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Un sujet bien rarement abordé par les medias et pourtant… "la conférence espagnole de religieux" (organisme de droit pontifical dirigé par un jésuite) rappelle sur son site des faits terribles auxquels nous collaborons, sans peut-être le savoir, notamment en achetant certains produits étrangers. Traduction de Carlota (20/4/2012)

Carlota


Bien sûr, nous ne sommes pas toujours responsables, quand, même certaines importantes fournitures de l’État Français, pour des économies de très court terme, sont désormais faites à l’étranger, entraînant la fermeture d’usines françaises et la perte d’un savoir faire (cf ici www.hexaconso.fr , un exemple parmi sans doute beaucoup d’autres ). Certains diront aussi que pour ceux dont il est question, c’est mieux que de mourir de faim…
Cela permet d’évacuer le sujet mais cela ne pose pas les bonnes questions, pour essayer de résoudre au mieux des situations intolérables. Si les échanges intercontinentaux ont toujours existé (les découvertes des chercheurs nous donnent toujours plus d’exemples antiques étonnants), le mondialisme et ses ravages ne sont néanmoins pas une fatalité.

Texte original ici: http://www.confer.es/src/inicio.php

* * *

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Le 16 avril 1995 mourait assassiné Iqbal Masih, un enfant esclave pakistanais. Sa vie a été un témoignage de la lutte pour la libération d’autres enfants esclaves. Ce témoignage est depuis lors une référence pour des milliers de personnes de bonne volonté dans la lutte contre l’esclavage des enfants. Le Mouvement Culturel Chrétien a lancé la campagne internationale contre les causes de l’esclavage des enfants, en proposant à toute l’opinion publique que le 16 avril soit considéré comme Jour Mondial contre l’esclavage des enfants.

Isbal Masih est-il vraiment mort ? Non. Il vit dans tant de garçons et filles qui aujourd’hui, au XXIème siècle, sont condamnés à cette même expérience. L’esclavage existe et continue à générer 13 milliards d’euros par an.

Où trouvons-nous l’esclavage?

Ces dernières décennies les mafias de trafiquants et contrebandiers ont introduit quelques 35 000 personnes par an en Europe Occidentale via Trieste (Italie). À des milliers de kilomètres d’Europe, d’autres groupes d’immigrants fuient de l’Amérique centrale vers « le nord », vers les EU. Parmi eux les enfants représentent un groupe de grande importance.

En Inde et en Afghanistan, des garçons et des filles travaillent dans l’industrie de la brique se chargeant de lourdes quantités de ce matériau tandis que les hommes alimentent le foyer. Les patrons de ces fours recrutent les enfants dans les familles pauvres à qui ils prêtent de l’argent pour l’assistance médicale ou la célébration de funérailles. Les intérêts fous des prêts perpétuent la dette, qui passe des parents aux enfants. (ndt sans bien sûr nous trouver dans la même situation, la la dette publique française s’élève à 1 700 milliards €, soit 26 005 € par habitant. Un bel endettement à vie pour le malheureux petit bébé qui vient de naître…et qui n’aura peut-être pas de travail dans 20 ans… ).

Au Brésil, où des esclaves extraient du charbon utilisé dans la fabrique du fer pour les automobiles et autres pièces de mécanique (ndt la Chine exporte le tiers de la production mondiale de charbon pour son industrie et pour le chauffage de ses populations)

En Myanmar (Birmanie), ils récoltent la cane à sucre et d’autres produits agricoles.

En Chine, les enfants esclaves préparent des explosifs et des feux d’artifice utilisés en pyrotechnie.

[L’Afrique n’est pas en reste :]

En Sierra Leone, des esclaves sont fournis pour l’exploitation des mines de diamant

En République Démocratique du Congo, beaucoup d’enfants sont réduits à l’état d’esclaves et exploités pour l’extraction de la cassitérite et du coltan (ndt matière première dite stratégique), éléments utilisés et indispensables pour les PC, les mp3, téléphones mobiles et une multitude d’instruments que nous utilisons quotidiennement nous qui habitons dans ce qu’on appelle « le premier monde » (ndt je ne sais pas si cela s’emploie en français mais c’est en opposition avec « le tiers monde »).

Au Bénin et en Égypte, les esclaves produisent du coton. On évalue à un million le nombre d’enfants forcés à travailler dans le secteur cotonnier car ils sont moins chers et plus soumis que les adultes et qu’ils ont la stature idoine pour inspecter les plants de coton.

En Côte d’Ivoire, quelques 12 000 enfants cueillent les graines de cacao qui s’exportent pour l’élaboration du chocolat.

Et en Espagne? (ndt nous pourrions dire en France ou en Occident en général)

Indirectement cet esclavage finit par faire partie de notre vie quotidienne. Dans les faits il se peut que les bananes que nous mangeons et le café que nous savourons sont imprégnés de la sueur de beaucoup de garçons et de filles latino-américains ou africains. Il se peut que les tapis que nous foulons soient tissés par des esclaves adultes ou enfants pakistanais ; des rideaux, des chemises, des bijoux et autres objets manufacturés pourraient être le fruit du travail caché et forcé de mineurs de l’Inde ; des ballons et des jouets de nos enfants pourraient faire tomber goutte à goutte le sang de tant de mineurs asiatiques ou des Caraïbes.

Les esclavages ont changé. Les formes de la violence, de la contrainte, des transports, du sauvetage, de l’achat, de l’exploitation et de la vente des victimes. Actuellement est très liée au commerce des êtres humains, des femmes et des enfants, ce que l’on appelle la « traite des personnes ».

[…]

Notes


- Voir ici une petite vidéo sur le sujet de l’esclavage des enfants, je ne l’ai pas trouvée en français: www.youtube.com/watch?v=8XTOfZ0oPto

- On peut relire aussi cet article sur l’esclavage dans le contexte des guerres contre les chrétiens et les animistes en Afrique Orientale: benoit-et-moi.fr/2011-I