminariste, trois laïcs. Elle est suivie par l'Asie, avec un évêque, quatre prêtres et un religieux tué. Et enfin, l'Afrique, où ont été sauvagement tués un prêtre et un séminariste.

Tous témoins, que l'Eglise se chargera d'inclure parmi les martyrs de ce nouveau millénaire. En 2010, on avait déjà ouvert le processus en béatification d'un prêtre Fidei donum, le Père Daniel Badillo, originaire du diocèse de Faenza (Italie), tué au Pérou en 1997, et béatifié le Père Jerzy Popieluszko, polonais, tué le 20 Octobre 1984 à proximité de Wroclawek, en Pologne.

Ce n'est pas un hasard que sur tous ces chrétiens tués en 2010 il y a peu de détails biographiques: c'est la preuve qu'ils oeuvrent tous dans le silence et l'humilité, seulement pour l'amour du Christ et de sa communauté, pour promouvoir la dignité de l'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu

Toutefois, il s'agit d'un rapport provisoire, car il faut tenir compte de tous ceux dont on n'aura peut-être jamais de nouvelles, mais qui témoignent, dans tous les coins du monde, leur engagement pours le Christ. "Notre monde continue à être marqué par la violence, notamment contre les disciples du Christ", a déclaré Benoît XVI lors de l'Angelus du 26 Décembre, rappelant la persécution de Noël contre les chrétiens aux Philippines et au Nigeria.

Ce qui frappe dans le rapport, c'est la facilité avec laquelle les chrétiens sont éliminés. Comme au Brésil, qui a le plus grand nombre d'opérateurs pastoraux tués (cinq), le sacrifice du père Rubens Gonçales Almeida: assassiné dans son église, sans doute pour une dispute avec un homme qui revendiquait la salle paroissiale. Ou l'assassinat de Mgr Luigi Padovese en Turquie poignardé par son chauffeur alors qu'il était à son domicile à Iskenderun. Et que dire du séminariste Jésuite togolais, Nicolas Eklou Komla, tué au Congo alors qu'il était de retour dans son institution avec quelques amis, touché par un tireur qui voulait le voler.

On est frappés par l'héroïsme de ces hommes "étranges", si différents du monde, qui aujourd'hui comme hier sont prêts à perdre la vie pour ceux qui souffrent ou subissent l'injustice.
Il vient à l'esprit la Lettre à Diognète, écrite vers 150 de notre ère, dans laquelle l'auteur anonyme décrit ainsi les premiers chrétiens à un noble païen: "Les chrétiens ne se distinguent ni par la nationalité, ni la langue, ni le costume, des autres hommes ... Ils habitent sur la terre, mais ils sont citoyens du ciel. Ils obéissent à la loi, mais avec leur vie dépassent les lois. Ils aiment tous, et de tous sont persécutés. Ils ne sont pas connus, et sont condamnés. Ils sont tués et persistent à vivre".

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